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« Ce « Nicolas qui paie », il n’existe pas ! », affirme Manuel Bompard

Capture d'écran X
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Impossible d’être passé à côté de lui. Depuis quelques mois, son prénom est sur toutes les lèvres. « Nicolas » est ce personnage, né sur Twitter, qui incarne la France bien élevée, disciplinée et travailleuse, mais pressurisée par un État trop dépensier, une fiscalité étouffante et une redistribution déséquilibrée. Des vaches à lait qui ont trouvé une formule pour exprimer leur agacement : « C’est Nicolas qui paie ! ».

Initialement satirique et éparpillé sur les réseaux sociaux, le mouvement des « Nicolas » est doucement en train de se structurer et de faire entendre ses revendications. Mais, pour certains, cette France méritante et contributrice n’existerait tout simplement pas. « Notre devoir, c'est de démonter ce mythe, parce que c'est un mythe, a ainsi déclaré Manuel Bompard, ce vendredi 22 août, aux universités d'été de La France insoumise. Ce Nicolas, il n'existe pas en vérité. Il est présenté sans jamais dire quelle est vraiment la catégorie sociale qui [lui] correspondrait. »

Comme d’habitude, la gauche préfère nier l’existence d’une réalité qui la dérange plutôt que d’y trouver une solution. Elle nous a déjà fait le coup avec l’insécurité, l’immigration de masse, l’islamisation, le wokisme, la théorie du genre… Autant de plaies dont les Français font l’expérience quotidienne, mais qui, paraît-il, n’existent pas.

Manuel Bompard n’est pas le seul à nier l’existence des victimes du matraquage fiscal. « Mais je ne le connais pas, le Nicolas… », a aussi affirmé son maître à penser Jean-Luc Mélenchon, sur le plateau des Grandes Gueules. Dans la presse de gauche, certains assurent également qu’il s’agit d’une pure invention de « la droite et l’extrême droite »France Culture, par exemple, nous explique que les choses sont « beaucoup plus complexes » que ce que l’on pense et qu’« une grande partie des recettes fiscales repose sur la TVA que tout le monde paie, même les gens non imposables ». Autrement dit, personne n’est lésé, tout le monde est logé à la même enseigne. Ce Français désavantagé n’existerait donc pas. D’ailleurs, quand on y pense, « personne n’a jamais vu Nicolas », ajoute Le Monde

Un être inexistant, mais sacrément raciste

Si la gauche affirme que Nicolas n’existe pas, elle n’hésite pas, pourtant, à l’affubler de toutes les tares. Cherchez l’erreur. « Nicolas a des accents populistes », estime ainsi Courrier international, pendant que Le HuffPost lui trouve un « caractère raciste »« Nicolas qui paye est un crétin d’extrême droite », ajoute le toujours subtil Laurent Joffrin. Il faut dire que, comme le note l’association gauchiste Attac, le malheureux se trouve être « de type occidental ». Forcément un sale xénophobe, donc.


Nicolas, raciste ? Il faudra le dire à ces millions de contribuables qui, depuis des décennies, logent des clandestins à grands frais, leur offrent des soins gratuits, alimentent les caisses de la CAF, financent des films pro-migrants, paient des subventions à des associations islamistes, etc. Les Nicolas de ce pays sont suffisamment taxés pour avoir un droit de regard sur l’usage fait de leur argent. Ainsi, quand une entreprise publique criblée de dettes telle que la RATP décide d’offrir 165 bus à la Tunisie, il devrait lui être permis de s’en offusquer sans pour autant se faire insulter.

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