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« Ferme ta gueule ! », l’argument du pauvre

L’effondrement de la classe politique se lit aussi à sa tenue, à son langage. « Ferme ta gueule ! », a lancé Gérard Larcher à l’adresse de Jean-Luc Mélenchon, ce mercredi matin sur RTL, à propos de l’accusation en fanatisme antimusulman portée par le leader LFI à la journaliste Ruth Elkrief. L’indignation légitime de Larcher face à ce faux procès fait à ma consoeur aurait mérité une argumentation autrement plus approfondie que cette fruste vulgarité. En soutenant, désormais sans nuance, l’islam révolutionnaire et anti-occidental, Mélenchon a fait acte d’allégeance à une idéologie totalitaire et violente.

Elle est vue par ce marxiste en quête d’électeurs musulmans comme un successeur acceptable au défunt communisme universaliste et anti-marchand, Allah en plus. Théoricien parmi d’autres de cet islam conquérant, le terroriste Carlos, toujours détenu en France,  a écrit en 2003 (1) : « Par sa seule force révolutionnaire, l’Islam est peut-être aujourd’hui la seule force transnationale susceptible de s’opposer à l’asservissement des nations. Tel est le sens de notre combat ». Le fondateur de la France Insoumise, persuadé de pouvoir ressusciter une dialectique ethnique entre dominants blancs et dominés diversitaires pour atteindre à une « créolisation » hégémonique, pourrait cosigner bien des analyses de ce converti, à commencer par son soutien au vénézuélien Hugo Chavez. Aussi, quand Larcher répond seulement : « Ferme ta gueule ! », il cache, derrière une apparente envie batailleuse, une lâcheté paresseuse.

En réalité, Mélenchon a acté mon constat de deux France irréconciliables. Non seulement la nation se divise en deux peuples, mais elle a deux justices, voire deux politiques. Dans l’opposition qui se raidit entre enracinés de la ruralité et des périphéries et déracinés des métropoles et des cités, la préférence immigrée persiste à appuyer cette nouvelle France sans mémoire commune. Elle est courtisée aussi bien par la macronie que par LFI. Toutefois, si Mélenchon ne cache plus rien de sa collaboration avec l’islam politique, au point d’applaudir la résistance palestinienne menée par le Hamas sanguinaire et d’offrir aux antisémites la figure d’une journaliste, le parti présidentiel continue, lui, d’avancer masqué. Dans Libération de ce mercredi, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, persiste dans la diversion en déclarant : « L’extrême droite est violente et dangereuse ». Ce leitmotiv est celui des faussaires. il jette un voile sur la guerre que l’islamisme a déclaré à la France. La « loi des couteaux » est même devenue, au-delà du terrorisme coranique, une signature de la contre–société issue de l’immigration. Des mimétismes ethniques et tribaux sont le plus souvent à l’origine des rixes entre cités. Dernièrement, c’est Kendy qui a été tué au couteau à Ezanville (Val d’Oise) par la bande de Domont. Pour Crépol, des médias tentent ces jours-ci de réécrire le meurtre de Thomas Perotto, en faisant oublier l’essentiel : l’affrontement entre deux jeunesses françaises qui ne s’entendent pas. Mais la seule réponse de la dénisphère à ses contradicteurs est de hurler, elle aussi : « Ferme ta gueule ! ». L’argument du pauvre.

(1) L’Islam révolutionnaire, Editions du Rocher

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