Pour cela, il publie des articles d’actualité et de nombreuses études sur le site de l’association –souvenirchouandebretagne.over-blog.com – Actuellement, vous y trouverez le récit des mésaventures de Claudine Dupont-Tingaud, une analyse de l’intervention d’Edouard Philippe à Rethondes pour la commémoration des combats de 14/18, une brève biographie d’Hyppolite Magloire Bisson ou un reportage sur l’ouverture de l’Inguimbertine, musée bibliothèque à l’Hôtel Dieu de Carpentras. Les membres reçoivent une revue semestrielle qui, outre le compte-rendu des activités de l’association, contient des articles très documentés sur les événements révolutionnaires et les combats des chouans.
Cet engagement contre le ” mémoricide ” des crimes révolutionnaires, selon l’expression due à Reynald Sécher, se traduit également par la participation aux rassemblements pour honorer les nombreuses victimes de cette période de notre histoire, trop souvent ignorées, voire méprisées, par les autorités officielles et les ” historiens ” à leur service.
Dans ce but, chaque année le SCB organise une commémoration des noyades de Nantes, perpétrées par Jean-Baptiste Carrier.
” Quel torrent révolutionnaire que la Loire ! ” s’extasiait-il devant la Convention! Pendant cent jours, ce « technicien cyclothymique de l’extermination » (Yves Durand) porta à son paroxysme la terreur révolutionnaire dans la cité des Ducs. Cet amateur de belles cérémonies civiques en l’honneur de la Déclaration des Droits de l’Homme sera responsable de la mort de plusieurs milliers de prisonniers retenus dans les geôles nantaises, auxquels il faut ajouter 2000 à 5000 victimes mortes par noyade en Basse-Loire.
Dans ” Carrier et la Terreur nantaise ” ( Perrin 1987), l’historien J.J. Brégeon rappelle qu’il y eut plusieurs formes d’extermination. La première, qui fut l’œuvre des commissions militaires, comblèrent de fusillés les carrières de Gigant. La seconde par l’épidémie fit périr des milliers de détenus dans l’Entrepôt des Tabacs. La dernière enfin usa de la noyade et du massacre sans jugement. « On commença par les prêtres réfractaires pour finir par les enfants», rappelle le professeur Yves Durand dans la préface de l’ouvrage précité.
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