L'arme de destruction massive par le rire
Face au vent d'humour qui tourne dans le sens opposé au souffle de France Inter, la gauchosphère se mobilise. Libération se saisit du dossier et énumère les lourdes charges qui pèsent contre l'insolent. Jamais bienpensant n'avait produit pareil casier judiciaire. Des délits comme s'il en pleuvait, des écarts et des dérapages à ne plus savoir qu'en faire, le tout commis au sein d'un gang dirigé par Al Capone Bolloré. La préposée aux affaires alarmantes du journal a déjoué la stratégie de cette association de malfaiteurs. Gaspard Proust en est l'arme de destruction massive par le rire, le trublion qui appuie sur les zygomatiques les plus sensibles. Ceux placés à droite de la droite. Et ça fait mal. "Oui ici... Non, plus à droite encore" Le nerf ultra est touché. Les spécialistes ont jeté l'éponge. Pas de vaccin, ni d'antidote. Les gens rigolent et la gauche souffre.
La mâchoire enrubannée d'un pansement calmant, la journaliste a convoqué les témoins de ce départ de l'humour vers le camp du mal. Un ex du JDD vient témoigner de l'outrecuidance du bonhomme lors du meurtre de Lola. « Un holocauste, un sacrifice rituel, une immolation offerte aux ténèbres » avait-il osé écrire. Un discours « gloubi pro-religieux à vomir », selon la Société des journalistes (SDJ) cité par Libération. « A l'époque », précise la victime, il fut classé meilleure audience de la semaine sur le site. L'audition de ce témoin opère comme la roulette du dentiste sur le nerf. Aïe ! Ça fait rudement mal. « Le ton de ses textes était une anomalie », résume le témoin. Des mécaniciens se penchèrent sur la machine à ridiculiser le wokisme. Non, tout marchait bien. Trop bien ! Impossible d'enrayer le mécanisme. Dans le miroir, le bobo ressemblait au conformiste qu'il moquait jadis sous les traits du beauf de Cabu. Beauf, moi ? Jamais ! Trop tard. Gaspard Proust en esquissait les contours. Le portrait commençait à prendre forme pour arriver aujourd'hui à un dessin plus précis du réactionnaire mondialiste.
Atteint du "Bollorisme"
Le pire péché commis par cet homme atteint de Bollorisme, c'est sans doute sa chronique consacrée à l'affaire Nahel. Sur Europe 1, le chroniqueur proposait de placer « toute la confrérie des p'tits anges » dans la soute d'un avion en partance pour le « plein sud ». Le tout, dans une ambiance de gardenparty avec musique et Champagne à volonté. L'icône du "Vivre ensemble" s'était brisée sur le sol de la rédaction de Libération. Les bureaux tremblaient. Un séisme de 7 sur l'échelle de Corbière qui en compte 6 était relevé. Comble de malheur, depuis son changement de braquet, l'audience d'Europe 1 remontait. Gaspard Proust était décidément l'homme « chargé de faire marrer les foules apeurées par le Grand remplacement »
Ultime affront. L'intéressé a décliné l'offre d'interview qui lui fut faite. Lampe, baignoire et électrode, tout avait été pourtant soigneusement préparé. Quel lâche !
Jany Leroy
https://www.bvoltaire.fr/satire-a-vue-libe-saffole-avec-gaspard-proust-le-rire-change-de-camp/