Aujourd’hui nous apprenons que la spécificité démographique de la France en Europe est en train de prendre fin. En 2010, notre pays pouvait se targuer d’avoir un taux de fécondité d’environ 2 enfants par femme et d’une natalité supérieure à 800 000 naissance chaque année.
Le dynamisme de sa démographie la distinguait des autres européens dont la fécondité ne dépassait pas 1,5 enfant, notamment l’Allemagne ou l’Italie. Ce résultat était alors considéré comme le principal signe d’espoir pour notre pays. Nous savons, notamment depuis ce matin, que cet atout s’est effondré depuis quelques années. Notre taux de fécondité est en 2023 de moins de 1,7 enfant par femme et la natalité de 700 000 naissances. Cela s’explique essentiellement par les difficultés matérielles des jeunes couples, la chute du pouvoir d’achat, les difficultés de logement ou pour la garde de enfants, mais aussi par le climat général, la montée de la dette, l’insécurité et de la pauvreté, le déclin scolaire, un avenir qui paraît bien sombre. La responsabilité des équipes qui nous gouvernent depuis 2012 est gigantesque. C’est elles par exemple qui ont mis fin à l’universalité des allocations familiales. Ceux-là peuvent pavoiser comme des paons, ils n’en restent pas moins responsables et coupables – avec leurs complices.
MT
https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/01/17/demographie-un-desastre-supplementaire/