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L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 1) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand

Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

«Bizarrement, l’Angleterre, monarchiste au fond d’elle-même et conservatrice chez elle, a toujours agi dans ses affaires étrangères comme la patronne des aspirations démagogiques, toujours en faveur des mouvements populaires qui cherchaient à affaiblir la base de la monarchie.»
Mémorandum de Peter Durnovo au Tsar Nicolas II, février 1914.

La question de savoir qui a porté le régime hitlérien au pouvoir est la clé pour comprendre tous les événements tragiques qui ont suivi. Une mauvaise évaluation de la période du “nazisme précoce” conduit à une évaluation erronée des causes de la Seconde Guerre Mondiale – les énigmes et les mystères se multiplient. Si nous devons croire les livres d’histoire, alors les dirigeants politiques agissent contre toute logique et tout bon sens. Mais cela est tout simplement impossible – nous avons déjà dit que les imbéciles n’y parviennent pas. Les hommes d’État poursuivent des récompenses qui leur sont accordées sous forme de pouvoir, ce qui indique la logique de leurs actions. Si le gouvernement est dirigé par une marionnette, alors il a toujours besoin de pouvoir, mais pas du sien – et c’est toute la différence! Il est important de comprendre que toutes les décisions sont prises entièrement en fonction des dividendes politiques ou économiques que le pays récoltera, qu’il soit totalement indépendant ou que sa souveraineté soit fausse, auquel cas l’avantage revient à la nation qui est le “patron”. Et si, après avoir lu des recherches historiques sur la période qui a précédé la Seconde Guerre Mondiale, vous avez l’impression que tous les gouvernements du monde étaient dirigés par des imbéciles qui ne comprenaient pas les conséquences évidentes de leurs actions, cela signifie que l’auteur lui-même n’a rien compris de la période.

Afin d’évaluer correctement les actions des dirigeants mondiaux, nous devons remonter quelques années en arrière et plonger dans la cuisine désordonnée des révolutions russe et allemande. Commençons par la seconde. Cela a commencé sur fond de combats acharnés en Allemagne sur tous les fronts. Cependant, il est impossible d’expliquer sa défaite militaire. C’est-à-dire que vous ne le pouvez que si vous oubliez quelques faits importants. Le premier c’est qu’en 1945, l’Allemagne était complètement occupée et pourtant elle a résisté jusqu’au dernier homme. Lorsque la révolution a commencé en 1918, aucun soldat ennemi n’avait atteint le sol allemand. Au cours de la Première Guerre Mondiale, l’Allemagne ne connaissait pas les horreurs des bombardements, encore moins des tapis de bombes, qui pouvaient effacer toute trace d’une ville de la surface de la Terre. L’Allemagne a souffert de grandes difficultés économiques, mais à Berlin et Hambourg il n’y a pas eu de famine du niveau de Leningrad en 1941. Alors pourquoi la révolution a-t-elle eu lieu?

Parce qu’elle a été mise en marche. Les mêmes forces qui ont fait tomber l’empire russe en février et octobre étaient maintenant prêtes à enterrer leur deuxième rival géopolitique – l’empire du Kaiser Guillaume. Et ils l’ont enterré ! L’effondrement artificiel de l’Allemagne a créé un terreau fertile pour que les nazis puissent mettre en branle leur agenda.

 « Je vous dis que quand j’arriverai au pouvoir par des moyens légaux, nous créerons un tribunal nazi et nous vengerons la révolution de novembre, et de nombreuses têtes tomberont légalement. » avait ouvertement déclaré Hitler [Hitler et Staline d’Alan Bullock]. Peut-être mentait-il ou exagérait-il en disant que l’Allemagne avait été « poignardée dans le dos », ou peut-être s’agissait-il d’une autre astuce de la propagande de Goebbels. A vous de juger …

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Au moment de l’effondrement de l’Allemagne, le chancelier était le prince Max von Baden. Strictement parlant, sa montée au pouvoir le 3 octobre 1918 marque la création d’un nouveau gouvernement dans lequel le ton n’est pas donné par des fonctionnaires rigides soutenus par le Kaiser, mais par des sociaux-démocrates de droite dirigés par Ebert et Scheidemann. Fin septembre, la situation était difficile sur les fronts. Les alliés de l’Allemagne craquaient. Le 30 septembre, la Bulgarie signe un armistice avec les alliés de l’Entente. Les dirigeants d’Autriche-Hongrie et de Turquie avaient également commencé à réfléchir à la survie de leur régime et non à une victoire dans la guerre en cours. A ce moment-là, renforcer leur esprit et leur confiance dans la victoire était la tâche la plus importante – pour l’Allemagne, bien sûr.

Pour les adversaires de l’Allemagne, la priorité numéro un était de tenir des pourparlers séparés avec les satellites allemands. La guerre traînait en longueur. Avec une défaite imminente de l’Allemagne, celle-ci ne cèderait toujours pas, donc en éclatant ses alliés, l’Entente pourrait hâter la fin. A Londres et à Paris aussi, les populations étaient au bord de la famine et ne pouvaient plus supporter des millions d’autres funérailles. Même pour les États-Unis, qui venaient d’entrer en guerre, une lutte prolongée n’était pas souhaitable. Ce n’est pas un hasard si Washington a attendu quatre ans et n’a déclaré la guerre à l’Allemagne que six mois avant sa défaite. L’idée était de minimiser ses pertes tout en utilisant ce que d’autres avaient réalisé, plutôt que de remplir les tranchées allemandes inexpugnables avec les cadavres des boys.

C’est à ce moment critique que les vrais miracles se sont produits. Le chancelier allemand, le prince Max von Baden, tombe malade; pour lui, c’est certainement mauvais, mais pour le pays ce n’est pas catastrophique. Cependant, le problème n’était pas la maladie du Prince, mais plutôt ses conséquences. Comment était-ce arrivé? Il n’avait rien du tout. Cela n’avait aucun sens.

Le prince Max von Baden dormait.

Et il a dormi un bon moment! Plus que n’importe qui au monde. Même plus que les personnes les plus fatiguées et les plus épuisées. Vous ne lirez pas ce “miracle” dans les manuels scolaires: les historiens ignorent des faits qu’ils ne sont pas conditionnés à vous expliquer. L’information se trouve dans les mémoires du Premier ministre britannique Lloyd George. Non seulement le chancelier a dormi pendant un temps extraordinairement long, mais, en fait, pendant ce temps, l’Allemagne a perdu la guerre!

« Une dose excessive de somnifères l’avait plongé dans l’oubli pendant 36 heures cruciales, du 1er au 3 novembre. Lorsqu’il se réveilla, il apparut que les alliés de l’Allemagne – la Turquie et l’Autriche-Hongrie – avaient déjà quitté la guerre, et que les agitateurs bolchéviks avaient alimenté les troubles dans tout le pays » [David Lloyd George, Mémoires de guerre (1938)].

Vienne et Istanbul avaient en effet signé des accords de paix séparés avec l’Entente alors que le dirigeant allemand dormait paisiblement comme un bébé. Quand il s’est réveillé, sa nation avait déjà un pied dans la tombe.

Croyez-vous au sommeil spontané de 36 heures du chancelier? Croyez-vous que personne n’aurait pu le réveiller? Que personne ne voulait le faire dans le contexte des événements en cours? Eh bien, Staline n’arrivait pas à dormir pendant la bataille de Moscou, alors même qu’il était épuisé. Hitler ne pouvait pas dormir dans les moments critiques où les Alliés s’emparaient de Berlin, comme si son système nerveux ne pouvait pas profiter d’un peu de repos! Même un George W. Bush, malade et surmené (comme n’importe quel autre président), aurait été réveillé dans un cas de désastre de l’ampleur du 11 septembre 2001. Si vous êtes dans cette position, vous devez diriger le pays – donner des instructions et réagir à l’évolution rapide de l’environnement.

 Mais le prince von Baden dormait encore et encore. Il n’y a que deux explications raisonnables à cette “sérénité” à un moment aussi décisif de l’histoire allemande, et toutes deux nous disent que la “révolution” allemande a beaucoup d’allure de conspiration ou d’opération secrète.

  • Quelqu’un, pas du tout par accident, a donné au Prince vraiment malade assez de somnifères pour tuer un cheval, et puis sous divers prétextes, a interdit à quiconque de venir le réveiller.
  • Le Prince a choisi l’alibi lui-même, prétendant être malade et dormant tranquillement dans son bureau, et s’est arrangé pour ne pas interférer dans l’effondrement de son pays.

Ce qui s’est réellement passé, nous laissons à nos historiens curieux le soin de l’évaluer. D’autre part, il s’agit d’un de ces cas où des détails supplémentaires n’ajoutent pratiquement rien à l’affaire. Il y a eu également un autre moment curieux qui caractérise la révolution allemande et notre Belle au bois dormant, le prince von Baden. Comme on le sait, la mort de l’empire du Kaiser avait commencé avec le soulèvement des marins à Kiel. Tout comme en Russie, la “fierté et la gloire” de la révolution allemande, c’était ses marins, et nos deux flottes ont passé la plus grande partie de la guerre dans leurs ports. Les dreadnoughts et les cuirassés coûtent trop cher pour être gaspillés en les laissant couler dans les batailles. Grâce à la propagande et à l’oisiveté, les marins sont devenus une force de frappe de “changement de jeu”…

La provocation pour la rébellion dans le port de Kiel était d’envoyer contre leur gré des marins et des “frères” qui avaient perdu l’habitude de combattre, dans une bataille décisive contre la flotte britannique. Pour les amiraux allemands, l’idée avait du panache Les marins étaient des cartes que l’on pouvait encore jouer. Une victoire pourrait changer radicalement toute la situation et, en cas de défaite, ce ne serait pas pire. Après tout, de toute façon, la mort au combat est un honneur militaire beaucoup plus cohérent que la capitulation. Ce beau message propagandiste se retournait contre les soldats et ils commencèrent à se rebeller.

Comment appelle-t-on ce comportement? Très simple – Une mutinerie. Ce genre d’infraction est puni très sévèrement dans les forces armées. En temps de guerre, tout tribunal militaire rend un verdict sans équivoque – la mort par peloton d’exécution. Mais le gouvernement allemand, nouvellement dirigé par les sociaux-démocrates, choisit de ne pas appliquer cette méthode aux mutins. En outre, le Prince Max avait promulgué un décret interdisant l’usage de la force pour réprimer le désordre grandissant. Et quand l’inaction fit vaciller le gouvernement et l’amena au bord du gouffre, le chancelier se réveilla brusquement et appela le Kaiser Guillaume au quartier général militaire allemand dans la ville de Spa, lui suggérant d’abdiquer. “Seul le long sommeil du prince Max l’avait empêché de faire ces suggestions à Guillaume plus tôt”, écrit le Premier ministre britannique Lloyd George. Je ne sais pas pour vous, mais plus j’étudie ces miracles, plus je doute que le courageux prince allemand Max dormait “vraiment”…

Kaiser Guillaume II
Kaiser Guillaume II

La situation était très similaire à celle de la Révolution russe de février, lorsque le monarque avait été contraint d’abdiquer du trône et que cette abdication – et non la “situation révolutionnaire” – avait immédiatement mené le pays à son lit de mort. Mais si Nicolas II avait succombé au chantage, le Kaiser faisait preuve de sang-froid. Il avait un avantage: contrairement à son cousin russe, il n’avait pas été arrêté. Mais la persévérance du monarque aurait pu stopper la poussée des forces mises en mouvement qui aurait rapidement éliminé l’empire allemand de la liste des puissances militaires. Par conséquent, quelqu’un devait faire un audacieux mensonge.

Max von Baden fit quelque chose d’absolument incroyable pour un prince et un premier ministre: il annonça l’abdication de son Kaiser, ayant reçu un refus clair et concis de lui !

En fait, Guillaume a abdiqué trois semaines après l’annonce de son abdication! Et le Prince n’était pas seulement chancelier, mais aussi le cousin du Kaiser. Si ce n’est pas de la trahison, quel mot pourrait s’appliquer?

Il y a d’autres ” coïncidences bizarres” qui suggèrent que les révolutions russe et allemande ont été moulées du même moule. Les troubles à Petrograd ont éclaté le 23 février 1917, un jour exactement après que le Tsar eut quitté la capitale pour le quartier général militaire russe à Mogilev. 8 jours plus tard, la Russie entendait parler de son abdication. De même, le 28 octobre 1918, Guillaume quitte Berlin pour son quartier général à Spa. Douze jours plus tard, on annonça aux Allemands qu’ils n’avaient plus de monarque.

Une fois le travail terminé, le héros retourne dans l’ombre. Ayant assumé le pouvoir de Dieu Tout-Puissant (parce que les monarques, eux-mêmes sont oints par lui), Max von Baden présenta sa démission et transmit la chancellerie au leader social-démocrate Friedrich Ebert. Il avait commencé par démettre son Kaiser, puis s’était démis de son poste. Moins d’une heure (!) après avoir pris le pouvoir, le nouveau chef du parti social-démocrate “approfondissait” la révolution, déclarant, à lui tout seul, que l’Allemagne était une république!

Le gouvernement du prince “endormi” Max était au pouvoir depuis un peu plus d’un mois. Et pendant ce mois, il avait si habilement réussi à perdre d’abord tous les alliés de l’Allemagne, puis l’Allemagne elle-même! Ce sont les hommes que Hitler appellera plus tard les traîtres et les vestes retournées – et pas seulement pour l’abolition “douce” de la monarchie. Bien sûr, Scheidemann, Ebert et leurs complices du nouveau gouvernement n’ont pas tardé à signer et à signer l’armistice avec les pays de l’Entente dès leur arrivée au pouvoir.

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Le tout a été réalisé avec tant d’habileté que les Allemands l’ont acheté comme s’il s’agissait d’un jeu de coquilles. Lorsque vous lisez ce document, les questions de savoir qui a organisé la révolution allemande et pourquoi trouvent leurs réponses:

 « Article 4. Remise par l’armée allemande des matériels de guerre suivants: 5 000 canons, 25 000 fusils, 3 000 mortiers et 1 700 avions.

Article 7. Remise par les alliés de l’Allemagne: 5 000 locomotives, 150 000 wagons de train et 5 000 camions.

Article 9. L’approvisionnement et la fourniture de la force d’occupation en Rhénanie (hors Alsace-Lorraine) relèveront de la responsabilité du gouvernement allemand.

Article 10. Rapatriement immédiat sans réciprocité de tous les prisonniers de guerre appartenant aux armées des Alliés…»

En plus de tout ce qui précède, l’Allemagne doit transférer le contrôle aux Alliés: 6 navires de croisière lourds, 10 navires de combat, 8 navires de croisière légers, 50 destroyers et 160 sous-marins.

Peut-on appeler ça une “trêve”? De telles exigences peuvent-elles figurer dans son texte? Une trêve est aussi appelée cessez-le-feu. Ce document, rédigé par l’Entente et rapidement signé par les nouveaux dirigeants allemands, ne peut être qualifié que de reddition inconditionnelle. Si on avait dit aux Allemands ce que les Britanniques et les Français demandaient, ils auraient continué à résister. Par conséquent, le document est qualifié de “trêve”. L’Allemagne a d’abord déposé ses armes, s’est engagée à retirer ses forces de tous les territoires occupés, a transféré le contrôle de sa flotte aux Alliés, a rendu ses armes lourdes et ses véhicules de transport, et a libéré tous les prisonniers. Ce n’est qu’après tout cela, une fois que les Allemands n’avaient plus d’armée ni de moyens de résistance, que les “pourparlers de paix” ont pu commencer. Ainsi, les Allemands ont d’abord remis leurs armes et ce n’est que plus tard qu’ils ont appris à quelles conditions ils l’avaient fait!

La défaite de l’Allemagne s’est déroulée sans accroc. Avec l’accord du Kaiser, la délégation allemande entama les négociations en vue d’un armistice le 7 novembre 1918, c’est-à-dire avant que Guillaume n’annonce son abdication. Les Alliés avaient donné aux Allemands 72 heures pour réfléchir à la proposition, qui expirait le 11 novembre. Le Kaiser n’aurait jamais accepté de telles conditions. Après tout, la signature du document signifierait la défaite de l’Allemagne à la Première Guerre Mondiale! Il était donc nécessaire qu’au moment de la signature de la “trêve”, le Kaiser n’existe plus. Sinon, ce cessez-le-feu qui était en réalité beaucoup plus proche d’une capitulation n’aurait jamais été signé. Ainsi, le 9 novembre, le mensonge de Max von Baden sur l’abdication du Kaiser a été annoncé au monde, et un nouveau gouvernement composé de marionnettes a immédiatement signé les documents selon la date limite fixée par les adversaires – le 11 novembre.

Et tous les papiers étaient déjà prêts? Et le commandement de l’Entente était déjà en mesure de calculer la quantité de canons et d’équipement militaires que les Allemands devraient “rendre”? Peut-être les délégués allemands ont-ils eu la gentillesse d’apporter une liste avec eux? Ou peut-être que les Alliés avaient planifié tout cela plus tôt, connaissant à l’avance le coup d’État imminent?

La propagande de l’Entente a convaincu les Allemands qu’un accord de paix équitable serait conclu si l’Allemagne se débarrassait du Kaiser. Beaucoup étaient dans cet état d’esprit, et cela a contribué à la réticence de la population à le soutenir. Le peuple allemand a renversé son gouvernement, plongé le pays dans le chaos et rendu impossible la poursuite de la lutte pour sa propre armée. Cependant, en rédigeant les conditions de la trêve et du traité de Versailles, personne ne fit aucune faveur aux Allemands qui renversèrent Guillaume. Au contraire, l’humanité n’ a pas connu une “paix” aussi dure depuis les guerres puniques entre Rome et Carthage. En conséquence, les Allemands se sont sentis trompés et trahis. Je dois dire que la plupart des traîtres ont fini par trouver leur juste punition. Matthias Ertsberger, qui signa la trêve, fut abattu en août 1921 par deux jeunes nationalistes. Ceux qui ont également signé le Traité de Brest-Litovsk du côté russe n’ont pas survécu au-delà de 1937-1938….

Naturellement, le traité extorqué à Versailles a alors été signé. Vous connaissez la suite: les réparations jusqu’en 1988, la faim et le froid sans précédent dans l’histoire humaine. Les Allemands ont vite dessoûlé, mais il n’y avait pas de chemin de retour. La production allemande de biens est tombée à son niveau de 1888, bien que la population ait augmenté de 30 pour cent depuis lors. Il ne leur restait qu’à choisir entre souffrir ou fermer les fenêtres et allumer le gaz. C’est à ce moment-là que Adolf Hitler a commencé à monter dans l’arène politique. Il avait compris qui avait gagné la Première Guerre Mondiale et dont la gracieuse approbation serait nécessaire pour que l’Allemagne se remette sur pied.

Traduit du Russe par ORIENTAL REVIEW

Source : https://orientalreview.org/2010/10/25/episode-6-lev-trotsky-the-father-of-german-nazism-i/

Traduction : Avic – Réseau International

https://reseauinternational.net/leurope-dune-guerre-a-lautre-vi-1-leon-trotsky-pere-du-nazisme-allemand/

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