15/03/2024
Placé en garde à vue, Ali Gandega va tout reconnaître d’emblée, devançant même les questions sur la fillette. Une franchise qui va vite tourner au malaise, tant l’homme apparaît sans filtre : s’il a agi ainsi, justifie-t-il, c’est parce qu’il voulait « faire l’amour ». Il en a souvent envie, d’ailleurs. Y compris là, en garde à vue, explique-t-il. Et comme il n’a pas de petite amie, il est bien « obligé » de violer.
L’enquête a établi que le 26 juillet, veille des agressions sur les deux dames, il s’était rendu chez une connaissance où il avait tenté d’abuser d’une jeune fille de 16 ans, qui l’avait repoussé. Lui présente cela plutôt comme une proposition. Il en a tiré cette conclusion : « j’ai décidé de ne plus demander (…) et de faire ce que j’avais à faire ».