par Patrick Reymond
Mais à Baltimore, il n’a pas été passé, c’est plutôt le pont qu’y a trépassé.
Incident curieux, d’ailleurs, puisque comme dit un lecteur : «De mauvaises langues disent que le bateau qui a heurté le pont à Baltimore a été piraté rendant son système informatique inopérant. Bon après un bateau qui clignote en quittant une rade on ne le voit pas tous les jours». C’était l’heure du thé pour l’équipage (du sous-continent indien), commandé par un Ukrainien complétement bourré ???
Cela pourrait rappeler ce qui est arrivé à une frégate américaine en mer Noire dont visiblement, quelqu’un avait pris le contrôle et passablement secoué. Sitôt arrivé en Roumanie, une partie de l’équipage avait démissionné… Par contre, ce qui est extravagant, c’est que les autorités ont dit immédiatement que ce n’était qu’un accident. Peut-être. Mais sans doute, faut-il un peu plus de temps pour enquêter.
Dans le cas russe, les pays de l’ouest collectif accusent de suite (TOC visible). Là, le gouvernement US l’a, de suite, nié : «Il n’y a absolument aucune indication qu’il s’agisse d’un acte terroriste» on peut, si on lit à l’envers, penser qu’effectivement c’était un acte terroriste. Pas un acte à la manière de la CIA ou du MI6 qui cible les personnes. Michaël Flynn, lui, pense qu’on ne peut écarter l’hypothèse terroriste si vite.
Dans le grand maelström US, aux infrastructures très vieillies, l’action d’agents dormants installés de longue date est possible. Sans même parler des millions de migrants récents.
Et il serait plus judicieux, pour un État rival sinon ennemi, de frapper une infrastructure d’une importance vitale, même si Baltimore a perdu en importance économique (sauf pour le trafic de drogues), que des tours. De plus, dans ce cas-là, les responsables auraient plutôt tendance à essuyer leurs traces et balayer derrière eux, rendant plus difficile une accusation.
Visiblement, les dégâts économiques sont considérables. C’est de dizaines de milliards de dégâts sur l’économie centre atlantique des USA dont on parle, en plus des milliards de dommages directs et les navires ne disposent que d’une assurance plafonnée dont on a vu l’insuffisance dans les marées noires.
Le camionnage à l’intérieur des USA est lui-même, très en souffrance par pénurie de chauffeurs et de transporteurs, qui souvent, refusent d’aller dans les villes bleues par craintes des pillages, des agressions.
Comme le secrétaire d’État Buttigieg est homo, il n’est jamais saqué devant l’empilement de catastrophes sur les infrastructures du pays. Celles-ci, vieillissantes et peu entretenues font dans le spectaculaire.
D’une manière générale, avec le flux tendu et le juste à temps, aussi dans les infrastructures, il est probable qu’il y aura de gros problèmes d’approvisionnement, dans un secteur clé de la mondialisation, les ports. S’il est loin d’être le plus important, le port de Baltimore reste difficilement remplaçable, leurs marges de manoeuvres étant réduites. De plus, ils ne disposent sans doute pas de dockers et chauffeurs supplémentaires à proximité.
D’ailleurs, on parle d’un autre comparse : «La «guerre sans restriction» de la Chine : est-elle déjà là ?» La Chine, ne parle jamais de guerre en diplomatie. Là, elle a été évoquée. Si les USA, classiquement pensent mettre des bases aux alentours du pays, ils n’ont pas pensé à leur vieille manœuvre, celle dite de «la bombe sous le paillasson».
Simplement, les actions à l’intérieur avaient été préparées de longue date.
source : La Chute
https://reseauinternational.net/il-suffit-de-passer-le-pont/