Les médias aux ordres de l’OTAN et les politiciens énamourés du nabot de Kiev se rengorgent en vantant l’ingéniosité des Ukronazis qui réparent et améliorent leurs engins de mort, grâce à leur intelligence et leur habileté. Et courent de victoire en victoire… Tandis que les moujiks russes feraient voler des drones de supermarchés équipés de puces récupérées sur des lave-linge.
Mais ce sont les Russes qui font preuve d’inventivité sans mendier comme leurs ennemis
Selon « CNN » les Russes utilisent depuis mi-février – début mars une ancienne bombe à gravité de l’ère soviétique transformée en vecteur planant, capable de créer des cratères de quinze mètres de diamètre. Avec une précision de moins de 10 mètres.
Avantage appréciable, les chasseurs bombardiers peuvent les lancer à une distance de 70 kilomètres, et repartir avant que les défenses aériennes ukrainiennes aient la possibilité de les atteindre. Après la perte de quelques appareils, les Russes ont vite perfectionné leurs tactiques.
La bombe la plus utilisée pèse 1,5 tonne et elle est composée pour moitié d’explosifs brisants. Elle a été améliorée par des ailes qui lui permettent de planer vers sa cible. Et les kits de mise à niveau ont ajouté un système de guidage d’une précision redoutable. Pour augmenter de façon radicale le volume de feu sur le champ de bataille.
Les vieilles KAB-500 ou KAB-1500 ont été équipées du dispositif « UPMK » ajoutant à l’engin explosif des ailes et un guidage GLONASS combinant la navigation inertielle par capteurs gyroscopiques avec le positionnement par satellite. Cela permet à la bombe de planer jusqu’à son objectif en utilisant la vitesse acquise par le bombardier, sans dévier de sa trajectoire.
Selon « The Daily Digest » ces armes difficiles à intercepter et très destructrices ont également un effet éprouvant sur le moral des troupes, car leurs explosions terrifiantes sont vues et entendues sur un très large périmètre. Elles nettoient le terrain pour préparer l’attaque des blindés et des fantassins. C’est ainsi que les avancées se font progressivement dans le Donbass. En limitant les pertes chez les Russes.
La famille KAB, on n’a pas fini d’en entendre parler
Pour le moment, les KAB-500Kr et KAB-1500S-E qui pèsent respectivement une demi-tonne et une tonne et demie labourent les champs de bataille. Venues de partout et de nulle part, tous azimuts pour éviter d’être prédictibles, leur grand nombre sature les défenses ennemies. Les chasseurs-bombardiers russes en auraient tiré 3500 depuis février. Mais ce n’était qu’un hors-d’œuvre. Car les KAB-3000 M 46 « améliorées » elles aussi, arrivent !
Dans leur version standard, non guidée, utilisée en Afghanistan, elles étaient mortelles jusqu’à 50 mètres de l’impact et infligeaient des blessures graves avec perte de la capacité au combat jusqu’à 150 à 200 mètres… D’un poids de trois tonnes, portant 1500 kilos d’équivalent TNT, la mise à niveau de ces bombes planantes guidées KAB-3000 a commencé en février a expliqué Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense, lors d’une visite guidée pour les médias russes d’une usine d’armements près de Nijni Novgorod, dans le centre de la Russie.
Dans le même temps, la Russie est en train de doubler la production des KAB-1500 améliorés… Après ça, nos médias menteurs pourront toujours raconter que Vladimir va faire ses courses en Corée du Nord… Et plaindre le clown Zygomyr toujours à court de munitions car les 31 pays de l’OTAN ne parviennent pas à suivre le niveau de production russe.
Les avantages des bombes planantes
Outre leur puissance destructrice infiniment plus élevée que celle des obus d’artillerie, question précision elles égalent les missiles de croisière, pour un coût bien moindre. D’autant que les Russes en avaient un stock important qu’il fallait juste moderniser. Et la charge des 1500S-E équivaut à plus de trois fois celle des Storm Shadows, présentés comme le nec plus ultra de l’artillerie qui devait mettre la Russie à genoux.
Ces bombes planantes détruisent complètement n’importe quelle position. Grâce aux kits permettant de recycler des vieilles bombes datant de l’URSS, celles-ci sont disponibles en quantités astronomiques. Les Russes peuvent ainsi infliger aux Ukronazis un feu dévastateur soutenu. En limitant les pertes chez eux.
C’est ainsi qu’ils ont réussi à prendre la ville fortifiée d’Avdiivka à la mi-février. Des centaines de « KAB » ont été lancées sur les points les mieux défendus de la cité industrielle. Un officier ukrainien appartenant à la 3e brigade d’assaut déployée dans la ville témoigne : « Avec une seule de ces bombes, chaque bâtiment atteint se transforme en cratère. Et ils nous en balancent 60 à 80 par jour. C’est intenable pour nos combattants. »
Un méchant piège pour les Ukrainiens
Les officiers du Zygomyr, bien planqués avec lui dans son bunker sous le parking souterrain d’un supermarché, sont confrontés à un choix dramatique. Leurs systèmes anti-aériens à moyenne portée offerts par les otanesques ne sont plus en mesure d’atteindre les Soukhoï Su-34 qui peuvent voltiger à Mach 1,8 (2200 Km/h) pour tirer leurs munitions à plusieurs dizaines de kilomètres du front.
Pour menacer les jets, il devraient rapprocher leurs systèmes anti-aériens occidentaux les plus précieux. Dès lors à portée des ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition & Reconnaissance) des Russes qui les détruisent avec leurs Tornado-S, des lance-roquettes multiples. Mais si les Ukrainiens laissent leurs Himars en arrière du front pour les préserver, les avions russes peuvent opérer librement.
« Les Tornado-S c’est comme les Himars étasuniens en mieux. Cela porte plus loin et c’est plus précis », reconnaît une source militaire française qui tient à conserver l’anonymat… « En outre, ils sont équipés pour porter des ogives thermobariques.» Une munition, niveau puissance de frappe à mi-chemin entre le conventionnel et les bombes à neutrons, et à laquelle peu de bunkers peuvent résister. Le jour où Vlad va vraiment s’énerver, ça va faire très mal.
Depuis la prise d’Avdiivka, les Ukrainiens ont perdu plusieurs lanceurs américains Patriot et un lanceur NASAMS norvégien, des engins extrêmement coûteux dont le nombre s’amenuise, selon le site de renseignements Oryx. Lequel, jusqu’à présent, en toute objectivité et honnêteté intellectuelle, ne dénombrait que les pertes russes. En forçant un peu sur les chiffres.
Les généraux français des télés qui raillaient le matériel russe sombrent une fois de plus dans le ridicule
Selon ces stratèges de fête foraine, les chasseurs-bombardiers les plus utilisés par les Russes, les Soukhoï Su-34, ne pouvaient pas s’adapter à l’emport de bombes planantes de type KAB. « Un Su-34 qui emporterait une telle arme volerait aussi bien qu’une Lada tirant une caravane » claironnaient-ils avec toute la morgue des hauts gradés… Ce qui n’a pas empêché les Russes d’en tirer des milliers et de faire mouche.
Si c’est avec son armée de majorettes que Macrounette croit faire peur à Poutine, la France est vraiment mal barrée… D’ailleurs, en supposant que les Su-34 qui font merveille avec les KAB-500 et 1500 soient un peu limite pour les 3000 (ce qui reste à démontrer) les bombardiers supersoniques Tupolev Tu-22 peuvent faire le job. Ils nécessiteraient juste une bonne escorte puisqu’on les dit vulnérables aux F-16… Quand les Ukronazis auront appris à les piloter. À moins que Donald redevenu président ne siffle la fin de la partie.
Les pleurnicheries, une maladie ukrainienne
Tandis que Zygomyr le clown mendigot fait la manche, ses subordonnés se lamentent… Démentant les annonces de victoires de Kiev faites par LCI et BFM, des reporters de CNN se sont rendus sur place pour constater que des KAB-1500 ont frappé durement des centrales thermiques, des usines et des casernes, et obligé les Ukrainiens à reculer. En outre, bien que la communication reste confidentielle sur ce sujet, il est vraisemblable que les bunkers où se terraient les agents du SBU (la Gestapo locale) qui devaient accueillir en fanfare les « héros » du massacre du Crocus ont été endommagés, et pour certains pulvérisés.
Un membre de la 46ᵉ brigade aéroportée ukrainienne a déclaré à CNN que les dégâts causés par les KAB-1500 étaient considérables, ajoutant : « Si vous y survivez, vous êtes sûr d’avoir des blessure graves (…) Cela pèse lourdement sur le moral des soldats. Tous nos hommes ne peuvent pas le supporter. Ils se sont plus ou moins habitués au KAB-500, mais le KAB-1500 dépasse les limites du supportable. »
Le jour où ils en auront vraiment assez, ils fusilleront le Zygomyr avec quelques généraux, et rendront à la Russie les terres qui lui appartenaient depuis des siècles, condition sine qua non de la paix.
Christian Navis