Une analyse des tendance en cours cette semaine sur le front Ukrainien.
Comment interpréter la situation actuelle de l’Ukraine ? De plus en plus, même des médias qui ont pratiquement choisi de relayer la propagande ukrainienne finissent par de temps en temps craqueler et à un moment admettre que le front est à la limite de la rupture.
Alors, profitons de la situation, pour faire un point rapide :
Rapfor : Rapport de force.
La ressource humaine Ukrainienne.
Rappelez-vous cet article, à peine le 23 Septembre 2023 :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-aux-trolls-250316
Alors, nous parlions des pertes de Kiev et les méthodes de bouclage utilisées pour valider les chiffres. Aujourd’hui encore, Zelenski clown triste nous affirme sans rire que les pertes des FAU sont de 31000 morts.
Devons-nous le croire ? Bien sûr, comment douter de St Zelenski, réincarnation de Churchill par la grâce de nos médias ? Sauf que Churchill, parvenait de temps en temps à offrir une victoire à son peuple.
Mais alors, pourquoi avons-nous une telle loi de mobilisation ?
Avec si peu de pertes, tous les jeunes ukrainiens devraient se battre pour participer à la défense de leur patrie car 31000 morts en deux ans sur une armée de six cents mille âmes est un chiffre très bas.
Pardonnez à mon mauvais esprit, en réalité, l’armée Ukrainienne manque d’hommes et le problème est aggravé par deux situations qui rendent le déséquilibre dramatique :
-
Washington semble avoir décidé de faire tuer assez d’Ukrainiens pour vider les stocks d’obus russes. Cette stratégie cynique est dans la droite ligne des déclarations de certains dirigeants US selon lesquels l’Ukraine est un bon investissement.
-
L’armée russe engage une supériorité matérielle croissante et la compenser exige de remplacer des pertes humaines.
Dès lors, compenser sur les seules ressources ukrainiennes devient difficile. D’où BlackRock part à la recherche de nouvelles poitrines. On parle de détenus aux USA, de polonais en uniformes ukrainiens, mais laissons, le réel et confirmé est notre président qui évoque l’envoi de troupes francaise. Au rythme où ce front dévore les troupes, tout envoi de professionnels imposera de rapidement expédier des appelés qui devront être mobilisés et formés au plus vite. L’irréalisme de la proposition devrait la condamner, mais dans la France d’aujourd’hui, rien ne saurait être exclu.
D’ailleurs je vous invite à vous montrer prudent l’opération de modelage de l’opinion a déjà commencé :
Coté Russe, les ukrainiens continuent à nous bombarder de leurs revendications que nous sommes censés accepter aveuglément sur les pertes terrifiantes de l’armée russe.
Certes…
Permettez-moi de continuer à exprimer mes doutes. Je n’ai jamais cru aux chiffres ukrainiens car avec de telles pertes, l’armée Russe devrait être brisée. Ses ressources sont de 200 000 hommes au début, 160 000 hommes des républiques, 300 000 moblisés, et entre 400 000 et 500 000 volontaires.
Les chiffres Kieviens impliquent une attrition de 50 % des effectifs. Comment l’armée russe pourrait-elle envoyer ses troupes à l’assaut après de telles pertes (Surtout que là, je mène un ratio global, en réalité, cela signifierait des valeurs bien plus élevées dans l’infanterie d’assaut)
Surtout, dans un pays où internet est accessible, les réseaux téléphoniques fonctionnent la population a un niveau d’information certain. Dans ce cas, comment trouverait-elle autant de volontaires ?
Pour cette raison, je reste fidèle au chiffre de Média zona 50471 tués avec une marge d’erreur jusqu’à trente pour cent au-dessus. Ajoutez autant de sorties d’effectifs pour les blessés irrécupérables. On obtient donc un effectif disponible de presqu’un million de soldats russes. C’est cohérent avec les 600-700 milles soldats annoncés par Poutine en début d’année et la création de nombreuses nouvelles unités après un entraînement long.
On y croit où on préfère croire Kiev, mais le scénario Kievien me semble incohérent avec les opérations au contraire les calculs partagés précédemment sont cohérents avec les mobilisations annoncées par les deux camps et les opérations que nous observons au quotidien.
Ce rapport de pertes au-delà de cinq pour un en faveur de la Russie offre une caractéristique supplémentaire pour convaincre : Sa cohérence avec le rapfeu.
Rap Feu :
de plus en plus, il se confirme que malgré l’initiative Tchèque, l’Ukraine manque d’obus pour contrer la batterie russe.
https://www.opex360.com/2024/04/11/selon-le-chef-militaire-de-lotan-lukraine-risque-de-manquer-de-munitions-dans-un-delai-relativement-court/1
Au contraire, l’ampleur du problème devient impossible à dissimuler au point que Macron nous parle d’ouvrir de nouvelles usines. Avec lui nous sommes tranquilles, cela produira sûrement des dividendes, mais peu d’obus tant notre dirigeant suprême est imperméable à toute forme de logique industrielle. Il a planté les masques, simple bout de papier et là, il se mêle de coulée, un procédé très complexe ? Risible !
En attendant, l’artillerie russe continue à écraser les secteurs de front et permet des avances ponctuelles mais régulière un secteur après l’autre. Les avancées sont lentes, mais se produisent de plus en plus souvent et elles bénéficient non seulement de l’artillerie, des missiles, mais aussi des bombes russes.
Le combattant ukrainien est peu importe son courage, de plus en plus assailli par une multitude de traits de plus en plus létaux. On admirera son abnégation, mais si les qualités morales peuvent émouvoir, elles seront toujours incapables de compenser le poids d’acier. La faillite de l’OTAN dans le domaine des munitions se passe d’explications tant elle est aujourd’hui admise. L’ukraine en manque d’hommes, souffre aussi de graves pénuries de munitions.
Glissons mortels, n’appuyons pas, la situation est dramatique pour que les propagandistes aient cessés de la défendre. Il en va de même pour les missiles où plus personne ne prétend plus que les armes russes sont fabriqués à partir de machines à laver.
C’est sûrement le cas, mais alors les sèches-linges et les aspirateurs ont aussi été mis à contribution, car les russes lancent des masses de missiles et maintiennent leur volume de feu. Chose étrange, c’est l’Ukraine qui après une alerte en Mai dernier, se retrouve de nouveau presqu’à court de munitions AA.
Au début, il lui fallait dix systèmes patriotes, maintenant 25 et pour comparer voici un petit point en nombre de batteries :
Germany 11
Greece 12
the Netherlands 4
Poland 2
Sweden 4
Romania 7
Spain 3
Switzerland 5
Total 48
cf : https://twitter.com/RemiMondine/status/1778703765060600227
Le fournisseur pourrait fournir un système supplémentaire par mois. Combien les russes en détruiront-ils dans le même temps ? En réalité, si l’Europe accède aux demandes ukrainiennes elle se dépouillera et se contentera de retarder la fin de l’Ukraine de quelques mois. Il s’agit de reculer pour mieux sauter
Peut-être, est-ce d’ailleurs l’objectif : Gagner du temps.
Première hypothèse, afin de passer les élections US et enfin faire la paix ou bien pour permettre à BlackRock de toucher encore un moment leurs dividendes.
Il faudrait alors continuer la guerre à faible prix et la faire financer par les Européens qui peuvent bien contribuer un peu plus à leur propre ruine. En attendant, on le constate, pas un F16 n’est en Ukraine, on nous les avait promis pour janvier.
Rapair :
Comme nous l’avons vu, les avions russes peuvent désormais attaquer certains secteurs où la défense AA Ukr a cessé d’exister. Certes, ils ont eu des pertes pendant un temps, mais ces dernières semaines on peine à en voir de nouvelles.
Surtout, l’entrée en fonction de bombes planantes de plus en plus lourdes signifie que l’aviation russe peut briser des lignes de défenses de plus en plus solides.
Or, l’armée Ukrainienne a perdu une large partie de ses forteresses d’avant-guerre et doit combattre depuis des positions improvisées ou construites à la hâte. Elle a des restes, mais de moins en moins.
D’ailleurs, sur le front aérien, les Russes utilisent désormais des KH69, un missile équivalent à nos scalp, mais avec 320kg d’explosifs, une arme de plus dans leur arsenal déjà bien fourni.
On le constate aussi, les sorties offensives avec des missiles de croisière de la part de l’aviation ukrainienne diminuent. Manque de cibles ? De vecteurs ou de munitions ? Aucune information n’est disponible, mais le ciel semble prendre parti.
Vous rappelez-vous ce vieil adage : Pour ce que nous allons recevoir, puissions nous être reconnaissants ? Phrase ironique bien sur prononcée avant les bombardements d’artillerie pour se donner du courage.
Gageons le, les ukrainiens vont avoir de quoi, mais peut-être manqueront-ils d’humour après deux ans d’une guerre ou chaque mois leur apporte toujours davantage de mauvaises nouvelles.
La guerre électronise est d’ailleurs l’un de ces points où les kits anti drones russes semblent réduire les pertes à un seuil acceptable pour leur permettre des offensives. La réciproque ne semble pas vraie. Sur ce front, l’OTAN continue à pouvoir faire voler ses appareils de reconnaissances grâce à sa « Neutralité », ça sert de ne pas être cobelligérant, mais peut-être devrions nous rappeler à nos dirigeants que fournir des informations aux Ukrainiens pourrait-être perçu comme une provocation. Nos avions aident à tuer des soldats russes, croyez le bien, ces derniers sauront s’en souvenir.
Peut-être ont-ils pour cette raison commencé à brouiller les signaux GPS autour de Kaliningrad.
Quand on joue aux idiots en Ukraine, il faut s’attendre à avoir une riposte. Avions, missiles, système électroniques modifient la signification des frontières et sans accords de coopérations entre les états, il existe désormais d’importantes possibilités de se nuire sans mettre un pied chez l’autre.
Peut-être aurait-il fallu y réfléchir avant de jeter aux orties les traités de la guerre froide. En tout cas, il s’agit du meilleur argument pour le plan de paix que j’avais proposé :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ukraine-proposition-de-plan-de-253411
Faute de cela, on pourra encore faire tuer des Ukrainiens. Enfin jusqu’au jour où une émeute dégénérera et balaiera le gouvernement de Zelenski. Une fin à la Mussolini de leur duce local serait sûrement la meilleure solution pour l’Ukraine et permettrait une catharsis du drame vécu par ce pays.
Il resterait alors aux occidentaux à vivre avec le désastre humain causé par notre incapacité à nous résigner. Nous venons d’ajouter une semaine supplémentaire de conflit avec fort peu de bonnes nouvelles pour l’Ukraine, dont nous finançons la destruction sans pouvoir lui offrir le moindre espoir de victoire.
1Au passage, ce type d’article m’énerve, le procédé qui consiste à noyer la mauvaise nouvelle dans un fatras de mensonge démontre l’incapacité occidentale à gérer les mauvaises nouvelles ! Il serait temps d’avoir des dirigeants capables d’assumer le réel, même si il est déplaisant !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/apres-retour-vers-le-futur-254135