Michel Festivi
Des agressions se sont multipliées ces quelques derniers jours en rapport avec les pratiques de l’islam. Une adolescente qui ne respectait pas le ramadan en Alsace s’est fait frapper dans un bus ; une autre jeune fille a été gravement molestée à Montpellier car elle s’habillait à « l’européenne » ; un afghan à Bordeaux a mortellement poignardé un musulman et blessé son comparse car ils buvaient de l’alcool, le jour de l’Aïd ; le gérant d’un magasin a fait la Une de l’actualité, menacé de mort plus de cent fois, car il avait osé refuser d’employer une femme voilée dans son commerce, les réseaux sociaux se sont affolés. Tout dernièrement un adolescent de 13 ans a été roué de coups pour avoir diffusé la vidéo « d’une jeune fille qui danse ». Sans parler du tabassage à mort d’un gamin de 15 ans, par deux frères qui ne supportaient pas que leur sœur corresponde avec ce dernier, et on pourrait multiplier les exemples.
C’est Gilles Kepel, universitaire et spécialiste de l’islam, qui avait pour qualifier ce genre de faits désormais récurrents, employé l’expression de « djihadisme d’atmosphère ». Il se refusait à évoquer « des loups solitaires » à juste raison. Pourquoi ? Car « ils ont été formatés, ils ont subi ... une mise en condition ». En Angleterre, 32% des musulmans veulent imposer la charia et 52% souhaitent rendre illégale toute représentation de Mahomet. Avec un premier ministre écossais d’un militantisme islamiste avéré, la Grande Bretagne prend une très mauvaise direction.
Dans un entretien au Figaro, Razika Adnani, qualifiée d’islamologue, va à l’essentiel « Les actes de violences que la France a connus... révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia... ». Car « c’est au nom de l’islam qu’on impose la charia ». Contrairement à tous les discours convenus et fallacieux de nos politiques, à de très rares exceptions près, le coran contient des sourates et des versets qui imposent un mode de vie et des relations humaines spécifiques, aux antipodes de nos mœurs et traditions, qui composent des règles qui font la charia.
Et d’enfoncer le clou pour tous ceux qui en France ne veulent pas comprendre et se bouchent les yeux et les oreilles « Pour les musulmans, l’islam n’est pas dissociable de la charia, c’est-à-dire de sa dimension juridique. ». Et de souligner, que la très grande majorité des pays musulmans pratiquent à des degrés divers la charia. Effectivement peu ou prou on applique la loi sur l’héritage qui veut qu’une fille aura moitié moins qu’un garçon, qu’une musulmane ne peut pas se marier avec un non musulman, ce faisant, la femme même majeure doit avoir un tuteur homme musulman, que la répudiation masculine est permise, que l’homme peut avoir quatre épouses et des concubines, qu’en justice il faut le témoignage de deux femmes pour égaler celui d’un homme, que la violence conjugale masculine est permise et acceptée etc...Toutes ces règles juridiques résultent du coran lui-même et sont appliquées avec plus ou moins de rigueur dans les pays musulmans selon que l’on se trouve en Tunisie, ou en Algérie, en Arabie Saoudite, au Pakistan, au Bangladesh ou pire encore en Iran ou en Afghanistan.
Et ce sont ces préceptes que des musulmans veulent voir appliquer en France et dans les pays européens. Et notre islamologue d’indiquer « L’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que dans l’espace privé. » La pression sociale est en effet considérable, il suffit de se rendre dans certains quartiers pour le constater. Pour s’en sortir, elle préconise, ce que l’on appelle de nos vœux depuis des lustres, la fermeté de l’état, sa totale détermination à lutter contre l’islamisme, je rajouterai la sévérité absolue des peines pénales contre ceux qui enfreignent la loi, l’expulsion systématique de tous les délinquants étrangers, la lutte drastique contre l’immigration surtout illégale. On n’en prend pas le chemin hélas.
Enfin, Razika Adnani appelle à en finir avec les idées totalement erronées, mais diffusées en permanence, en boucle, par nos médias, nos intellectuels, nos journalistes, nos politiques du moins très majoritairement : « Ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans » ou « ce n’est pas l’islam, mais l’islamisme ». Elle milite pour que les intellectuels musulmans proposent à leurs coreligionnaires un islam tourné vers la modernité, c’est-à-dire débarrassé de la charia et de toutes les règles juridiques. Cela n’est pas nouveau, mais chaque fois qu’une personnalité musulmane s’y est essayée elle a été au mieux rejetée et ostracisée de sa communauté, au pire, passée par le fil de l’épée, les exemples historiques abondent. Et elle revient sur le concept « d’islamophobie » qui n’est qu’un artifice des fondamentalistes et des Frères musulmans, pour stigmatiser et brider la pensée. Mais le problème est que contrairement à ce qu’elle indique à la fin de cet entretien, les autorités françaises n’ont rien compris au phénomène, ou ne veulent pas l’aborder ou le comprendre, et n’ont pas pris conscience de l’ampleur de la menace islamiste qui envahit et s’empare nos sociétés occidentales.
Très grave aussi, le linguiste Alain Bentolila vient de dénoncer que « dans certains quartiers, les filles se voient reprocher tout succès scolaire trop affiché ». Elles sont menacées, nous explique-t-il par « une police des mœurs », un peu comme en Iran ou dans d’autres pays musulmans. Oui décidément, la charia avance dans notre pays, mais les autorités regardent ailleurs. Forçons-les à voir et à agir, par notre vote du 9 juin par exemple.