Selon le parquet, deux mineurs de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue. « Ça fait plusieurs fois qu’ils agressent des personnes, toujours d’une extrême violence. Avec des haches, des bâtons, des battes de baseball, des barres de fer, a réagi le frère de la victime, Kelvyn, sur BFM TV. Une bande de barbares qui s’amusent à détruire la vie des gens […] C’est vraiment inhumain, l’état dans lequel ils l’ont laissé agoniser. »
Mais sur les réseaux sociaux, les habitants de Grande-Synthe sont loin de partager l’enthousiasme du maire. D’innombrables messages font, au contraire, le triste constat d’une ville gangrenée par l’insécurité. « Ça fait 15 ans que je vis à Grande-Synthe. La ville est devenue depuis quelques années une zone de non-droit où se mêlent trafic de stupéfiants, rodéos urbains, etc. », raconte Yan. « Que comptez-vous faire, Mr le Maire ? À Grande-Synthe, trop d’endroits sont dangereux », ajoute André. « J’y suis né et j'en suis parti il y a 15 ans et je ne regrette vraiment pas », tranche Pascal.
Face à l’afflux de messages contredisant la fable vivre-ensembliste, la mairie de Grande-Synthe a désactivé les commentaires sous sa vidéo Facebook. C’est plus prudent. L’essentiel est de sauver les apparences.
Haro sur la « fachosphère »
Très peu prolixe sur le profil des suspects ou sur l’explosion de la violence des mineurs dans sa ville, le maire socialiste de Grande-Synthe s’est, en revanche, empressé de publier un message à l’attention de ses administrés, les enjoignant à ne pas céder à « l'esprit de vengeance ». « Continuons à défendre le vivre ensemble dans notre ville. Continuons à œuvrer pour l'éducation, la bienveillance et la fraternité », a ainsi écrit Martial Beyaert, sur Facebook. Il a encore aggravé son cas, quelques heures plus tard, sur CNews, en martelant, contre toute évidence : « Grande-Synthe, c’est une ville où il fait bon vivre. C’est une ville où on sait vivre ensemble ! » Déni, quand tu nous tiens…
Critiqué pour son discours en décalage total avec le réel, l’édile a sorti les griffes, s’estimant victime de la « fachosphère ». « C’est un honneur de se faire attaquer par l’extrême droite et les fachos qui essaient de récupérer un fait divers, a-t-il réagi, sur X. Heureusement, les habitants de Grande-Synthe sont plus intelligents. »
Mais sur les réseaux sociaux, les habitants de Grande-Synthe sont loin de partager l’enthousiasme du maire. D’innombrables messages font, au contraire, le triste constat d’une ville gangrenée par l’insécurité. « Ça fait 15 ans que je vis à Grande-Synthe. La ville est devenue depuis quelques années une zone de non-droit où se mêlent trafic de stupéfiants, rodéos urbains, etc. », raconte Yan. « Que comptez-vous faire, Mr le Maire ? À Grande-Synthe, trop d’endroits sont dangereux », ajoute André. « J’y suis né et j'en suis parti il y a 15 ans et je ne regrette vraiment pas », tranche Pascal.
Face à l’afflux de messages contredisant la fable vivre-ensembliste, la mairie de Grande-Synthe a désactivé les commentaires sous sa vidéo Facebook. C’est plus prudent. L’essentiel est de sauver les apparences.
Jean Kast
https://www.bvoltaire.fr/grande-synthe-philippe-22-ans-tue-a-coups-de-hache-par-des-barbares/