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Ce qui cloche…

Plus d’un spécialiste, à l’issue des dernières législatives, renvoie dos à dos plus ou moins toutes les formations politiques, pour leur impéritie, mélange d’incompétence de certitudes fragiles. Au Rassemblement National, Bardella a esquissé un début de constat sur la légèreté avec laquelle ils ont sélectionné leurs candidats. Mais il n’y a pas que cela. Ce débat sur les postes interdits aux binationaux est une question parfaitement légitime, mais qui n’a rien à faire dans un débat électoral. Les raisons sont très nombreuses pour sanctuariser certains postes à responsabilités pour des Français dont on est parfaitement sûr. L’affaire Harpon, avec un musulman radical au sein même de la préfecture de police et plus loin, l’affaire de la bombe atomique pakistanaise, construite par un ingénieur musulman formé en Europe et avec qui justement, on avait laissé accès aux informations les plus secrètes. La France détient une force de dissuasion nucléaire et il est bien entendu qu’on ne saurait prendre le risque de la laisser à des binationaux dont on n’est pas sûr de la loyauté. On a bien un fiché S à l’assemblée nationale. Sans parler des responsables et élus qui font du communautarisme à tour de bras. D’ailleurs en Algérie et partout ailleurs aussi, certains postes ne sont pas ouverts aux binationaux, mais en Algérie, cela ne semble pas poser de problème aux gauchistes d’ici, ouvertement soutiens des terroristes musulmans, palestiniens par exemple. Mais c’est le genre de question sensible qui s’aborde en sous main, une fois élu, et pas dans le cadre d’une campagne électorale.

Bardella a pris un peu la grosse tête, parlant parfois sur le mode Hollande, « moi président ». Il a fait du « moi premier ministre ». Il n’a pas l’âge, Attal non plus, pas l’expérience, pas les études. Il aurait dû faire plus de « nous » et moins de « je », on se demande qui l’a conseillé ? A trente ans, quand on n’a aucune expérience et que tout le monde le sait, le moins que l’on puisse faire est de le reconnaître et de compenser par des « j’ai de bons conseillers et je sais les écouter ». Ceci alors que nous sommes échaudés par un président trop jeune, sans expérience de la vie de monsieur tout le monde, qui n’écoute personne, avec les résultats que l’on connaît.

A gauche, c’est encore pire, pas de programme et encore moins validé par un quelconque économiste. Un seul mot d’ordre, le « RN, c’est dangereux ». On se demande bien ce que le RN pourrait faire de pire que ce qu’a fait Macron qui a piqué, confiné et ruiné. Mais à gauche, on va plus loin en menaçant les Français de tout casser, de tout détruire et même de s’en prendre physiquement à ceux qu’ils appellent « les fachos », en réalité des villageois de province, solvables, bien insérés dans la société et avec des casiers judiciaires vierges. Contrairement aux hordes barbares qui déferlent depuis des décennies, foutant le feu et cassant du flic. Au moins, l’extrême gauche est apparue dans toute sa splendeur, raciste, antisémite, violente et maniant l’intimidation. Les méchants, ce sont eux en fait.

Du côté des partis qui se disent de « gouvernement », même amateurisme, allant une fois vers le RN, avec il est vrai pas mal d’idées communes, une autre fois vers cette extrême gauche infréquentable. Xavier Bertrand et quelques autres, appelant carrément à voter à gauche voire à l’extrême gauche, on rêve. Comment vont-ils faire avaler cela à leurs électeurs historiques ? Mais surtout, on n’est pas capable de sortir de la dictature de la gauche. Cette gauche qui décide de manière autocratique de qui a le droit de se présenter, de qui est républicain, de qui a le droit de parler dans un micro… sinon on le menace et on lui casse la gueule. Pas un pour inverser la tendance, discuter pied à pied, pour expliquer que la gauche n’a pas le monopole de la bonne conscience qu’elle s’arroge. On a bien compris, pour ces troupes hystérisées, ne sont des démocrates que ceux qui pensent comme eux.

Alors certes, le RN a aligné des tocards, mais la gauche aussi. Certains tocards du RN ont été maladroits, mais les tocards de la gauche aussi, seulement avec ce monopole arrogé de la « bonne conscience », on ne parle que des tocards du RN. Les gens de droite, sur injonction de la gauche, se doivent d’être exemplaires, de répondre en mots choisis, de rester dans le débat courtois, tandis que la gauche, bien pensante, peut à loisir, taper, cogner, insulter, menacer sans retenue, elle est du « bon côté », donc elle a le droit. Et à droite, on se laisse faire, on ne porte pas plainte. Les paroles haineuses, violentes, antisémites, antiflics, passent crème. Les destructions, incendies, intimidations, ne sont pas poursuivis. La gauche jouit de fait d’une totale impunité, se permet tout et n’importe quoi, sans qu’il ne se passe rien. Là où un type du RN, ou même des Républicains, se permettant le dixième de ce que se permettent les plus agités, à gauche, se retrouverait devant un tribunal. Les gauchistes, comme Marine Tondelier, peuvent énoncer des contre vérités ou manier le déni de réalité, comme sur les auteurs ultra-majoritaires de la délinquance par exemple, personne ne le reprend et si d’aventure un journaliste le faisait, ces gens de gauche montent le ton et tout le monde s’écrase sur les plateaux télés, devant l’hystérie, toujours affleurante de ces gens qui se croient au dessus des principes qu’ils énoncent eux mêmes.

Une bataille du professionnalisme et de la communication est devant les candidats de droite. Réfuter les certificats de bonne conscience décernés par la gauche et la mettre devant ses réalités en permanence. Ce qu’ils appellent la « libération de la parole raciste » n’est jamais que l’énoncé de la réalité parfaitement vérifiable, encore faut-il oser la dire et savoir la défendre. Très loin de la dangerosité supposée de la droite, c’est bien cette gauche violente qui détruit la place de la République en arborant des drapeaux palestiniens et du Maghreb qui fait peur, aux électeurs, aux instances européennes, aux délégations sportives qui vont arriver chez nous pour les Jeux-Olympiques. En réalité, le monde éberlué regarde cette place de la République, à des lieues de ce qu’ils connaissent de la France.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2024/07/11/ce-qui-cloche/

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