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Détruire le virus woke : la déclaration de guerre d’Elon Musk qui tombe à pic

capture d'écranX
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« Mon fils Xavier est mort, tué par le virus de la culture woke [...] J'ai juré de détruire le virus de la culture woke après cela. Et nous faisons des progrès », affirmait Elon Musk, à Jordan Peterson, psychologue clinicien, professeur émérite de l'université de Toronto et adversaire farouche de la théorie du genre et du wokisme totalitaire « façon Justin Trudeau », dans un entretien au Daily Wire, le 22 juillet.

Des jeunes manipulés, la preuve avec le spectacle des Jeux olympiques

Des paroles qui achèveront très certainement de classer définitivement le fantasque patron de SpaceX et Tesla dans les rangs « des droites conservatrices et radicales ». Volontairement provocatrices (le jeune homme en question n'est pas mort au sens propre du terme), elles traduisent le désarroi d'un père dont l'enfant a décidé de changer de sexe pour devenir Vivian. « C’est diabolique. On prend des enfants qui sont bien en dessous de l’âge du consentement [...] il s'agit en réalité de mutilations et de stérilisations d'enfants », témoigne-t-il, faisant allusion à ces traitements hormonaux et chirurgicaux que nous dénonçons régulièrement dans ces colonnes, qui conduisent à l'ablation de seins et le charcutage d'organes génitaux de très jeunes individus aux États-Unis, en France et ailleurs.

« J’ai été trompé en faisant cela… les personnes qui font la promotion de cela devraient aller en prison », alerte le milliardaire, expliquant qu'à l'époque, victime d'un chantage au suicide par des médecins, il a cédé aux pressions : « On m’a dit que Xavier risquait de se suicider s’il ne faisait pas [l’opération] ».

Des manipulations en tout genre qui n'épargnent pas la jeunesse de France soumise à un lavage de cerveau distillé par une idéologie trans dévorante présente partout : à l'école, sous prétexte d'éducation à la sexualité, dans les médiathèques au moyen de séances de lecture aux tout-petits, dans la littérature jeunesse, dans les films, le sport et les spectacles. Dernier exemple en date : la christianophobe parodie de la Cène lors de l'ouverture des Jeux olympiques et ce détail passé relativement inaperçu de la très subversive participation au spectacle de drag-queens et trans d'une toute jeune fille. De quoi trouver une profondeur particulière aux propos d'Elon Musk - qui a qualifié la parodie « d'extrêmement irrespectueuse pour les chrétiens » -, quelques jours plus tôt...

Elon Musk extralucide ?

La prise de conscience du génial patron de la Silicon Valley des ravages du progressisme ne date en réalité pas d'hier. Dès sa prise en main, en janvier 2023, du réseau social X, ce fervent partisan de la liberté d'expression sans condition supprimait la censure liée à l'idéologie trans, redonnant la parole, sur X, à Donald Trump, banni des réseaux depuis l'attaque du Capitole. En 2022, déjà, il s'attaquait à la très idéologisée Wikipédia (qu'il finançait, jusque-là) rebaptisée « Wokipédia » pour l'occasion et à laquelle il affirme, désormais, ne plus « faire confiance » parce que « gérée par des gauchistes d'extrême gauche, ces derniers temps ».

À Rome, en décembre 2023, après son soutien au très conservateur Ron DeSantis, Musk, qui confesse avoir voté Biden contre Trump, s'affiche aux côtés de Giorgia Meloni à l'occasion de la fête annuelle de Fratelli d'Italia, son propre fils dans les bras, et encourage les Italiens à « faire plus d’Italiens pour sauver la culture d’Italie ». Tout en pourfendant l'immigration qui « n'est pas la solution à la crise démographique ».

Elon Musk : un conservateur transhumaniste ?

Côté vie privée, Elon Musk montre personnellement l'exemple et affiche le palmarès d'un père de famille extra-nombreuse : 11 enfants (12 depuis juin, selon le magazine Vanity Fair), conçus avec trois mères différentes et selon des méthodes pas toujours très traditionnelles, puisque deux d'entre eux sont nés par mère porteuse. Dont un fils affublé d'un prénom des plus déroutant : X Æ A-124, rebaptisé par la suite X Æ A-XII « en réponse à l'interdiction par la juridiction californienne d'utiliser des chiffres dans un prénom », selon le National Post.

Ce qui nous ramène inexorablement vers le projet transhumaniste du fantasque Elon Musk qui rêve de mourir sur Mars et ambitionne d'implanter des cellules cérébrales Neuralink pour réparer l'homme et l'augmenter. La première expérience sur un humain a été réalisée ce mois de janvier 2024. Une porte d'entrée vers un basculement de civilisation aux contours angoissants auxquels le milliardaire annonce vouloir poser certaines limites. En témoigne son ralliement à la pétition d'une centaine d'experts pour demander un moratoire sur le développement de cerveaux numériques, alertant le monde entier sur les dangers de l'intelligence artificielle.

En attendant l'avènement du nouveau monde, Elon Musk a décidé de soutenir activement et financièrement la campagne de Donald Trump. Le candidat à la Maison-Blanche peut compter sur cet allié géant, courtisé par les puissances financières et ennemi juré du virus woke. Un profil dont manque cruellement et urgemment la France ; la preuve avec cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.

Sabine de Villeroché

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