La communauté afrikaner d’Orania anime depuis un certain temps, un organisme interne appelé OAB, c’est à dire l’Orania Aandeleblok (le bloc des actions partagées), ce qui correspond peu ou prou à une sorte d’agence de développement de l’embryon de volkstaat et c’est cette agence de développement qui détient le territoire d’Orania. Or ce territoire se partage en secteur urbain (la ville d’Orania proprement dite) et secteur rural où se trouve des plantations (notamment de noix de pécan), des fermes, des bassins d’oxydation pour l’industrie d’Orania (l’enclave fabrique, par exemple, son propre aluminium), un golf, le cimetière et des secteurs plus désertiques.
Le conseil de développement d’Orania veut actuellement pouvoir disposer de foncier viabilisé pour étendre son secteur urbain. Pour cela, il devra sacrifier quelques parcelles agricoles. En prévision, il a dû lancer, selon les lois sud-africaine, une étude d’impact globale, qui comprenait, entre autres, une étude de la faune et de la flore, une étude paléontologique, une étude de la biodiversité aquatique et une étude d’histoire culturelle. Rien que ça ! L’étude en question a été réalisée et remise au ministère sud-africaine de l’Agriculture. La réponse est attendue pour octobre prochain.
Le but d’Orania est d’attirer des entreprises dans l’embryon de Volkstaat et d’être prêt en cas d’afflux massif d’Afrikaners fuyant l’insécurité et le racisme anti-blanc de la société sud-africaine dominée par les Noirs.
Orania affiche, chaque année depuis 3 ans, un taux de développement de 12 à 15%.
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
https://www.breizh-info.com/2024/07/31/235971/afrique-du-sud-orania-prevoit-ses-futures-extensions/