Mélenchon, jamais à un boniment près, à la tête de ses quelques dizaines de milliers de militants dans les rues de France, explique qu’avec la nomination de Barnier, on vole aux Français leurs élections. Il est dur de la comprenette ce monsieur, comme ses prédécesseurs, Mao, Staline, Polpot, Castro, grands génocidaires de leurs propres peuples, devant l’éternel, pour leur bien et au nom de l’imposition d’une doctrine inhumaine à laquelle vous devez forcément adhérer, faute de mériter la mort, que le bourreau du Politbureau s’auto-légitime, puisqu’il est le petit père du peuple. Ces gens de gauche, toujours au nom du bien, voulaient imposer Lucie Castets, la fossoyeuse des finances de la ville de Paris, au prétexte également que les Français l’auraient voulue… ah bon ? Le petit Manès Nadel, syndicaliste lycéen, 16 ans, qui n’a jamais voté, qui sait déjà tout sur tout avant d’avoir commencé à travailler, qui bénéficie évidemment d’une audience surdimensionnée dans les médias au regard de ses 3500 militants sur une population de 2,43 millions de lycéens, explique lui-aussi : »Nous avons voté l’exact contraire de ce que représente Michel Barnier, qui a été nommé contre la volonté populaire. »
Il sont aussi mauvais démocrates que mathématiciens et il faut leur rappeler sans cesse les règles d’une démocratie pour laquelle il ne sont décidément pas faits. Oui, l’élection a été volée aux Français qui majoritairement, ont voté pour le Rassemblement National, avec plus de 10 millions de voix. Elle leur a été volée une première fois, par justement ces gens qui hurlent au vol, mais qui ont bénéficié de voix de droite, lors d’un barrage républicain idiot, que beaucoup regrettent déjà et qui a permis de faire élire des gens de LFI qui curieusement, lors du second tour, se sont abstenus de dire qu’ils ne voulaient pas des voix de droite. Tant que c’est pour glaner des postes bien rémunérés, ça passe, mais quand il s’agit d’écouter ce qu’ils ont à dire, c’est autre histoire, le boycott est de principe… toujours la démocratie vue par les gens de gauche.
Et les Français se sont fait voler les élections, une seconde fois, par l’État lui-même cette fois, qui a pondu un système alambiqué de la représentation populaire, dans lequel un électeur du 93 pèse plus lourd qu’un électeur de la Creuse, ce qui permet que la formation arrivée première en nombre de voix, se retrouve troisième en termes de représentation. Non seulement c’est du vol, mais en plus, c’est de la triche.
Mélenchon et la gauche n’ont pas compris donc, qu’ils n’ont pas gagné cette élection et que le peuple ne les suit pas. Ils veulent plus de migrants, plus d’islam, la France n’en veut pas. Ils veulent plus d’impôts, la France n’en veut pas. Ils veulent plus de contraintes écologiques, les Français n’en veulent plus. Eux mêmes, ces gauchistes, font le grand écart, défendent les LGBTQ, mais défendent aussi l’islam radical qui déteste les LGBTQ. Défendent les droits des femmes, mais défendent aussi leurs amis volontiers polygames et qui voilent leurs femmes. Défendent l’accueil de migrants afro-arabes, mais ne défendent plus le prolétariat local. Se disent anti-fascistes et se corrompent avec les pires antisémites du moment, rendus fous par la guerre israélo-palestinienne. Se pavanent avec les drapeaux palestiniens mais crachent sur les drapeaux français. Ils ne sont plus la gauche jauressienne, mais un ramassis de braillards défendant des intérêts contradictoires et se croient soutenus par le peuple de France parce qu’ils sont les plus nombreux à brailler dans la rue.
Qui pourrait affirmer qu’en face, ceux qui se font traiter d’extrême droite par la pseudo-gauche médiatique, sont tous des fascistes, nostalgiques de l’Occupation allemande ? Personne. Ce sont juste des gens qui veulent pouvoir travailler pour un salaire décent, pouvoir sortir le soir sans se demander s’ils vont se faire agresser, qui veulent pouvoir partir en vacances sans qu’à leur retour leur maison soit squattée, qui veulent pouvoir mettre leurs enfants dans une école où on apprend à lire écrire et compter, sans l’intervention du lobby LGBT ou des militants « Pour la planète ». Mais non, la gauche bien-pensante leur explique : refuser de voir ses enfants mourir égorgés au cri de Allah-Akbar, c’est raciste, refuser de donner sa maison à des migrants, c’est raciste, porter plainte quand on est cambriolé par des gangs d’étrangers, c’est raciste, refuser de laisser entrer des bandes de racailles dans une fête privée, comme à Crépol, c’est raciste… et ainsi de suite, on peut aller loin comme ça.
La France commence à prendre conscience qu’elle veut un genre de démocratie sociale-libérale, en fait du gaullisme. Une nation qui innove, qui produit, qui entreprend, qui instruit, une droite du travail et du mérite. Mais elle veut aussi une France qui ne laisse pas tomber ses plus fragiles, le gaullisme social. La France veut aussi retrouver sa souveraineté, se fixer ses propres règles et ne pas avoir à ployer sous celles de Bruxelles. Et enfin, la France veut de la sécurité et il faut bien le dire, ces étrangers que la gauche nous propose sont sur-représentés dans la délinquance, au point qu’il a fallu casser tous les thermomètres pour que cela ne se voit pas trop et pourtant, cela se voit comme le nez au milieu de la figure. On l’a constaté lors des jeux olympiques qui ont déplu à cette gauche qu’on n’a plus entendue pendant 15 jours : les Français aiment leur pays, aiment leurs champions, aiment leurs régions et aiment leur capitale quand elle est sûre, comme elle l’a été pendant les jeux, alors que le reste du temps, elle est livrée aux communautarismes les plus violents. Pour être de leur gauche, il faut obligatoirement détester son pays.
Ces gens de gauche qui défilent bruyamment ne représentent, quoi qu’ils disent, pas grand monde à l’échelle du pays et si les gens de droite et du RN ne boycottent pas Barnier par principe, alors que son passif le mériterait largement, ce n’est pas parce qu’il est l’un des leurs, mais parce que ce sont eux les vrais démocrates : avant de le censurer, ils attendent de savoir ce qu’il va dire et ce qu’il va faire, ce qui est bien le moins, en République.
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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