Les escrologistes ne veulent pas entendre parler du rôle du soleil et des nuages dans les variations climatiques naturelles et pourtant…
De 1983 à 2022, la couverture nuageuse en Europe a baissé et le nombre d’heures de soleil augmenté de 20%. Selon les témoins de Céhodeuh ça joue zéro sur la température. Ils vivent dans une dystopie totale. C’est vraiment une grosse secte.
https://climate.copernicus.eu/esotc/2022/clouds-and-sunshine-duration
- En 2022, l’Europe a connu sa durée d’ensoleillement la plus élevée et sa deuxième couverture nuageuse la plus faible jamais enregistrée.
- La durée d’ensoleillement a été plus élevée que la moyenne dans certaines régions d’Europe occidentale et centrale.
- L’importante anomalie annuelle positive de la durée d’ensoleillement provient principalement d’un ensoleillement supérieur à la moyenne au cours du premier semestre de l’année.
- Les valeurs de l’année sont cohérentes avec les tendances prononcées vers plus d’ensoleillement et une couverture nuageuse plus faible observées au cours des quatre dernières décennies.
La nébulosité et la durée d’ensoleillement sont des variables climatiques très importantes pour de nombreux secteurs, comme les énergies renouvelables et le tourisme, ainsi que pour la société dans son ensemble. Ces deux variables sont observées depuis la fin du XIXe siècle, d’abord à l’œil nu et à l’aide d’instruments simples au sol. Depuis le début des années 1980, les observations par satellite permettent d’obtenir des estimations spatialement complètes de ces variables, couverture nuageuse, rayonnement solaire de surface et la durée d’ensoleillement. Les données satellitaires révèlent que la durée moyenne d’ensoleillement en Europe en 2022 était la plus élevée des 40 dernières années, tandis que la couverture nuageuse était la deuxième plus faible.
Couverture nuageuse
Figure 1. (À gauche) Anomalies annuelles de la couverture nuageuse européenne (%) de 1983 à 2022, par rapport à la moyenne de la période de référence 1991-2020. Les anomalies concernent uniquement la zone continentale européenne1. (À droite) Anomalies annuelles moyennes de la couverture nuageuse (%) pour 2022, par rapport à la période de référence 1991-2020. source des données : CLARA-A2.1 CDR/ICDR. Crédit : EUMETSAT CM SAF.
En 2022, la nébulosité a été la plus faible dans certaines régions de l’ouest et du sud-est de l’Europe, avec des valeurs généralement comprises entre 7 et 12% inférieures à la moyenne, et jusqu’à 16% inférieures à la moyenne dans certaines régions, notamment les Alpes et le sud de l’Italie. En revanche, la nébulosité a été proche ou légèrement supérieure à la moyenne sur la péninsule ibérique et l’extrême-est de l’Europe.
Durée d’ensoleillement
En 2022, l’Europe a connu sa plus longue durée d’ensoleillement depuis la période 1983-2022, avec 130 heures d’ensoleillement de plus que la moyenne, ce qui correspond à une couverture nuageuse faible. Cette valeur a battu le précédent record de 118 heures au-dessus de la moyenne, en 2020, et est nettement supérieure aux 31 heures au-dessus de la moyenne enregistrées en 2021. Comme pour la couverture nuageuse, la grande anomalie positive pour 2022 est cohérente avec la tendance prononcée vers une durée d’ensoleillement plus longue observée au cours des quatre dernières décennies.
Anomalies mensuelles
Figure 3. Anomalies mensuelles de la durée d’ensoleillement (heures, ligne orange continue), du rayonnement solaire de surface (W/m2, ligne rouge en pointillés) et de la couverture nuageuse (%, ligne grise continue) en 2022 pour les zones terrestres européennes, par rapport à leur moyenne respective pour la période de référence 1991-2020. source des données : CM SAF SARAH-2.1 et CLARA-A2.1. Crédit : EUMETSAT CM SAF. image haute résolution
«Cette situation coïncide avec l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe et des conditions de sécheresse généralisées en Europe, correspondant à peu près aux zones qui ont connu des anomalies de rayonnement solaire plus élevées».
source : Patrice Gibertie