La presse française et les instituts de sondages ne se sont pas « trompés », comme le racontent les analystes, à propos de l’élection américaine et de la victoire de Trump. Ils sont simplement dévoilé leur vraie nature. Ils ne sont ni presse, ni instituts de sondages, ils sont influenceurs et ils ont usé de leur poids médiatique, largement subventionné, pour tenter de nous imposer Kamala, de manière à perpétuer leur idéologie du moment, une gauche dévoyée, devenue woke. Ce faisant ils n’ont pas compris que ce ne sont pas les Français qui élisent le président américain et à les voir et les entendre, on avait l’impression que si. Ils pourraient faire un mea-culpa ? Pensez-donc. Ils se remettent en ordre de marche pour débiter avec des airs sentencieux, les pires prédictions et les pires traits de caractère pour les années à venir de la présidence Trump. Ils comptent quoi, ce faisant ? Faire annuler l’élection américaine par les électeurs Français ? Convaincre les Français qu’une part de nationalisme à la Trump ne serait pas bonne pour eux ?
Trump serait « isolationniste ». A-t-on entendu cet homme remettre en cause les échanges internationaux ? Non. Vouloir réguler ces échanges, faire en sorte que les marchandises fabriquées par des presque esclaves ne se retrouvent pas en concurrence avec les mêmes marchandises, fabriquées par des Occidentaux, serait de l’isolationnisme ? Quant à perpétuer une forme de domination américaine sur le monde, ce ne sera tout simplement plus possible. On aurait pu attendre de cette gauche, un genre d’examen de conscience, qu’elle se demande ce qu’elle a bien pu rater pour ne pas être réélue, alors qu’elle est si séduisante et qu’elle a un si bon bilan… Mais non, pas le moins du monde. Pour Attali, l’Amérique n’est plus une démocratie. Bien sûr, la démocratie, c’est quand on vote pour le candidat imposé, on avait bien compris comme cela.
Et notre De-Villepin, l’auto-proclamé spécialiste des questions internationales, d’expliquer que le problème de Trump est qu’il ne respecte pas les « règles ». Quelles « règles » ? Mais celles que lui et ses amis ont édictées évidemment. Oui Dominique, c’est ce qui s’appelle banalement l’alternance politique. Qu’un nouveau président, avec d’autres méthodes, ne respecte pas les règles édictées par son prédécesseur issu de l’autre bord politique, c’est normal. Il va même les changer, c’est cela, la règle démocratique.
Et tous ces brillants commentateurs de la gauche-woke d’expliquer que Trump, c’est Hitler, qu’il va aux péripatéticiennes et qu’il est psychiquement dérangé… parce qu’en Europe nous n’avons ni gros beaufs, ni cocaïnomanes, ni pédophiles, ni profils psychologiques borderline dans notre personnel politique, que des gens honnêtes, solides et d’aplomb… bien sûr.
Tout est dans la même veine.
On ne peut pas en avoir assez de la propagande arc-en-ciel, qui impose la famille homoparentale comme une normalité et même une forme de supériorité intellectuelle, sociale et philosophique. Non, vouloir une famille ordinaire, non métissée, avec des enfants qui ne vont pas changer de sexe à l’âge de dix ans, c’est forcément réactionnaire.
Ne pas se jeter sur une voiture électrique, ça ne peut pas être parce qu’on en a pas les moyens, c’est juste parce qu’on est un dangereux négationniste du réchauffement climatique.
La xénophobie, c’est quand on ne veut pas de migrants. Qu’ils égorgent, violent, tuent, cassent, incendient, n’est même pas une considération envisageable, il faut accueillir tout le monde, c’est comme ça. Mais les tenants de cette idéologie n’en accueillent jamais chez eux.
Ne pas vouloir continuer une guerre sans fin en Ukraine, ça ne peut pas être un désir de paix et de voir s’arrêter la ruine de nos économies, c’est être un infâme pro-russe.
Ne pas trouver glamour le port du voile dans l’espace public national, ce n’est pas refuser qu’arrive en Europe l’oppression des femmes que l’on combat en Iran ou en Afghanistan, c’est forcément de l’islamophobie.
Et ainsi de suite. Cette gauche-woke assène en permanence une inversion totale des valeurs, devenue totalement inhumaine et accuse ceux qui voudraient un peu plus de liberté et un peu moins de soumission, d’appartenir à l’extrême droite. Comme c’est facile… à l’évidence, l’élection en 2024 de Trump, par le peuple américain dans toute sa diversité, semble incompréhensible à cette gauche. Il est macho ? Les femmes ont voté pour lui en nombre. Il est xénophobe ? Les immigrés latinos et les noirs ont voté pour lui en nombre. Il est milliardaire ? Les gens modestes ont voté pour lui en nombre. Il faut trouver moult arguments alambiqués pour expliquer ces non-sens. Trump ne peut pas être simplement bon et efficace, il y a un truc. Quand ils se font berner par les belles paroles de Trump, ils n’ont rien compris. Mais quand ils se font berner par des discours catastrophistes sur le Covid, le climat, le vivre ensemble, ce n’est pas qu’ils se sont fait avoir, c’est qu’ils sont « intelligents ». C’est curieux que tant « d’intelligence » ne recueille plus que 17 % d’opinions favorables en France. La réélection de Trump en 2024 montre aussi qu’en 2020, les soupçons de triche étaient fondés. Pourquoi les électeurs n’auraient-ils pas revoté pour homme dont ils disent en 2024 que quand il était au pouvoir, tout allait bien mieux ?
Les options économiques de Trump ne sont après tout que bien basiques, keynésiennes. Renforcer sa consommation intérieure, augmenter le pouvoir d’achat des classes moyennes, vouloir élargir la quantité de population accédant à la classe moyenne par le travail, vouloir rapatrier au pays des industries parties dans les pays à bas coût, servir sa propre population laborieuse avant de nourrir les pique-assiettes, promouvoir des autosuffisances alimentaire, énergétique, médicale, militaire… qu’y aurait-il là dedans d’inconcevable ? C’est très gaulliste en plus et au RPF, nous avons à peu près les mêmes ambitions pour la France. C’est bien la base. L’entrepreneuriat, le travail, l’innovation, consolider sa production, sa consommation, ses enseignements, ses approvisionnements intérieurs, avant de se lancer à l’international, est le B-A-BA de l’économie d’un pays et pour l’avoir oublié, en Europe, nous avons tout perdu, ou presque. Il va être urgent de reconstruire ce que nous avons perdu en 40 ans d’errance idéologique.
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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.