La coalition du Parlement européen, suite aux élections, s’est bâtie entre le PPE, les sociaux-démocrates et Renew avec un soutien mesuré des Verts. Cette majorité, qui a permis de reconduire Von der Leyen à la tête de la commission, connait une alternative. Le PPE s’allie avec les trois groupes de droite nationale selon les textes à adopter.
Cette coalition s’est manifestée à l’occasion d’une résolution sur le Venezuela refusant de reconnaître la victoire de Nicolàs Maduro. Cette coalition s’est à nouveau reformée en octobre pour un amendement au budget européen finançant les murs à la frontière.
Le PPE négocie avec le groupe CRE de Meloni, qui fait ensuite la passerelle avec les Patriotes d’Orban et Bardella et l’Europe des nations souveraines, qui rassemble les autres droites.
Les candidats aux postes de commissaires doivent se faire confirmer individuellement par le Parlement européen. La désignation en tant que vice-président de la Commission de l’Italien Raffaele Fitto, qui ferait entrer le CRE de Meloni dans les institutions, fait débat. Pour éviter un rejet, le PPE menace de s’opposer à la vice-présidente sociale-démocrate espagnole, Teresa Ribera.