En ce jour dédié aux violences faites aux femmes, il est bon de regarder la France dans son ensemble et la répartition de ces violences, département par département. Les départements arrivant en tête des violences faites aux femmes sont le 62, le 93 et le 13. Nous avons également les départements du grand-est, la région de Strasbourg, ceux du pourtour marseillais, ainsi que Lyon et le pourtour lyonnais. Dans sa région de lectorat le Dauphine-Libéré évoque ses propres chiffres. En Isère et dans le Vaucluse, le nombre de violences atteint respectivement 10,1 et 10,2 victimes pour 1 000 habitantes. La situation est encore plus dramatique dans les Hautes-Alpes et la Drôme, avec 11 victimes pour 1 000 habitantes dans les Hautes-Alpes et 11,4 victimes pour 1 000 habitantes dans la Drôme. Et dans les Alpes-de-Haute-Provence, le taux de victimes de violences conjugales enregistrées est de 12,6 pour 1000 habitantes. Au niveau national, c’est le Pas-de-Calais qui est en tête de ce classement de la honte : plus de 15 victimes pour 1 000 femmes en 2023. Suivi de près donc, par le 93 et le 13.
En réalité, il y a une dimension « culturelle » évidente à ce fléau, mais dont il faut bien se garder de parler. On peut sans trop de difficulté s’amuser à chercher dans Google quelques cartes de répartition des différentes formes de délinquances et de répartition d’une certaine catégorie de population, pour s’apercevoir qu’elles se superposent à peu près. Raison pour laquelle la plus grande prudence est de mise pour évoquer un sujet qui pourrait vite devenir fâcheux, si on prend en compte les profils fréquents des agresseurs. Raison pour laquelle il est très difficile de dresser un état des lieux, raison pour laquelle aussi, moins d’une dizaine de pour cents de ces agressions donnent lieu à des plaintes. Et pourtant, les victimes sont capables de ressortir dix ans après, un tweet salace de Gérard Depardieu, mais uniquement dans ce cas là. Et les féministes les plus virulentes de soigneusement botter en touche quand il s’agit de décrire les agresseurs du métro parisien par exemple.
Au RPF, bien qu’il soit très difficile de creuser en direction des profils majoritaires dans toutes les formes de délinquances, nous avons demandé à plusieurs reprises que soient instaurées des statistiques ethniques de la délinquance, ceci afin de faire le tri entre les braillards des deux bords, ceux qui incriminent et ceux qui dédouanent, et d’adopter une base de données scientifiques fiables. Parce qu’un problème bien posé est déjà un problème à moitié résolu. On peut toujours s’indigner à partir d’un procès Pénicot hors norme, il sert aussi commodément à cacher une réalité quotidienne autrement plus prégnante que toutes les femmes subissent, dans les quartiers ou les transports en commun. Prétendre résoudre un problème de société en restant dans la correction politique est perdu d’avance. Ceux qui s’étaient avisés de dénoncer le nombre de femmes qui seraient encore en vie si les OQTF étaient exécutées n’ont pas été entendus, ont même été discrédités et pourtant c’est bien le seul chiffre fiable que nous ayons en la matière. Et donc on en déduit que pour rester dans la correction politique, le plus probable est que nos dirigeants préféreront toujours le sacrifice annuel de quelques dizaines de nos concitoyennes…
Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.