Nos ministres morts-vivants ne représentent qu’eux-mêmes et parlent au nom d’entités embaumées, avec un chef momifié qui radote son mantra : « Je suis le sauveur de la France. Sans moi, le pays irait droit au chaos ». Alors qu’il y est déjà.
Il se cramponne à son fauteuil, le grand escogriffe de Matignon. Marine le sait et en profite pour lui mettre la pression. Si son gouvernement était censuré, Barnier perdrait les attributs du pouvoir dont il a toujours rêvé : bagnole officielle, garde d’honneur, palais de la ripoublique, préfets dociles, fonctionnaires obséquieux, journaleux rampants.
Tout au long de sa vie, l’eurotocrate a espéré décrocher un premier rôle. C’est un mondain qui aime parader. Autant que le paltoquet. Mais il le montre moins car il a reçu une bonne éducation provinciale. Hélas pour lui, au théâtre des guignols, il n’a cachetonné que pour donner la réplique aux stars. Ce serait frustrant de partir sur un bide.
Un CV nickel mais autant de charisme qu’une endive bouillie
Né à la Tronche-en-Biais (ça ne s’invente pas) il a joué, jeune, avec toutes sortes de hochets ministériels : environnement, alimentation, réclamations, affaires européennes, prélude à son bâton de maréchal nous voilà : commissaire à Bruxelles. Mais seulement vice-président de la Commission. Toujours un rôle de second couteau. Toujours dans l’ombre de quelqu’un. Toujours le loufiat auquel on attribue une tenue pimpante à brandebourgs pour atténuer sa rancœur.
On ne lui a même pas été reconnaissant de ses entourloupes pour saboter le Brexit. Au congrès du parti complice de la forfaiture de Talonetto, voleur du référendum de 2005, il s’est classé troisième, loin derrière la Pécresse, archétype de la nullité satisfaite en politique.
Ce savoyard affectueusement surnommé « le crétin des Alpes » dans son propre parti aura 74 ans dans un mois. Des occasions de se refaire ne se représenteront plus s’il perd sa dernière mise, après avoir cru tenir la martingale imparable à Matignon.
Ni droite, ni gauche, tous contre lui ?
Malgré quelques concessions mineures au RN sur le budget, Barnier est assis sur un siège éjectable si la droite nationale et les islamo-gauchistes de l’Assemblée votaient « en même temps » la motion de censure. Or il est probable qu’il finira par lasser Marine avec ses atermoiements de démagogue madré. Car il est incapable d’imaginer les moyens, pourtant évidents, de faire des économies pour juguler les déficits et la dette.
Que la France cesse d’être la soupe populaire, l’asile de nuit, le bordel et l’hôtel dieu de tous les clochards de la planète… Que l’État réduise le nombre de parasites du secteur public et des para-administrations, et cesse de subventionner grassement une kyrielle d’associations de malfaiteurs acharnés à nous nuire pour imposer la charia.
Il devait sécher les cours de gestion à l’École Supérieure de Commerce de Paris. Les diplômés de cette business school à la française sont très prisée des entreprises. Seuls les plus nuls se rabattent sur l’administration après des entretiens d’embauche infructueux.
Pour garder sa place, il fait un chantage au chaos
Alors que le pays se trouve déjà dans une pagaille innommable, avec des politiciens piétinés par une ribambelle d’institutions scélérates non élues, des assassinats de rues quotidiens et des émeutes quasi permanentes… Avec une police paralysée, une justice impuissante prisonnière de ses dogmes, un système d’enseignement et de santé délabrés, des administrations sclérosées, viviers de cossards, et des services publics confisqués par des militants gauchistes… Le Barnier ose prédire le chaos si on le vire !
Mais que peut-il faire si on le garde confit dans un bocal ? Il ne propose aucune mesure concrète pour réduire un déficit public annuel de 6,1 % et une dette de plus de 3 300 milliards d’euros, soit 112 % du PIB, en constante augmentation. Certes, il n’en est pas responsable. Mais pendant toutes ces années où il sévissait à Bruxelles, garant paraît-il de l’orthodoxie financière, jamais il ne s’est permis de critiquer ces dérives, faisant passer son plan de carrière avant l’intérêt de la Patrie.
Et maintenant qu’il est le Salieri du Mozart autoproclamé de la finance, il prédit des tempêtes graves sur les marchés financiers et un cataclysme économique pour la France si le RN accédait aux commandes. Comme si l’impéritie de ses pairs n’était pour rien dans le désastre actuel.
Ces cuistres chantent tout va très bien madame la marquise !
D’ores et déjà, la France emprunte à des taux plus élevés qu’Athènes entre 2008 et 2015. Serons-nous comme les Grecs placés sous la tutelle implacable des néonazis de l’Eurocrature ? Le FMI, la BCE et Goldman Sachs nous imposeront-ils, comme à Rome en 2021, un Mario Draghi ? Un prétendu expert sans légitimité politique ni sens de l’intérêt commun.
L’asservissement de la France à la zone euro implique le respect des critères du traité scélérat de Maastricht, renforcés par les dispositions du Pacte budgétaire européen, un diktat supplémentaire asséné par les Boches, prenant effet à partir du 1er janvier 2013.
Selon cet oukase, le déficit public annuel d’un État ne devrait pas excéder 3 % du PIB. Nous en sommes à plus du double. La dette publique devrait rester inférieure à 60 % du PIB. Nous en sommes presque au double. Deux paramètres qui pourraient justifier la mise sous tutelle de notre pays en défaut de paiement à brève échéance.
Et pendant ce temps-là, au lieu d’essayer de réduire les déficits, on accueille, on finance et on soigne tous les déshérités de la planète, on casque pour les dommages que certains causent, on finance indirectement le terrorisme islamique, et on transfère des milliards sur le compte du nabot de Kiev dont Fripounette est tombé amoureux.
Le déclin inexorable de la France s’accélérera si on ne vire pas cette bande de truands
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nous avons un écart de 82 points avec l’Allemagne dans le ratio dette/PIB, alors qu’on évoluait autour de 40 avant Macronescu, le génie des Carapates. Nous subissons des taux d’emprunts qui n’ont jamais été aussi hauts, dépassant ceux de l’Espagne et du Portugal à l’acmé de leurs crises respectives.
On tient face aux marchés en tirant des traites de cavalerie. L’argent des Français est utilisé pour rembourser les intérêts des dettes accumulées, au détriment des services publics abandonnés dans un état de délabrement lent et inexorable. Et comme les caisses sont vides, on emprunte encore et encore à des taux usuraires pour rembourser la dette, en creusant davantage les déficits avant l’effondrement total.
Peu importe le destin personnel de Barnier. La question primordiale, s’il est dégagé, est de savoir quel remplaçant serait assez courageux pour élaguer à la tronçonneuse, façon Javier Milei, les branches pourries des baobabs obèses dans la jungle infernale des dépenses inutiles, injustifiées et parasitaires.
Sinon, il reste la solution ukrainienne : brader le pays à l’encan. Goldman Sachs, BlackRock, McKinsey, JP Morgan et autres ogres de Wall Street savent s’y prendre pour ne pas dilapider leur pognon et se payer sur la bête. Ils ont déjà réservé leurs fauteuils dans le coquet boudoir de Jean-Brichel.
Une chance de s’en sortir passe par la démission de Macron
Après, il appartiendra à l’ensemble des patriotes d’oublier leurs querelles de personnes et de chapelles, et de s’unir dans une vaste coalition (un comité de salut public ?) pour reconstruire la France au lieu de servir les ambitions des uns et des autres. En supprimant toutes les dépenses inutiles pour réinventer un budget en équilibre. Et en remplaçant les servitudes de fonctionnement au jour le jour par des investissements à moyen et long terme. Favorisant les équipements collectifs et la réindustrialisation.
Cela peut sembler utopique aujourd’hui. Mais il n’y a pas d’autre solution pour se donner une chance d’enrayer un déclin inéluctable. Mais il faudra faire vite. Car le point de non-retour est sur le point d’être dépassé.
Christian Navis
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