Tant que le Zygomyr pouvait compter sur l’appui inconditionnel d’un vieillard sénile qu’il avait réussi à circonvenir, il bombait le torse, haussait le menton et gonflait ses joues. Hissé sur des talonnettes, il adoptait une posture arrogante de chef de guerre conforme à sa vision d’histrion de télé réalité.
Mais aujourd’hui, les règles du jeu ont changé. Ce comédien rompu au numéro du pleurnichard de service, joue un nouveau rôle. Celui du pacificateur, humble et conciliant.
Intransigeant, il est devenu accommodant pour gagner du temps
Le petit clown de Kiev avait embobiné le grabataire de Washington et les corrompus de l’Eurocrature. Leur promettant une victoire qui, telle l’arlésienne, ne venait jamais. Vendant la peau de l’ours russe à tous ses donateurs pourvu qu’ils continuent à cracher au bassinet leurs milliards.
Le nain et ses sbires se sont outrageusement enrichis et ils commencent à craindre de devoir rendre des comptes. Non à leurs sponsors pour qui ça n’a rien coûté de dépouiller leurs compatriotes. Mais à leurs concitoyens pour ces centaines de milliers de morts inutiles, et tous ces estropiés, défigurés et traumatisés. Leur laissant un pays en ruines découpé et racheté en tranches par des banksters.
Le Zygomyr qui, jusqu’alors, avait exclu de la possibilité d’abandonner les territoires repris par les Russes en échange de la paix, s’est dit prêt la semaine dernière à accepter un cessez-le-feu sous conditions. Il réclame un ticket d’entrée immédiate dans l’OTAN (Organisation Terroriste Anti Nations). Et la possibilité de reconquérir à terme les provinces perdues. Comme si ce bouffon pouvait se permettre d’imposer ses vues. Dont ni les Russes ni les Américains ne veulent.
Avec Donald, les Ricains ne sont plus à la botte du nabot
Même si ses fonctions ne prendront effet que le 20 janvier, Trump vient de nommer le général à la retraite Keith Kellogg en qualité d’émissaire pour la paix entre l’Ukraine et la Russie. Celui-ci a un programme précis pour mettre fin à la guerre. C’est le plan que nous annoncions ici même, avant le triomphe de Trump, quand les médias menteurs du Nouvel Ordre Mondial clamaient en chœur qu’il n’avait aucun projet concret dans ses cartons.
Le général Kellogg est un fidèle de Trump dont il fut conseiller à la sécurité lors de son premier mandat. Toujours d’aussi mauvaise foi, les tricheurs qui n’ont toujours pas digéré la défaite de Kamala, affirment que son plan de paix s’inspirerait des propositions avancées en avril 2024 par le cercle de réflexion « America First Policy Institute ». Qu’espéraient ces abrutis ? Que les Républicains allaient s’aligner sur les Démocrasseux menteurs, tricheurs, truqueurs et voleurs ?
Les pourris de l’Eurocrature, qui ont effacé la trahison des accords de Minsk et les massacres des russophones du Donbass, peuvent toujours se lamenter. L’ancien général soutient à juste titre que l’aide militaire fournie à Kiev a permis de transformer un conflit frontalier en guerre de l’Occident contre la Russie, en utilisant l’Ukraine comme prétexte.
La conclusion logique de ce constat est qu’il appartient aux USA et à la Russie d’en finir avec cette guerre. En calmant les ardeurs bellicistes de l’Eurocrature. Sans s’occuper des revendications de l’Ukraine qui sont secondaires. Et dont le représentant n’est ni crédible, ni légitime.
Kellogg propose de conditionner une aide économique à l’Ukraine à son acceptation de négocier avec la Russie, traduite par un cessez-le-feu immédiat sur les lignes de front. Pour convaincre Poutine de ne pas pousser plus loin son avantage militaire, jusqu’à Kkarkov, Kherson et Odessa par exemple, l’émissaire de Trump suggère de reporter l’adhésion éventuelle de l’Ukraine à l’OTAN à une date ultérieure, indéterminée, pour mieux l’oublier. Pour le Kremlin, il s’agit là d’une ligne rouge.
Les Russes veulent la paix mais pas à n’importe quel prix
Pour mettre un terme aux combats, Kellogg envisage de diviser le territoire sur la base du tracé de la ligne de front. Une partition réaliste considérée comme un minimum par les Russes. Ainsi la Russie pourrait conserver les parties du Donbass et de la Novorosia qu’elle occupe actuellement.
Les beaux esprits qui n’hésitent pas à armer des néonazis, clament que cet accord va créer un précédent en Europe, en légitimant la conquête d’un territoire par la force. Alors que ces terres russes jusqu’en 1990, étaient assiégées et pilonnées depuis 2012 par les milices de Kiev. Sans que cela perturbe la digestion des donneurs de leçons.
Moscou contrôle environ 20 % du territoire ukrainien et les forces russes ont gagné du terrain ces dernières semaines, à une vitesse inédite depuis 2022, face à une armée ukrainienne très affaiblie. L’emploi du nouveau missile « Orechnik » en réponse aux tirs sur la Russie de vecteurs fournis par les États-Unis et le Royaume-Uni, pourrait être le prélude à une nouvelle offensive de grande envergure.
Le Zygomyr a claironné que l’Ukraine continuerait à revendiquer «diplomatiquement» sa souveraineté sur le Donbass et la Crimée, mais sans la fourniture d’armes, de matériels, de milliards de dollars et de conseillers militaires (comprendre mercenaires) cela restera un vœu pieux.
Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a prévenu les Otanesques qu’ils ne doivent pas compter sur un cessez-le-feu pour réarmer Kiev, dont les troupes sont en déroute. La Russie maintiendra ses forces en état d’alerte, prêtes à reprendre les hostilités à tout signe de déploiement de blindés, de soldats ou de nouvelles armes à moins de 100 km de la ligne de démarcation.
En cas d’escarmouches, les réactions seront immédiates et brutales. Car sachant à quel point les oligarques de Kiev sont fourbes, lâches et hypocrites, il y a fort à parier qu’ils entretiendront en douce une guérilla pour harceler les Russes et assassiner les russophones comme avant 2022.
Un autre point important du plan de paix de Keith Kellogg est de conditionner l’abandon des sanctions économiques à la cessation progressive des combats. C’est logique puisque la Russie pourrait se montrer plus gourmande, ayant l’avantage sur le champ de bataille. Quand Trump considère qu’une reprise des échanges commerciaux et technologiques, profitables aux deux parties, serait préférable à un conflit interminable.
L’UE retrouverait sa juste place de loufiat que Washington peut congédier à sa guise quand il n’en a plus l’usage
L’intérêt du Zygomyr est de faire durer la guerre indéfiniment car cela lui permettrait de conserver son pouvoir indu, en continuant à esquiver les élections.
Il pourrait chercher à contourner un accord américano-russe en jouant la main européenne. Où il dispose de quelques atouts : la détermination obtuse des Boches à obtenir vengeance de leur défaite de 1945. La détestation des Ruskofs par les Polacks et les Baltes qui n’ont toujours pas compris que la Russie actuelle n’est plus l’URSS. Et l’affection fusionnelle que lui porte Macronescu.
Mais l’Eurocrature ruinée, où les peuples commencent à se rebiffer, même si on les contient en truquant les élections, a-t-elle les moyens de continuer à fournir une aide militaire et financière au pygmée agité ? Et comment les États-Unis réagiraient-ils si l’UE permettait à l’Ukraine de continuer à se battre ? Du coup, les sanctions économiques pourraient bien ne plus être dirigées contre les Russes mais contre les Européens.
Les crapules de l’Eurocrature, feignent d’ignorer que le Zygomyr est un manipulateur sournois qui cherche avant tout à gagner du temps. Quand il se dit prêt à faire des concessions si l’OTAN le prend sous son aile protectrice, il réutilise la dialectique qui a prévalu après les protocoles de Minsk et l’accord secret d’Istanbul. Pour ce faux jeton, l’idéal serait que de congrès en colloques, et d’imprécations en réprobations, l’état de belligérance perdure comme entre les deux Corées.
Mais Vlad ne se fera pas rouler par des promesses. Il est même possible que la cession des territoires conquis, jusqu’alors toujours refusée par Kiev, ne lui suffise pas. Et qu’il veuille des garanties pour le futur. Comme la mise hors jeu définitive de l’OTAN. Afin de conserver un droit de suite contre un État ukrainien atrophié qui servirait de base arrière à des terroristes. Sans embraser la planète avec le fameux article 5.
Quant au sort du Zygomyr, ce sera aux Ukrainiens de s’en occuper, s’il ne parvient pas à s’échapper vers le paradis fiscal où l’attendent les fruits de ses rapines. Macronescu l’a déjà assuré de tout son soutien quoi qu’il advienne. Peut-être aura-t-il le temps de lui offrir l’asile politique avant que le FSB le retrouve ?
Christian Navis