Michel Festivi
On le sait, le coran prône une stricte séparation entre hommes et femmes, une véritable discrimination entre les sexes, au seul profit des hommes. Il suffit tout simplement de lire le coran, de consulter nombres de ses sourates, elles sont fort connues, il n’y a que les aveugles qui ne veulent pas l’admettre et ceux qui ne lisent que le marxisme-léninisme dans le texte, comme les Sandrine Rousseau, Manon Aubry, Rima Hassan et autres mélenchonistes convaincus, du moins ceux qui parmi eux, savent lire. Jamais aucune haute autorité morale musulmane n’a déclaré qu’il fallait renier certains versets et les rejeter, sauf d’ultras minoritaires qui sont voués aux gémonies.
Il n’est d’ailleurs que de se rendre dans un pays musulman, ou dans certaines banlieues de chez nous pour constater que lors d’évènements particuliers, comme un mariage, un enterrement, et je ne parle même pas de la présence dans une mosquée, il existe une véritable ségrégation entre hommes et femmes, un véritable apartheid.
Tout récemment, le comité d’éthique (sic) de la Fédération iranienne de football a convoqué pour une sanction, le joueur international iranien Ramin Rezaeian, et pourquoi ? Pour avoir commis un crime odieux, un outrage considérable, car il a tout simplement serré dans ses bras une supportrice avant un match du championnat national, ce qu’a rapporté l’agence de presse iranienne Tasmin.
Ce défenseur âgé de 34 ans, qui a joué pour des équipes belges et qataries, ainsi que 60 fois dans l’équipe nationale iranienne, risque pour son comportement inconciliable avec les règles de la charia, les sanctions les plus sévères. En effet, selon la loi islamique d’Iran, issue du coran, un homme ne peut pas avoir de contact physique même les plus modérés avec une femme, hors du cercle familial. D’ailleurs, la présence de femmes dans un stade était, jusqu’à une date récente strictement interdite. Tolérée aujourd’hui, cette participation est parquée, dans un endroit à part, hors la présence de toute gente masculine. En avril 2024, un gardien de but iranien, Hossein Hosseini avait été suspendu, après avoir enlacé une supportrice, crime bien évidemment intolérable et contre nature ! Il avait été condamné à une amende équivalente à 4.400 euros pour « mauvais comportement envers les agents de sécurité pendant le match ». En Iran et dans certains autres pays, il est interdit à une femme de pratiquer un sport sans une tenue qui recouvre sa tête et son corps.
En 2022, au moment des manifestations en soutien de la mémoire de Mahsa Amini, tabassée par des gardiens de la révolution et des femmes corbeaux, les joueurs du club d’Esteghlal qui avaient remporté la super-coupe d’Iran, avaient refusé de manifester leur joie lors de la remise du trophée. Car ne nous leurrons pas, c’est aussi ce qu’ambitionnent à la longue ceux et celles qui militent en France pour le port du voile dans l’espace public, à l’école ou dans le sport, ou pour avaliser dans les piscines ou sur les plages le burkini. Petit à petit on arrivera (on y arrive déjà dans certains territoires perdus de la république), à obtenir par la violence verbale, physique, l’endoctrinement, la manipulation, les pressions sociales ou familiales, cette situation intolérable pour nous français, nos coutumes, nos mœurs ancestraux. Il faut dire que l’aide que leur apportent bons nombres d’édiles d’extrême gauche et des associations gavées par les subventions publiques issues de nos impôts leur facilitent la tâche, nos gouvernants ne réagissant que très mollement, comme dans l’éducation nationale.
Affirmer, comme le soutiennent tous nos islamogauchistes, que le port du voile résulterait d’un choix ou d’une liberté est un mensonge fumeux, un de plus. C’est en réalité une arme contre la France et les lois françaises. Après le voile, viendra la ségrégation pure et dure et tout le reste. Pendant ce temps, chez nous, des joueurs de balle aux pieds reviennent sur la nécessité de faire barrage au RN, c’est leur seule cause ; les droits des femmes de par le monde et singulièrement dans les pays musulmans, ce n’est nullement leur priorité (Cf l’interview accordé par Marcus Thuram dans La Gazetta dello Sport). Comme c’est loin, très loin, d’être la priorité de la gauche française pour ne pas désespérer leurs bastions électoraux qui les portent à la Chambre des députés, invariablement, de scrutins en scrutins.
En tout cas, les autorités religieuses iraniennes ne manquent pas d’air. Le ministre des affaires étrangères de Téhéran, vient d’affirmer dans un grand pays démocratique, à Pékin même, que l’avenir de la Syrie ne devait dépendre que de ses habitant (cf Le Figaro du 27 décembre). C’est en effet à mourir de rire, si ce n’était pas tragique. Voilà un système, un régime qui a dominé la Syrie et le Liban depuis des décennies, qui a imposé sa loi, et qui ose aujourd’hui donner ce genre de leçons. Et dire que le ridicule ne tue pas.