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Les Socialistes entre trahison et trahison…

Louis Boyard battu à Villeneuve-Saint-Georges, c’est la bonne nouvelle du week-end. Et pourtant rien n’était moins certain. L’immature député n’a pas su capitaliser les électeurs de gauche autour de son nom. Il ne pouvait pas non plus espérer le faire grâce à ses idées, ou sa pensée, il n’en a pas, et son esprit, tout comme sa rhétorique, sonnent creux. Il faut dire que le désistement du candidat communiste n’était pas bien franc non plus. Pas de vraies consignes de vote, un vague espoir que les électeurs se rabattent sur le juvénile et inconséquent député. La LR a bénéficié de ce flottement de circonstance. Ne boudons pas cette satisfaction, car la droite n’était tout de même pas partie unie dans cette élection. Quels enseignements tirer de cette victoire en trompe-l’œil pour la droite et de cette défaite cinglante pour la gauche ?

Les uns et les autres ne peuvent gagner sans l’apport de toutes les voix composant les différents courants. Ce qui est vrai à droite, l’est également à gauche. N’ayons pas la prétention de dire que ça l’est plus d’un côté ou de l’autre. Ce serait malhonnête. N’en demeure pas moins que les socialistes doivent aujourd’hui s’interroger sur la stratégie à suivre. Car ce qui vient de se passer pourrait bien faire office de jurisprudence, dans la mesure où les LFI pourraient leur fermer la porte lors de prochains nécessaires désistements. Cette défection d’alliance est pour les LFI une faute, qui pourrait se réparer si les socialistes se joignent à eux pour voter la censure. Une nouvelle trahison de leur part pourrait signer la fin du mariage magique. Le PS devrait alors regarder vers ses alliés de la dernière heure, le centre droit et les macronistes. Ce revirement sera-t-il validé par la base et les électeurs ? Les deux 49.3 annoncés par Bayrou seront un test.

Soit les socialistes s’évertuent à tourner le dos à leurs anciens associés, mais dans ce cas, ils apparaissent comme les sauveurs de Macron. Perspective qui ne satisfera sans doute pas les électeurs. Soit ils envisagent une trahison du camp « présidentiel » et censurent Bayrou, un peu obligé par les circonstances et les incertitudes nouvellement mises en lumière. Rien n’est certain, et selon le vieux proverbe chinois, lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Pour le moment le discours des socialistes n’est qu’une escroquerie pour justifier de maintenir Bayrou. Ils veulent voter le budget, ou du moins le laisser passer, parce qu’ils nous disent que sans budget la France court à la catastrophe. Cela coûterait des millions d’euros. Fadaises, et ils le savent. C’est bien ce qui s’est passé lors des exercices précédents, un budget a été validé, pour quel résultat ? Un déficit record ! Pour eux, un mauvais budget est donc préférable à pas de budget du tout. Étrange non ? Un énième dérapage nous conduira tout droit vers une mise sous tutelle du FMI, déchargeant tout ce petit monde de devoir décider et d’avoir le courage de changer de politique. Tellement pratique de dire aux électeurs : « regardez, nous n’y sommes pour rien, on ne contrôle plus rien ». L’éternelle culture de l’excuse et de l’abandon, de la démission et de la soumission. Les socialistes ont passé des accords avec Bayrou, ils se moquent bien que le budget soit bon ou pas, d’ailleurs ils savent très bien qu’il dérapera dans le pire des cas et dans le meilleur, qu’il ne réduira pas la dette. Mais ils travaillent pour eux, la France, les Français, ils s’en fichent complètement.

Qu’un ministre de l’économie annonce qu’il va saigner jusqu’à la mort les dernières PME qui résistent ne leur cause aucun émoi. Que les dépôts de bilan s’accélèrent au point de battre des records tous les mois est le cadet de leurs soucis. Ils ne cillent que devant les caméras, pour faire bonne mesure et tenter de garder l’image qu’ils véhiculent depuis des décennies… la gauche c’est la justice sociale, c’est l’humanisme et l’empathie, c’est la redistribution équitable des richesses. Des thèmes qui demeurent ancrés dans l’inconscient collectif, soigneusement entretenus par leurs VRP, les syndicats, alors que les faits démontrent depuis longtemps, qu’ils sont les fossoyeurs du monde ouvrier et des salariés en général. Ils ne jurent que par une seule méthode, l’impôt et les taxes. C’est ainsi qu’ils entendent redistribuer une richesse qui se raréfie, en la pillant là où elle existe encore un peu et en la gaspillant dans de futiles projets, portés par une idéologie mortifère. Excuse bien pratique pour poursuivre la gabegie, sous couvert d’un sauvetage de la planète au profit de celui des Français. S’ils votent Bayrou, ils trahissent leurs anciens alliés et leurs électeurs et s’ils votent contre Bayrou, ils se trahissent eux mêmes en se retrouvant assimilés à la racaille LFIste, cruel dilemme.

Car c’est bien connu la France va, grâce à son suicide collectif économique et sociétal, sauver le monde entier, et si on fait un effort supplémentaire, peut être même l’univers ! Les socialistes sont donc confrontés à un choix qui pourrait s’avérer bien plus catastrophique qu’ils ne l’imaginent. Laisser passer un budget qui ne résoudra rien, pire qui enfoncera un peu plus notre pays dans la crise financière, ou renverser Bayrou qui de toute façon ne sera matériellement pas en mesure de tenir ses promesses, puisqu’il ne pèse rien et qu’il préférera sauver ses rangs que de risquer de disparaître sous une vaguelette rose. Vont-ils se réveiller et comprendre qu’on ne peut décemment garder un gouvernement ou des Lombard, des Borne, des Barrot sévissent ? Ou vont-ils accepter une infâme compromission qui à terme leur coûtera bien plus cher ? La balle est dans leur camp, pour nous il n’y a qu’une attitude à adopter, censurer Bayrou, sans état d’âme, sans craindre ce qui arrivera ensuite. Laisser ce budget passer c’est entretenir l’illusion qu’il suffit de ponctionner les richesses pour se sortir de l’ornière qui a été creusée à coup d’impôts et de dépenses inutiles. Les solutions pragmatiques existent nous les avons listées, et nous les tenons à disposition pour le futur Premier ministre.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/02/03/les-socialistes-entre-trahison-et-trahison/

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