La parodie de démocratie continue grâce à des oppositions galvaudées, ultra contrôlées et qui pour garder un peu la face, s’échinent à présenter des motions de censure en s’assurant bien qu’elles ne seront pas votées. Elles donnent ainsi le change, faisant croire à une lutte contre un gouvernement que personne, hormis les LFI, ne veut voir tomber. Pire, la collusion est ouverte entre Bayrou et le PS, ces socialistes s’imaginant les maîtres des horloges, alors qu’ils ne sont que de pathétiques pions qui sombreront à la première échéance nationale, ils ne représentent plus personne. Mais ils refusent de l’entendre, se gobergent d’illusions, tant leur positioCe même Hollande aurait, au sein du parti, retrouvé des couleurs et de l’influence, on se demande comment est-ce possible. À entendre cette auditrice, qui n’est certainement pas unique, il semblerait une fois de plus que les impressions au sein des cénacles ne soient que fascination d’initiés, troubles de la réalité. Le réveil pourrait s’avérer douloureux et faire rouler des yeux révulsés à la vision des résultats à venir. Ne boudons pas ce futur plaisir où les mêmes, qui s’amusent à jouer les prophètes, se trouveront dans la situation où toute alliance deviendra dérisoire et ne les sauvera pas d’un naufrage qu’ils auront eux-mêmes provoqué. Qu’importe qu’ils disparaissent, leur passage au pouvoir a suffisamment abîmé notre pays pour que nous ne plaignions pas de leur ruine.
En face nous avons aussi le RN, clowns facétieux qui, parés d’alibis ridicules, viennent nous expliquer par la voix de leur numéro 2, Chenu qui lui voulait voter la motion, qu’ils ne censurent pas Bayrou parce qu’ils veulent la stabilité jusqu’à la prochaine possibilité de dissolution. Le charabia est destiné à gommer les divergences internes entre mauvais acteurs, ceux que Pagnol qualifiait de paillasses ! Il juge donc plus important de conserver son poste, qui de toute façon n’est pas en péril, que d’assurer un budget qui réponde vraiment aux enjeux et besoins du pays ?! La stabilité politique contre l’inévitable foutoir financier, c’est donc ça le plan ? Le RN décide de sacrifier le bon sens et surtout de ne plus jouer son rôle d’opposition, en refusant d’imposer de vraies coupes budgétaires, là où elles seraient nécessaires, et préfèrent que les gabegies se poursuivent. Pour quelles raisons ? Avoir l’outrecuidance après, de les dénoncer, pour s’en faire un tremplin électoral ? Stratégie de la terre brûlée que nous ne serions cautionner.
Dangereuses, irresponsables, ces oppositions ne servent que des intérêts corporatistes, d’autant que le calcul s’annonce hasardeux. Bayrou peut donc compter sur l’apathie de cette fausse opposition, et avec la complicité du PS, Macron n’a plus aucun motif de dissoudre. Il risquerait d’ailleurs de prendre une déculottée électorale encore pire et ainsi disparaître à jamais, lui qui a encore le toupet de s’appeler « majorité ». Si le RN pensait retrouver les urnes pour y revenir plus fort, il se trompe, et en s’affichant comme un opposant de pacotille qui tergiverse sans montrer les dents, il perd du terrain, devient risible, s’effrite, se coupe de sa base qui elle, entend bien tailler dans les dépenses. Elle vise en particulier celles liées à l’immigration arabo-afro-musulmane, lesquelles sont sonnantes et trébuchantes et dénoncées par une majorité de Français, dont une très grande majorité d’électeurs du RN. Bayrou ne risque donc plus rien. Il fera ce qu’il veut tant que la lune de miel durera avec Macron, sauf si ce dernier, rattrapé par des faits extérieurs est contraint à démissionner… rêvons un peu. Le RN se prive ainsi d’apparaître comme la solution, alors que son électorat l’attend impatiemment. Si on en doutait, cette nouvelle génuflexion perpétue l’habitude de docilement s’aligner sur les positions de Macron, pour le Covid, l’Ukraine, les finances, l’Europe, l’Euro, l’immigration, la délinquance… jusqu’à en perdre sa raison d’être. Le RN qui est encore traité d’extrême droite par la gauche en perdition, n’apparaît plus comme extrême et même tout juste à droite, dans un pays pourtant aux deux tiers à droite, comme le montrent les sondages. Ces dire si tous, son coupés du pays. Ils ne vivent pas la délinquance, la précarisation, la raréfaction des services publics et les fins de mois qui commencent le 12.
Et ce RN ne semble pas vouloir changer, se comporte comme un emplâtre sur une jambe de bois, joue le jeu de dupe, qui sert les intérêts des derniers fantômes de cette république. Il oublie ce faisant que son électorat, très diversifié désormais, est justement celui qui potentiellement, se tournerait vers des voix dissonantes et dissidentes. La droite souveraine n’existe plus dans la représentation nationale. Tous les élus du peuple semblent convertis ou résignés au mondialisme heureux, d’après ses pères, qui emmène doucement mais sûrement la France à la disparition culturelle, historique et économique. Ils n’ont même pas compris que depuis Trump ce camp est en perdition. Une révolution interne est cruciale, et pas seulement au sein du RN, pour rassembler ceux qui n’entendent pas se laisser bercer par cette idéologie qui s’écroule et qui n’a apporté que la misère et le déclassement. L’éclatement de ces partis pour séparer les vrais patriotes des opportunistes est indispensable, il a peut-être déjà commencé. Il est, nous le pensons au RPF, nécessaire pour en finir avec ces fausses oppositions et retrouver un parti ou une alliance qui redonne l’espoir dans la droiture et la combativité, avec des hommes forts et désintéressés, au service du pays et pas seulement de quelques intérêts lointains et opaques.
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