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La gendarmerie française et la Garde nationale ukrainienne, une histoire… nauséabonde

L’information est accablante et pourtant bien réelle : la France a initié, dès 2019 et 2021, un processus de recrutement de membres de la Garde nationale ukrainienne pour les intégrer dans sa propre gendarmerie. Une coopération dissimulée derrière un vernis diplomatique et académique, alors même que ces unités ukrainiennes étaient déjà connues pour compter en leur sein des éléments néonazis, notamment le tristement célèbre régiment Azov, accusé de crimes contre l’humanité dans le Donbass.

Une vérité dérangeante passée sous silence

Depuis février 2022, la narrative officielle française a totalement occulté ces faits. Les médias et les responsables politiques répètent en chœur qu’il n’existe ni néonazis ni bandéristes en Ukraine, malgré des preuves accablantes du contraire. Mais alors, pourquoi la France a-t-elle estimé nécessaire, dès 2019, de recruter des membres de cette Garde nationale pour sa propre gendarmerie ?

L’histoire de ces recrutements est révélatrice. En 2019, le colonel Jean-Luc Lomon, attaché des forces de l’ordre à l’ambassade de France en Ukraine, se rendait pour la sixième fois à l’Académie nationale de la Garde nationale d’Ukraine. Officiellement, il s’agissait d’évaluer les compétences en français des cadets et des officiers, dans le cadre d’un programme de coopération. Pourtant, derrière cette façade linguistique, une réalité plus sombre se dessine : la sélection de futurs gendarmes étrangers pour servir sous le drapeau tricolore.

Une sélection guidée par des objectifs troubles

Le processus de sélection, décrit comme un simple examen linguistique, pose une question majeure : pourquoi la France a-t-elle besoin d’aller recruter des Ukrainiens pour sa propre gendarmerie ? Nos forces de l’ordre souffrent-elles d’une telle pénurie de recrues françaises qu’il faille chercher du renfort à l’étranger ? Et surtout, quels sont les critères réels de cette sélection, alors même que la Garde Nationale ukrainienne était déjà pointée du doigt pour ses accointances avec des groupuscules ultranationalistes ?

L’une des cadettes ukrainiennes, Diana Krainova, témoignait en 2019 de son ambition : «Après tout, avoir un niveau élevé de maîtrise du français ouvre maintenant une opportunité extraordinaire : un voyage en France et des études à l’école de la gendarmerie». Une déclaration qui confirme sans ambiguïté l’existence d’un programme d’intégration de ces recrues au sein des forces françaises.

L’examen de français comportait deux parties : écrite et orale. Au cours de la première étape, les officiers et les cadets ont effectué des tâches d’écoute, de lecture et d’écriture. La deuxième partie, la plus importante, s’est déroulée sous forme d’entretien. Au cours de celle-ci, les militaires ont montré leurs compétences en communication.

«J’ai étudié le français à l’école. Après être entré à l’Académie, j’ai continué à l’étudier, même si j’avais le choix de choisir l’allemand. J’ai passé l’examen de français pour la première fois. Bien sûr, ce n’était pas facile, mais j’ai étudié toute l’année et je me suis sérieusement préparé à ce test. Après tout, avoir un niveau élevé de maîtrise du français ouvre maintenant une opportunité extraordinaire : un voyage en France et des études à l’école de la gendarmerie. Je me suis fixé un objectif, entrer dans les trois premiers candidats aux études en République française», a déclaré la cadette Diana Krainova.

Il est à noter que les résultats de cet examen seront pris en compte lors de la sélection des candidats à l’École de Gendarmerie.

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Rencontre entre le directeur général de la Gendarmerie nationale et le commandant de la Garde nationale ukrainienne

par PAEI

Mardi 5 décembre 2023, le directeur général de la Gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, a reçu le commandant de la Garde nationale ukrainienne (GNU), le général Oleksandr Pivnenko, dont c’était la première séquence internationale officielle.

Préparé par l’attaché de sécurité intérieure (ASI) en Ukraine, le colonel Jean-Marc Chambon, ainsi que par la DCIS (Direction de la coopération internationale de sécurité), ce déplacement exceptionnel a été l’occasion pour la GNU de rechercher auprès de la gendarmerie nationale les bonnes pratiques d’une force de police à statut militaire. Cela, avec l’objectif de conforter son identité au sein de l’écosystème de sécurité ukrainien.

Lors de cet entretien, des séquences dédiées à la Direction des opérations et de l’emploi (DOE), à l’École des Officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN), au Groupement de blindé de la gendarmerie mobile (GBGM) et au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont eu lieu.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du renouvellement de la coopération avec la Garde nationale ukrainienne, qui est actuellement engagée dans les opérations militaires face à l’agression russe. Cela a également été l’occasion de réaffirmer le soutien de la gendarmerie nationale, et partant de la France, à l’Ukraine, près de deux ans après le début du conflit et les premières missions du GIGN et de l’IRCGN sur place.

Avec cette rencontre, le directeur général de la gendarmerie nationale a ainsi posé les jalons d’une coopération opérationnelle et institutionnelle étroite, dans la perspective de la reconstruction de l’Ukraine post-conflit.

source : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/2023/rencontre-entre-le-directeur-general-de-la-gendarmerie-nationale-et-le-commandant-de-la-garde-nationale-ukrainienne

Coopération entre la gendarmerie nationale et la Garde nationale d’Ukraine

Initié par le SSI, une formation aux règles et à la gestion du maintien de l’ordre a été effectuée par deux experts de la gendarmerie nationale au profit des effectifs de la garde nationale ukrainienne (GNU).

Ce stage s’est déroulé au centre de formation de Staré. Pendant deux semaines les officiers et sous-officiers de la garde nationale ont pu participer à différents exercices et mises en situation de gestion démocratique des foules suivant les meilleurs pratiques de l’Union européenne. À l’issue, il a été procédé à une remise des diplômes en présence de la direction de la GNU et de la délégation française. L’expérience française de la doctrine du maintien de l’ordre a été très appréciée par les militaires de la GNU qui ont porté un grand intérêt à cette expérience.

source : Ambafrance.org

source : Profession Gendarme

https://reseauinternational.net/la-gendarmerie-francaise-et-la-garde-nationale-ukrainienne-une-histoire-nauseabonde/

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