L’ère du vide dont Lipovetsky analysait l’avènement en se montrant inquiet, sans sombrer dans le catastrophisme, est à son apogée. Loin de nous entraîner dans la plénitude d’un individualisme revigorant nous découvrons abasourdis que le vide a versé vers le néant, avec une inversion complète des concepts et des valeurs. Notre société en est malade, et les fossoyeurs sont ceux qui maintiennent l’illusion d’une richesse en devenir, soit par profonde conviction d’être dans le vrai, soit par simple corruption, sous forme d’aides financières, comme les journalistes, ou grâce à des postes, des places, qu’ils s’offrent, en échange d’une servitude volontaire et absolue, à l’instar de Ferrand en passe de diriger le Conseil Constitutionnel. Les premiers, conscients de leur bassesse tentent de retrouver une virginité en faisant la promotion de leur profession comme sur TF1, où nous avons assisté à la pathétique scène du « faites-nous confiance, nous on est des vrais journalistes, des bons », sous l’œil bienveillant, quoique inquiet, du pauvre Gilles Bouleau qui, silencieux, devait penser aux révélations sur les agissements de l’USAID et les fonds versés notamment à l’AFP pour contrôler l’information : entre 2017 et 2024, plus de 8 millions de dollars ont été encaissés.
Ce « détail » n’a pas fait l’objet d’un développement par les « vrais journalistes » : en France, c’est comme ça. Les effets secondaires des vaccins dénoncés partout dans le monde, on n’en parle pas. Les aberrations de la lutte contre le changement climatique et l’avis des scientifiques contraire à la doxa, on en parle pas. Les saluts nazis dans les rangs de l’armée ukrainienne, les civils russophones systématiquement pris pour cible, on en parle toujours pas…etc… Quelle est donc cette information qui occulte tout ? En face, nous avons des oppositions qui font pâle figure et tranchent avec la vision que l’on peut avoir de nos voisins. Que l’on observe ce qui se passe en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie ou bien évidemment plus loin aux USA, la France apparaît comme un camp retranché, un espace totalement hermétique à toute critique, où tout vrai débat est évité, quand il n’est pas étouffé. Là où il y a des siècles, la parole fut libérée, comme un écho salvateur, la voilà rabougrie, interdite, se rangeant soumise, sous la bannière du discours officiel, soigneusement encadré par une presse corrompue, donc aux ordres.
Ainsi, si tout à côté de nous des voix politiques dissidentes s’expriment sur des sujets comme l’aide à l’Ukraine, l’invasion migratoire, les effets dévastateurs des vaccins, la Russie, chez nous c’est tout l’inverse. Ils sont tous d’accord sur tout, étonnant non ? L’idéologie dominante s’est muée en un évangile à suivre sous peine d’excommunication. Le problème, c’est que le peuple, bien que très passif dans l’hexagone, ne l’entend plus trop de cette oreille. Il s’est lassé de cette vanité affichée qui voudrait que l’élite autoproclamée détienne une vérité remise en question dans le reste du monde sauf en France. Qui s’étonne qu’un Luc Ferry puisse insulter Musk le traitant de « débile, de taré », au prétexte qu’il a été diagnostiqué asperger, insultant par la même occasion tous les autistes dans cette situation sans que cela ne provoque une réaction d’associations ou de médecins. Comme les mêmes ont traité de « cons » les non-vaccinés… L’apathie laisse pantois et témoigne d’une banalisation de l’ostracisation de ceux qui n’osent pas dire ou penser comme eux. Il n’y a plus de respect et quand il n’y a pas d’arguments à opposer on hausse le ton, on insulte… L’art d’avoir toujours raison selon Schopenhauer !
Nos politiciens sont terrorisés à l’idée d’être vilipendés par les journalistes corrompus. Il en résulte une anesthésie totale et un alignement systématique sur les positions défendues par le pouvoir et ses affidés. Ainsi nos pseudos oppositions font du Macron un peu comme Jourdain faisait de la prose. On est pour la paix, mais on maintien des aides militaires à l’Ukraine qui, tout le monde le sait à présent, ne gagnera pas cette guerre. On est pour la liberté d’expression, mais on accepte les ingérences de l’UE dans les élections roumaines, moldaves tout en envisageant d’annuler celles de l’Allemagne si jamais l’AFD gagnait. Depuis le revirement en Roumanie et les déclarations du vice président des USA, les Loiseau, Ursula et consorts doivent être dans leurs petits souliers et se dire que tout ne se déroulera pas comme prévu. Mais il faut que ce soit une puissance étrangère qui hausse le ton et remette tout ce petit monde à sa place. Le courage manque et les poltrons qui se voient en aigles ressemblent plus à des choucas qui suivent les courants pour s’aligner une fois de plus sur l’idée générale et ne pas être taxés de séditieux, d’agitateurs subversifs, de chantres du chaos ! Quand ils changent de discours, c’est après que le réel ait mis en déroute la doxa officielle et que même les journalistes corrompus n’ont plus d’autres solutions que d’accepter les faits contraints et forcés. Sur LCI, Pujadas a fait son mea culpa, tardif, sur les propos que tous avaient tenus envers le président argentin et Meloni. Les deux affichent des résultats économiques bien supérieurs à ceux que nos génies prétendent nous offrir. Imaginez un peu si l’AFD gagne, ce qui n’est plus un rêve à présent et que l’UE vole en éclat. Que croyez-vous qu’il arrivera ? Combien seront-ils à changer de discours ? Combien trouveront un mot, un haussement d’épaules pour justifier qu’en réalité ils ont toujours pensé ainsi, mais qu’ils ne pouvaient pas en parler avant. Nos politiciens ne sont pas là pour faire l’histoire, mais pour durer, profiter toujours et encore d’un système qui les nourrit. Tout changera le jour où les partis ne seront plus financés avec l’argent des impôts, comme cela se fait ailleurs ou le taux de corruption n’est pas plus élevé que chez nous, peut-être même moins, et quand le mode de scrutin aura été modifié pour éviter les arrangements d’entre deux tours. Qui osera proposer ce changement avec celui de la fin des subventions à la presse ? Il faudra un miracle… Ou que la situation extérieure l’impose…
Au RPF nous proposons la fin des subventions à la presse, le scrutin uninominal à un tour aux législatives, la fin des machines électroniques à voter et l’utilisation régulière du référendum sur les grandes questions de société : l’Europe, l’immigration, l’éducation sexuelle dès 4 ans… par exemple.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/02/13/lusaid-a-aussi-corrompu-la-france/