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Maignelay-Montigny : le maire et des habitants s’opposent au projet de centre pour MNA… manque de transparence des autorités, un projet incohérent, le conseil vote contre : le projet défendu par la présidente LR du conseil départemental)

Nadège Lefèbvre (LR) a reçu lundi soir une délégation d’élus de la commune et des représentants du collectifs d’opposants. “Faire croire que nous allons placer des délinquants à Maignelay-Montigny, c’est complètement faux”, répète t-elle. “Les délinquants n’ont pas d’orientation, par le juge, vers un centre ouvert, ils vont dans des centres fermés qui ne dépendent pas des Conseil Départementaux mais de l’Etat, de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ).”

Et Nadège Lefebvre d’insister sur le profil des mineurs qui seront accueillis à Maignelay-Montigny. “Le Conseil Départemental prend en charge 575 mineurs non accompagnés (2 048 en tout suivis par l’Aide Sociale à l’Enfance), parmi eux il y en a une cinquantaine qui sont là pour travailler. La plupart ont des contrats jeunes majeurs, sont suivis par des organismes de formation ou une mission locale. Ces jeunes là ne vont pas être beaucoup au centre dans la journée et puis il y aura des encadrants, un veilleur de nuit. Je ne dis pas qu’on a que des situations merveilleuses, mais parmi les MNA il y a aussi des belles histoires avec des jeunes qui en veulent et qui réussissent”, poursuit l’élue qui a aussi proposé l’instauration d’un “comité de suivi du fonctionnement du centre avec la mairie. Coallia, qui est le gestionnaire va devoir nommer très rapidement un directeur pour dialoguer avec les élus et les habitants.”

La présidente du Conseil Départemental rappelle aussi “qu’elle est responsable pénalement de ces jeunes qui ont reçu une ordonnance de placement d’un juge et donc de l’Etat.” La collectivité a donc l’obligation de prendre en charge ces MNA et ne peut plus, selon la loi Taquet, les héberger à l’hôtel. “On nous demande de les sortir des hôtels, mais encore faut-il qu’il y ait des places ailleurs. C’est pour cela qu’on a lancé un appel à projet et qu’une solution a été trouvée à Maignelay-Montigny”, argumente encore Nadège Lefèbvre.

Ces propos trouvent-ils un écho au sein du collectif d’opposants ? Pas vraiment. (…)

[Le maire] Denis Flour n’admet pas que le choix de son conseil ne soit pas pris en compte. “Nous avons voté contre ce projet à l’unanimité. Le conseil communautaire, qui réunit les élus de 52 communes, 30 000 habitants s’est prononcé également contre. Au nom du respect de la démocratie, ce projet n’a pas lieu de voir le jour.”

France Bleu

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