Sur les réseaux sociaux, les internautes n’ont pas manqué d’étriller l’animateur, soulignant le fossé entre la morale affichée et le comportement privé. « La bobosphère donneuse de leçons dans toute son horreur et son hypocrisie », a raillé un internaute, sur X, Daniel Boutonnet. « Le show-biz gaucho des plateaux TV semble beaucoup aimer les stupéfiants. Pas étonnant qu’ils défendent à tour de bras les délinquants racailles dealers : ce sont leurs fournisseurs ! », a analysé Marie, non sans perspicacité. « Ce tout petit monsieur avait condamné sévèrement Palmade », a rappelé, encore, un autre. Le même parallèle a été tracé par Isabelle Balkany, toujours très en verve, sur X : « Tel est pris... Celui qui, avec sa morgue habituelle, n'avait pas de mots assez durs pour Palmade ! », écrit l'épouse de l'ancien maire de Levallois-Perret, sur le réseau social.
L’hypocrisie de la gauche moralisatrice
En avril 2023, Christophe Dechavanne s’était en effet exprimé sur l’affaire Pierre Palmade, dans la presse. Il avait alors expliqué avoir tenté de raisonner l’humoriste et l’avoir alerté sur les dangers de la drogue. « Je lui ai dit ce que je pensais, qu’il était en train de se foutre en l’air, racontait-il, dans les pages du magazine Society. Plus tard, il m’a appelé pour me dire qu’il avait tout arrêté, que c’était grâce à moi… » Hypocrisie, quand tu nous tiens.
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L’invité permanent de l'émission Quelle époque !, sur France 2, avait abordé les rumeurs d'addiction le concernant, dans son ouvrage paru en janvier 2024, intitulé Sans transition, niant toute dépendance. Il avait, notamment, profité d’un entretien accordé au Parisien pour laver son honneur. « Je sais très bien quelle réputation j’avais, dans Paris. Je sais, en plus, qui l’a fait courir, la première fois, et je suis allé lui dire qu’il fallait que ça s’arrête. Mais c’était trop tard », déplorait-il, comme si cette « réputation » était parfaitement infondée.
Une mise en retrait de France 2 ?
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Telle pourrait être la devise de Christophe Dechavanne. Celui qui se présente comme le chantre de la prévention sur la question du SIDA ou du Covid-19 se montre manifestement moins investi sur le sujet de la sécurité routière. Par chance, sa consommation de drogue et ses excès de vitesse n’ont fait aucune victime, mais il aurait pu en être autrement.
Ce comportement délictuel et irresponsable vaudra-t-il à l’animateur de perdre son siège à la table de Léa Salamé ? Rien n’est moins sûr. Questionné à ce sujet, France 2 n’a pas encore répondu à nos demandes. Une chose est sûre : plutôt que d’aller harceler les députés à l’Assemblée nationale, la journaliste Élise Lucet pourrait proposer ses tests anti-drogue à ses collègues de France TV. Surprise assurée.