Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Macron, vraie menace existentielle pour la France

Qui est l’ennemi ? Emmanuel Macron, après avoir déclaré la guerre au Covid, au réchauffement climatique et au populisme, désigne cette fois Vladimir Poutine. Mais le chef de l’Etat a beau abracadabrer, nombreux sont les Français qui le tiennent pour leur adversaire. Jeudi dernier, Macron a dénoncé « la menace existentielle russe ». Ce lundi soir, il devrait rencontrer Donald Trump à Washington. Il entend lui dire : « Tu ne peux pas être faible face au président Poutine ». Mais que vaut ce conseil venant d’un président qui laisse l’Algérie humilier la France ?

Samedi soir, sur TF1, Bruno Retailleau a rappelé que l’expulsion de l’islamiste algérien qui venait de commettre un attentat ou couteau à Mulhouse, tuant un passant en criant « Allah Akbar ! », avait été refusée dix fois par les autorités consulaires, en dépit d’une interdiction de territoire. Le rapport de force que réclame le ministre de l’Intérieur face à l’Algérie, au nom de la réciprocité, se heurte à l’apathie de l’Elysée. Cela fait 100 jours que Boualem Sansal, qui a entrepris une grève de la faim, est otage du régime. Désigner la Russie comme l’adversaire le plus dangereux, au même titre que « la nouvelle internationale réactionnaire » représentée par Elon Musk, est un artifice dont abuse Macron, désavoué dans les sondages. Comme l’a rappelé JD Vance dans son discours de Munich, « la menace la plus inquiétante pour l’Europe n’est ni la Russie ni la Chine », mais les dirigeants européens indifférents à leurs peuples et à l’immigration de masse.

Oui, une menace existentielle assombrit la défunte « douce France ». Toutefois, la Russie est utilisée comme un leurre. L’épouvantail dissimule les renoncements intérieurs du chef de l’Etat, obsédé par sa détestation d’une « extrême droite » fantasmée : y sont précipités les plus lucides des citoyens. Quand le patron du Renseignement territorial, Bertrand Chamoulaud, estime (Le Monde, 24 décembre) que « les deux risques majeurs pour la cohésion nationale sont le narcotrafic et le séparatisme islamiste », il se rapproche davantage de ce qui fragilise le pays. L’islam colonisateur est bien un ennemi. Il a pour dessein, appuyé par l’extrême gauche et la somnolence du pouvoir, de conquérir par la subversion idéologique ou la violence terroriste. Or cette invasion est le produit de la légèreté des dirigeants, qui ont laissé la nation ouverte. Quand Retailleau exhorte de « changer les règles du droit pour protéger les Français », il pointe les politiques qui ont laissé faire, au prétexte d’un « Etat de droit » intouchable. Macron est comptable de cette débandade, même s’il n’a pas craint de qualifier le meurtre de samedi de « terrorisme islamiste ». Le poids électoral de la communauté musulmane en France le dissuade d’affronter l’islam politique, représenté notamment par la Grande mosquée de Paris. Les « populistes » sont pour lui des cibles moins dangereuses. Hier soir, les législatives allemandes ont confirmé la victoire des conservateurs CDU/CSU (28,6%) et le doublement du score du mouvement national AfD, Alternative Für Deutschland (20,8%) que Macron désigne, avec les mondialistes, comme un parti paria. Le président ne voit pas que c’est lui qui est devenu, par son aveuglement, une menace existentielle pour la France.

Mon intervention de lundi sur Ligne droite (7h30-8h), sur Europe 1 (13h-14h), puis sur CNews (14h-15h)

https://blogrioufol.com/macron-vraie-menace-existentielle-pour-la-france/

Écrire un commentaire

Optionnel