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La défaite de l’Ukraine est aussi celle des européistes

Ils se proclament « résistants ». Dans leur panoplie de va-t-en-guerre, ils disent de Vladimir Poutine qu’il est le nouvel Adolf Hitler, et de Volodymyr Zelensky qu’il incarne Winston Churchill. Leur univers est celui des faussaires. Pour eux, ceux qui dénoncent cette guerre inutile entre l’Ukraine et la Russie sont des « munichois », des « collabos », des « vichystes », des « capitulards ». Derrière un courage déclamé, les bellicistes encouragent de loin ceux qui montent au front, pour s’y faire tuer par dizaines de milliers.

Les identifications avec des acteurs de la seconde guerre mondiale sortent d’un récit fabriqué. Depuis trois ans, la propagande européiste accumule les désinformations, dans le but d’imposer une Europe supranationale aux peuples qui n’en veulent pas. Souvenez-vous : Poutine rongé par des cancers mortels, remplacé par des sosies dans ses sorties publiques, ne contrôlant plus l’appareil d’Etat. Quant à la Russie, elle allait économiquement s’effondrer, était isolée et perdrait forcément la guerre. Or il est tout aussi faux de soutenir désormais que l’autocrate, qui n’a pu entrer dans Kiev, serait pour l’Europe une « menace existentielle » comme le soutient Emmanuel Macron, tout à son obsession de se construire un destin postnational. La perspective de chars russes à Paris relève de la fiction. Quant à Zelensky, il a certes fait preuve d’un valeureux patriotisme. Cependant il s’est laissé dicter sa stratégie par son tuteur américain, jusqu’à ce que Donald Trump le laisse tomber. La pénible humiliation publique du président ukrainien, infligée vendredi à Washington par le président et le vice-président américains, a laissé voir néanmoins la maladresse d’un dirigeant refusant l’opportunité de mettre fin à une vaine boucherie humaine.

Faire revivre les fantômes du IIIe Reich, au point de voir des saluts nazis au moindre bras levé, est un procédé puéril. Ces chimères permettent aux « progressistes » de maintenir artificiellement leur monde trépassé. Ceux qui récitent : « Retour aux années trente ! » ou « envolée de l’extrême droite ! » sont en pilotage automatique. Les faits les contredisent. Le ministre des Affaires étrangères israélien, Giedon Sa’ar, veut normaliser les relations avec le RN. En Allemagne, Alice Weidel (afD), présentée par la gauche comme l’héritière du nazisme, est un soutien d’Israël et des Etats-Unis. Elle est passée par la banque Goldman Sachs et est mariée à une femme sri-lankaise, avec deux enfants. Dans Le Monde de ce week-end, un collectif s’affichant « juifs de gauche » dénonce le silence de la « gauche extrême » face à « l’explosion antisémite » depuis le 7-Octobre. Mais ces protestataires, qui déplorent en fait l’irruption d’un islam judéophobe porté par une immigration de masse qu’ils défendent, s’obligent à dénoncer « le triomphe mortifère des extrêmes », sans admettre que l’opposition à l’islamisme et au wokisme se construit à droite. La « révolution du bon sens », lancée par Trump contre les idéologies déphasées, accélère les renversements d’alliances et le réveil des nations. Les résistants en pantoufles laissent l’islam colonisateur en paix tandis qu’ils prônent une « économie de guerre » (Eric Lombard, ministre de l’Economie) pour bâtir une Europe sans les peuples. Les nations doivent certes se réarmer, pour pallier la fin probable de l’Otan. Mais elles ne doivent pas se tromper de combat, en poursuivant une guerre perdue contre la Russie. La défaite de l’Ukraine est celle des européistes.

Mes interventions de lundi sur Europe 1 (13h-14h) et CNews (14h-15h)

https://blogrioufol.com/la-defaite-de-lukraine-est-aussi-celle-des-europeistes/

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