Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Relancer l’industrie de l’armement… concrètement…

Macron, conforme à ses habitudes, déclare des trucs qui déménagent, fait le buzz et charge des équipes de mettre ses délires en musique et la plupart du temps, c’est impossible. Il aurait déjà dû mettre la Russie à genoux, sortir l’Afrique du sous-développement, planter des millions d’arbres, sauver le Liban, réindustrialiser la France, arriver au plein emploi, sauver le climat planétaire, ne laisser personne dans la rue… que s’est-il produit de tout cela ? Rien. Le voilà aujourd’hui qui veut relancer l’industrie de l’armement pour faire face à la Russie et aux Etats-Unis, ces derniers prenant le chemin d’un désengagement de la protection de l’Europe. Et ce n’est pas chez les Gaullistes que nous allons contrarier ce projet évidemment, qui nous semble en droite ligne de ce qu’a fait le Général : doter la France d’un outil de production capable de penser et de réaliser la dissuasion nucléaire. Mais on se demande si, comme d’habitude, le président mesure bien l’ampleur et la portée de ce qu’il raconte…

Bien sûr, nous sommes capables de produire des armes, nous avons des chantiers navals, une industrie aérienne de guerre, avec les Rafale et les hélicoptères de combat, de quoi fabriquer des canons Cesar, même s’ils ont montré leurs limites en Ukraine. Mais nous n’avons pas de successeur à l’Alpha-Jet, le SCAF, avion de combat du futur, est à la peine, le successeur du char Leclerc patine, l’A400M n’est pas le succès escompté. Il nous manque des avions, des chars, des bateaux, des hélicoptères, des munitions, des hommes, nous avons pour ce qui reste, des problèmes de maintenance et de recrutement colossaux, ce qui fait que notre « armée » se résume, dans sa forme conventionnelle, non-nucléaire, à un gros commando pour des interventions courtes, voire très courtes. Dans l’espace, pareil, nous sommes obligés de compter sur le GPS américain, les lanceurs russes et américains, faute d’avoir eu une vision spatiale géostratégique ambitieuse. Et nous n’avons plus de munitions, plus la maîtrise de pas mal de nos PME stratégiques de pointe, vendues comme par hasard, très souvent… aux Américains, avec l’aval, au hasard… de Macron. Et encore, tout ce matériel fonctionne avec des logiciels américains et manque de personnel. La construction par exemple, d’un second porte-avions, pose des problèmes financiers, mais également, nous serions bien en peine de lui trouver un équipage.

Mais encore, notre système d’enseignement est défaillant, nous avons perdu l’orthographe, le langage, les maths et nos élèves sont dans le bas du ventre mou du classement, très loin de la première place, ou presque, que nous tenions jusque vers la fin des années 60. Et c’est là qu’il faut commencer le réarmement, par la formation d’ingénieurs, la mise en place de filières professionnelles d’excellence : soudeurs, ajusteurs, usineurs, chaudronniers, électriciens, informaticiens, plombiers… tout manque. Non seulement les postulants manquent, mais les formateurs manquent aussi, tous liquidés pendant les décennies de désindustrialisation qui ont réduit, autour de 15 %, la production industrielle en France. Il va falloir également rebâtir ou agrandir des sites industriels et quand on voit comment il devient compliqué de bâtir une simple autoroute entre Toulouse et Castres, on se dit qu’il va être difficile de composer avec quelques dizaines de militants hystérisés qui défendent les grenouilles du coin, en n’hésitant pas à incendier les véhicules de terrassement et de Police.

Il faut commencer par l’excellence de l’enseignement et c’est mal parti, puisque la préoccupation éducative la plus en vue est la sexualité. Agrandir et renforcer l’existant, aérien, naval, terrestre, rebâtir le spatial, très à la peine et recréer de toutes pièces, les munitions, l’industrie du petit calibre, les uniformes, le ravitaillement, la formation militaire, les infrastructures et si pour certains axes, on peut s’appuyer sur l’existant, pour d’autres, tout est à rebâtir et on repart quasiment de la feuille blanche.

Il va falloir retrouver des chaînes d’approvisionnement en matières premières, reconstituer des parcs de machines outils et en premier lieu, retrouver des jeunes attirés par ces métiers, quand ils sont plutôt obnubilés par le devenir de Youtuber ou d’influenceuse. Le travail est titanesque, doit requérir des gens qui se sentent oubliés, partis avec leur savoir, la mise en place de tutorats, un aménagement du territoire à totalement repenser, une planification sur au moins vingt ans et de l’argent, de l’argent, de l’argent… Or, non seulement, nous sommes lourdement endettés, mais le président se refuse à cesser le gaspillage faramineux de 300 à 400 milliards d’euros par an. Le RPF a fait des propositions allant dans ce sens, pour l’enseignement, nos finances et l’industrie et qui pourraient convenir à un grand plan de reconstitution de nos tissus industriels tout court, mais également de guerre. Mais autant dire que sans volonté forte, les annonces de Macron le va-t-en guerre, ne resteront que des annonces. Et pourtant, ce serait possible, mais sans lui…

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/03/08/relancer-lindustrie-de-larmement-concretement/

Écrire un commentaire

Optionnel