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Non le zéro n’a jamais été arabe ni les autres chiffres !

http://postedeveille.typepad.com/.a/6a01156fb0b420970c0168eaa36d94970c-600wi

Les Arabes n’ont jamais inventé le concept zéro en tant que chiffre et nombre. Il vient du sanskrit sunya, vide, dessiné sous forme de cercle. Ils n’ont fait qu’emprunter la notion et la notation indienne du zéro.

« Les Babyloniens ont utilisé les premiers, un peu plus de 200 ans av. J.-C., une forme de chiffre zéro à l’intérieur d’un nombre (par exemple : 304) mais jamais à droite du nombre, ni à gauche. C’est l’Inde qui perfectionne la numération décimale. Elle n’utilise pas seulement le zéro comme notation à la manière babylonienne, mais aussi comme un nombre avec lequel opérer.

(« https://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9ro)

Les mathématiciens arabes qui sont en réalité pour la plupart perses l’ont traduit en sifr, zéro et n’ont fait que le transmettre dans sa forme indienne à l’Occident alors que les Arabes continuent eux-mêmes à l’écrire sous forme d’un point, nokta.

Ni les Babyloniens, ni les Mayas et encore moins les Indiens n’ont attendu l’avènement de l’islam pour découvrir le concept zéro. Mais le jour où les musulmans auront l’honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’ils ont surtout excellé dans l’art du plagiat pour en faire un dogme religieux, il y aura fort à parier qu’ils ne seront plus musulmans.

Pierre Germa, Depuis quand ?, dictionnaire des inventions. Berger-Levrault,
Paris (1979), p. 382 (ISBN 978-2-7013-0329-1).

Les Arabes ne peuvent pas revendiquer la paternité de ce qu’ils avaient piqué aux autres. Ils se sont toujours gardés de citer l’influence incommensurable de l’Inde sur la science dite arabe.

https://www.chosesasavoir.com/pour-les-chiffres-arabes-ne-sont-pas-arabes/

Si les Abbassides se sont illustrés, c’est grâce entre autres aux penseurs, aux astronomes, géographes,  médecins et scientifiques hindous qui traduisaient du sanskrit en arabe.

Plutôt que d’aller s’instruire du savoir hindou en Inde, les Califes abbassides faisaient venir la matière grise hindoue à Bagdad jusqu’à en faire hommes d’Etat comme c’était le cas de Barameki, originaire de l’Inde, devenu le Grand Vizir de Haroun al-Rachid (763-809).

On leur attribue à tort aussi les Contes des Mille et une nuits qui sont de sources persanes et indiennes. Sindbad le marin est du pays du Sind le Pakistan actuel.

Sans ce Calife éclairé d’origine perse, l’islam ne serait jamais sorti du monde des ténèbres dans lequel il est retourné au 10e siècle.

C’est lui qui a su le mieux capter les richesses intellectuelles et culturelles de la Grèce, de la Perse et de l’Inde parce qu’il ne se prenait pas pour le nombril du monde. Plutôt que de de suivre son exemple, les musulmans ont préféré se renfermer sur eux-mêmes et laisser le train de l’humanité filer à toute vitesse sous leur nez. Restés sur le quai, ils passent leur temps à jeter l’opprobre sur le monde non-musulman qui a compris que le vrai progrès humain est dans les échanges et la coopération entre les peuples et les cultures.

Salem Ben Ammar

https://ripostelaique.com/non-le-zero-na-jamais-ete-arabe-ni-les-autres-chiffres.html

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