La candidature de Calin Georgescu, en Roumanie, a été rejetée. L’ensemble des démocraties devrait s’unir pour dénoncer cette atteinte à la liberté de choix. Le candidat présent au premier tour de l’élection présidentielle avait obtenu un franc succès. Sous la pression de l’UE le résultat a été annulé. Voilà que c’est à présent la candidature du postulant qui est refusée. Pour quel motif, si ce n’est qu’il est donné gagnant ? Qu’est-ce qui a bien pu faire qu’en quelques semaines il ne puisse plus se présenter ?
Ce coup d’État est piloté par la Commission Européenne, ce n’est pas un secret et prétendre le contraire serait un mensonge. Thierry Breton l’a avoué à la radio. Il s’est vanté d’avoir fait annuler les élections en Roumanie car le résultat déplaisait à l’UE, et de rajouter qu’il en serait de même en Allemagne si l’AFD triomphait. On ne peut être plus clair. L’ingérence est ici acceptable, mieux, nécessaire selon la vision de ces commissaires staliniens. Et Macron en rajoute en s’affichant ouvertement avec la candidate pro-UE, alors même que des officiers de la DGSE seraient sur place. On sait que des soldats français sont déjà présents en Roumanie, face à la Russie, ceci expliquerait l’empressement de la France à ne pas vouloir de Georgescu.
Le processus démocratique d’une élection libre est violé. Quand l’arbitraire devient un principe de droit, la légalité de la décision s’effondre. Le légalisme couvre bien la résolution mais sa légitimité disparaît. Cette arme est employée par toutes les dictatures pour imposer leurs règles. Quoi de plus définitif que d’affirmer que c’est légal puisque décidé par des instances censées représenter et dire le droit. Mais que vaut le droit lorsqu’il est soit dévoyé, soit écrit pour les besoins d’une gouvernance où le juste s’efface devant l’arbitraire, où l’absolutisme se substitue à l’expression populaire, qui est sciemment étouffée ? L’UE est bel et bien le commanditaire de cette forfaiture et la police roumaine qui défend ce processus se fait la complice de la mise en place d’une dictature, dont elle aura à répondre si les Roumains parviennent à renverser le gouvernement. La loi n’est l’expression du peuple que tant qu’elle se conforme à ses désirs et aspirations. Lorsqu’elle est dictée par d’autres motifs elle devient moralement indécente, juridiquement contestable y compris par la force.
Rappelons que l’histoire est remplie de lois parfaitement odieuses et pourtant légalement votées. Les lois sur l’esclavage, sur les juifs, toutes étaient incontestables. Qui aujourd’hui oserait affirmer qu’elles étaient légitimes et éthiquement défendables. La séparation des pouvoirs est censée garantir cette indépendance de jugement, mais elle se heurte à la corruption et contre cela, il n’y a que l’honnêteté des consciences qui peut faire rempart. La nature humaine est hélas trop faible pour trouver dans ses rangs les incorruptibles capables de protéger les peuples. La volonté de l’UE est de supprimer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en leur interdisant la liberté du vote, elle est prête à tout. En cela cette forfaiture devrait être qualifiée de crime contre l’humanité, car cette décision, pilotée par Ursula Von-der-Leyen, porte atteinte aux droits fondamentaux du peuple roumain. Elle vise à une forme d’esclavage et s’inscrit dans la persécution d’un homme et de ses électeurs, sous le seul motif qu’il n’épouse pas les idées de la caste mondialiste. Ce sont là les principes mêmes qui caractérisent ce délit. Qui osera poursuivre les acteurs et commanditaires devant les instances internationales ? Qui, puisque la démocratie n’intéressait globalement que l’occident, et qu’il est majoritairement représenté par l’Europe toute soumise à la Commission Européenne. Les USA peuvent-ils déposer cette plainte, conscients qu’une Europe où la liberté du choix politique n’est plus assurée sera inévitablement un danger pour le monde ?
Ne nous leurrons pas, aucune manifestation d’indignation ne viendra de nos partis, ni le RN ni les LR ne s’opposeront avec virulence contre ce qui se passe. Inféodés au système, ils baisseront la tête, détourneront le regard, ou se fendront d’un laconique message, contestant du bout des lèvres l’événement roumain. Il n’y a pas de salut à attendre de ces partis-là. Si la Roumanie tombe, c’est toute l’Europe qui chancellera. Espérons qu’il en soit autrement et qu’un vent de liberté nous arrive de ce pays. Nos pensées et notre soutien vont au peuple roumain qui se bat pour sa liberté, quand nos partis politiques font le lit de cette « démocrature » dont ils se goinfrent en faisant semblant de la combattre.