L’écrivain d’origine suisse Victor Cherbuliez écrivait : « La première jeunesse est la saison des chimères, c’est une loi de nature ; seulement il est des chimères couleur de rose, il en est d’autres qui poussent au noir. » Et l’on peut tous constater que la jeunesse française est envahie de chimères noires, sans mauvais jeu de mots sur la couleur de peau, considérant avec respect ces jeunes venus d’ailleurs et qui ont embrassé la France réelle au mépris de toute propagande pernicieuse. Ils sont hélas trop peu nombreux.
Ainsi, au lieu de s’enchanter, notre jeunesse se précipite – ou plutôt on la précipite – dans une décadence tant morale que physique. La tête pétrie d’une idéologie mortifère, à savoir le wokisme, elle manifeste une hyper-vigilance instinctive – et fort peu réfléchie – sur à peu près tous les sujets : écologique, alimentaire (véganisme), biologique (transgenrisme), politique évidemment, culturel, éducatif, etc. Le lent travail de sape, initié à partir de Mai 68, a porté ses fruits et, au lieu de se former à l’avenir, cette jeunesse n’entend mener que des luttes imbéciles et détruire le passé d’une nation qu’on lui a vendue comme mauvaise. En d’autres termes, elle scie la branche sur laquelle elle est assise.
Cette jeunesse s’autodétruit par ailleurs en consommant des drogues plus dangereuses les unes que les autres et que la société lui laisse acheter en faisant semblant de combattre un fléau qui ravage la France tout entière et cause des morts de plus en plus nombreux, dont certains n’ont rien à voir avec ce trafic qui flirte volontiers avec le terrorisme islamique. On pense à la jeune étudiante de Marseille, Socayna, tuée en septembre 2023 d’une balle perdue d’AK-47 en pleine tête alors qu’elle révisait dans sa chambre. Désormais on tire même sur les écoles, qu’on brûle aussi, tout comme les bibliothèques.
Bien entendu, la jeunesse autochtone est une proie privilégiée, livrée en pâture à une diversité sans foi ni loi tuant pour le plaisir de tuer, et de préférence des jeunes Blancs. Pourquoi ? Parce que ce sont des précisément des proies rendues faciles par l’idéologie sus-citée : Lola, Thomas, Philippine, etc., sont ainsi des victimes non seulement de la diversité mais encore d’une auto-détestation qui a si bien essaimé que, lors des hommages rendus à Philippine, des petits Blancs fanatisés sont venus perturber lesdits hommages. Plus récemment, des femmes blanches appelaient à tuer les membres du groupe féministe identitaire Némésis, dont sa présidente Alice Cordier. Ces mêmes petites Blanches qui seront un jour, qui sait, agressées par des migrants ou des fidèles d’une religion considérant la femme comme un être inférieur et de ce fait à leur disposition.
Privés de conscience, sinon celle qu’ils se construisent à partir de bouffées délirantes favorisées à la fois par un lavage de cerveau et des substances dangereuses, ces jeunes semblent ressusciter le fameux « No Futur » des punks anglais des années 1970. Car, de toutes leurs contradictions ressort un désir suicidaire : disparaître. Et malheur aux jeunes Blancs qui ne veulent pas, quant à eux, être effacés de la carte. Ceux-là sont ostracisés et pourchassés comme des mécréants ennemis de nouvelle religion woke.
Face à cela, que fait l’État ? Rien ou presque. En effet, au lieu de sonner par exemple la fin de la récréation et empêcher l’entrisme dégénéré de l’idéologie woke dans l’enseignement, il le favorise par son silence ou son adhésion, selon tel ou tel parti. Tout comme la fameuse « lutte contre le trafic de drogue » est une supercherie car, tant que persistera l’État de droit dans cette matière, les trafiquants gagneront la partie. Pour vaincre ce trafic il faut lui opposer la force la plus débridée, sans aucune limite judiciaire. Et à propos des juges, il est temps qu’ils rendent des comptes au peuple, à commencer par être nommés par les représentants élus de ce même peuple.
Si nous n’agissons pas maintenant, quelle perceptive restera-t-il à une jeunesse livrée à elle-même, qu’on a placée par ailleurs devant des écrans qui lui débitent le souvent des aberrations tant intellectuelles que morales, sur des réseaux dits « sociaux » qui ne sont en fait qu’un déversoir du pire, à commencer par la haine du pays.
Hypothéquer notre jeunesse, c’est hypothéquer notre avenir et c’est inconcevable, à moins de vouloir disparaître. Bien sûr, pour se réapproprier cette jeunesse, il conviendra de séparer le bon vin de l’ivraie et d’en isoler les agitateurs vénéneux, tels certains grouillant dans des partis politiques nuisibles et ennemis intérieurs de la France. Oui, il est temps de redonner le goût de notre pays à la jeunesse et de la replanter symboliquement dans sa terre.
Exit aussi le Service public gangrené par des Élise Lucet ou des Patrick Cohen, pourfendeurs de la France charnelle qu’il est grand temps de faire aimer au lieu de la livrer à toutes les injures. Pour reprendre la citation introductive de Victor Cherbuliez, il faut en finir avec les chimères noires et faire à nouveau pousser les roses pour refleurir ainsi la France dans l’esprit de la jeunesse…
C’est pourquoi il faut tuer le wokisme avant qu’il ne tue toute notre jeunesse…
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