Il est pour, quand il pense qu’il ne risque rien, et apparaît en valeureux chevalier des libertés contre l’oppression.
Il est contre, quand il veut apparaître en parangon de la paix.
Face je gagne, pile tu perds…
Contre le Covid « nous sommes en guerre » avait il déclaré le 16 mars 2020 !
https://www.youtube.com/watch?v=5wYyJckGrdc
Faire la guerre à un virus que personne ne voit, ce n’était pas trop difficile, et cela permettait de lui donner les pleins pouvoirs…
Quelques différences sur les conflits actuels :
Le 19 mars 2025 :
Sur le conflit à Gaza et donc contre l’islam : la guerre est dramatique
Emmanuel Macron se prononce en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël pour la guerre à Gaza :
Emmanuel Macron s’est dit, samedi 5 octobre 2024, favorable à un arrêt des livraisons d’armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit dans la bande de Gaza. « Je pense qu’aujourd’hui, la priorité, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza », a déclaré le chef de l’Etat lors de l’émission « Etcetera » sur France Inter. « La France n’en livre pas », « Si on appelle à un cessez-le-feu, la cohérence, c’est de ne pas fournir les armes de la guerre », a-t-il ajouté lors de cet entretien enregistré le 1er octobre 2024.
Emmanuel Macron a déclaré ce mercredi que la reprise des frappes israéliennes à Gaza constituait « un retour en arrière dramatique ». Il n’y aurait « pas de solution militaire » possible dans le territoire palestinien affirmé le président français aux côtés du roi de Jordanie Abdallah II, reçu à l’Élysée. « Il faut que les hostilités cessent immédiatement et que les négociations reprennent de bonne foi sous les auspices américains […] Nous appelons de nos vœux une cessation permanente des hostilités et une libération de tous les otages » retenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la Bande de Gaza, a-t-il ajouté.
Selon Emmanuel Macron, la reprise du conflit est « dramatique pour les Palestiniens de Gaza, à nouveau plongés dans la terreur des bombardements, dramatique pour les otages et leurs familles qui vivent dans le cauchemar de l’attente et de l’incertitude d’une libération que nous souhaitons plus que tout, dramatique pour la région tout entière qui tente de se relever en plus d’une année de guerre et de bouleversements ».
Le président français a appelé à « retrouver le chemin d’une solution politique », apportant son soutien au plan des dirigeants arabes pour Gaza, « qui propose un cadre crédible de reconstruction et des éléments pour garantir la sécurité et installer une nouvelle gouvernance qui ne peut pas être celle du Hamas ». Pour le chef de l’État, « les ferments d’une nouvelle architecture de sécurité » régionale « sont là », mais « il manque aujourd’hui une pièce à cet ensemble éminemment complexe »: « un État palestinien ».
Sur la guerre en Ukraine : il faut continuer la guerre… ça ne doit pas être si dramatique…
« Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner », a-t-il affirmé le 16 janvier 2024.
Le chef de l’État a également dévoilé le 16 janvier 2024 l’envoi de « plusieurs centaines de bombes » ; selon l’Elysée, il s’agit du modèle armement air-sol modulaire (aussi appelé Hammer), un dispositif qui permet de transformer des bombes lisses classiques de 250 kilos à 1000 kilos en projectiles guidés avec une portée pouvant atteindre 70 kilomètres.
Quarante missiles longue portée SCALP, plusieurs centaines de bombes et de nouveaux canons Caesar, en sus des 30 déjà fournis depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine… C’est le matériel militaire et les munitions que la France s’apprête à envoyer à l’Ukraine dans les prochaines semaines, a annoncé, mardi soir, Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, en direct de l’Elysée.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/ukraine-la-france-va-livrer-plus-darmes-et-de-munitions-2046791
« Nous sommes prêts à un conflit prolongé en Ukraine, a déclaré ce vendredi 17 février 2023 à Munich Emmanuel Macron, exhortant les alliés de Kiev à « être crédibles » sur la durée dans ce conflit ».
« Nous devons absolument intensifier notre soutien et notre effort pour aider la résistance du peuple et de l’armée ukrainienne et leur permettre de mener la contre-offensive qui seule permettra des négociations crédibles aux conditions choisies par l’Ukraine, ses autorités et son peuple », a-t-il déclaré. « Aujourd’hui, très clairement l’heure n’est pas au dialogue« .
Le 5 mars 2025 :
« La guerre en Ukraine, qui a entraîné près d’un million de morts et de blessés, continue avec la même intensité.
Les États-Unis d’Amérique, notre allié, ont changé leurs positions sur cette guerre, soutiennent moins l’Ukraine et laissent planer le doute sur la suite. Dans le même temps, les mêmes États-Unis d’Amérique entendent imposer des tarifs douaniers aux produits venant d »Europe.
Enfin, le monde continue d’être sans cesse plus brutal, et la menace terroriste ne faiblit pas.
Au total, notre prospérité et notre sécurité sont devenues plus incertaines. Il faut bien le dire nous rentrons dans une nouvelle ère.
La guerre en Ukraine dure maintenant depuis plus de trois ans. Nous avons dès le premier jour décidé de soutenir l’Ukraine et de sanctionner la Russie et nous avons bien fait car c’est non seulement le peuple ukrainien qui lutte avec courage pour sa liberté, mais c’est aussi notre sécurité qui est menacée.
En effet, si un pays peut envahir impunément son voisin en Europe alors personne ne peut plus être sûr de rien, et c’est la loi du plus fort qui s’applique et la paix ne peut plus être garantie sur notre continent même. L’Histoire nous l’a enseigné.
Au-delà de l’Ukraine, la menace russe est là et touche les pays d’Europe. Nous touche.
La Russie a déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial. Elle a mobilisé sur notre continent des soldats nord-coréens et des équipements iraniens, tout en aidant ces pays à s’armer davantage. La Russie du président Poutine viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie et en Moldavie. Elle organise des attaques numériques contre nos hôpitaux, pour en bloquer le fonctionnement. La Russie tente de manipuler nos opinions, avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux. Et au fond, elle teste nos limites et elle le fait dans les airs, en mer, dans l’espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières : et la Russie dans le même temps continue de se réarmer, dépensant plus de 40% de son budget à cette fin. D’ici 2030, elle prévoit encore d’accroître son armée, d’avoir 300.000 soldats supplémentaires, 3000 chars et 300 avions de chasse de plus. Qui peut donc croire, dans ce contexte, que la Russie d’aujourd’hui s’arrêtera à l’Ukraine ? La Russie est devenue au même ou je vous parle et pour les années à venir une menace pour la France et pour l’Europe. Je le regrette très profondément et je suis convaincu qu’à long-terme la paix se fera sur notre continent avec une Russie redevenue apaisée et pacifique, mais la situation que je vous décris et celle-là et nous devons faire avec.
Face à ce monde de dangers, rester spectateurs serait une folie. Il s’agit sans plus tarder de prendre des décisions pour l’Ukraine, pour la sécurité des Français, pour la sécurité des Européens. »
Albert Nollet