https://twitter.com/ojim_france/status/1902315510659706930
Association de lutte contre le racisme créée en 1984, l’AGRIF voit clair dans le jeu de Jean-Michel Décugis et de ses comparses. « Ce sont des journalistes nettement partisans qui ont écrit un livre dans le but de dégonfler le caractère raciste de l’attaque de Crépol et de dégonfler de manière générale la réalité du racisme anti-Français et anti-chrétien qui ne cesse de monter en France et contre lequel nous nous battons depuis 40 ans », confie à BV Yann Baly, le délégué général de l’organisme.
Un racisme maintes fois reconnu par la justice
Ces dernières années, la négation du racisme anti-blanc a été facilitée par un glissement sémantique impulsé par les « sciences » sociales. Cette discipline trustée par l’extrême gauche universitaire a eu à cœur de changer la définition du mot « racisme » : celui-ci ne doit plus désigner des comportements de haine ou de hiérarchisation entre races, mais uniquement les effets d’un système de domination s’abattant sur les minorités. Ce système étant, en Occident, « dominé » théoriquement par les Blancs, il en découle une impossibilité pour les non-Blancs d’être auteurs de racisme et pour les Blancs d’en être les victimes. C’est au nom de cette manipulation conceptuelle que des journalistes en viennent aujourd’hui à nier le réel. « Il y a eu des insultes racistes anti-blanc, mais le racisme anti-blanc est un concept d'extrême-droite, en jurisprudence, ça n'existe pas », s’est ainsi insurgé sur France 5 Marc Leplongeon.
Sauf que, là encore, le journaliste dit faux. « Ces journalistes sont à côté de la plaque. Bien entendu que le racisme anti-blanc a été reconnu et condamné, rectifie Yann Baly. Depuis 1994, nous sommes habilités à agir devant les tribunaux pour tous les faits de racisme anti-chrétien, anti-français et même anti-blanc. C’est dans nos statuts. Il y a de la jurisprudence, on a fait condamner des gens. »
En effet, en 1992 déjà, l’AGRIF fit condamner un Algérien et un Turc qui avaient traité des policiers de « bâtards de Français ». En 1996, un Haïtien fut également sanctionné par le tribunal correctionnel d’Évry pour avoir taxé de « sale Blanc » un contrôleur des transports franciliens. De nombreuses autres procès suivirent, avec à chaque fois des peines aggravées par des propos virulents envers les « Blancs ». En 2014 encore, le caractère raciste fut retenu par la justice dans une affaire où la victime avait été agressée aux cris de « sale Blanc » et « sale Français ». Et pas plus tard que cette semaine, Avocats Sans Frontières a annoncé poursuivre l’humoriste Melha Bedia, qui avait traité un groupe de « bande de gwers », dans l’émission Liars Club sur Amazon Prime.
https://twitter.com/ASLA_asso/status/1902390109963431987
Il se trouve que c’est ce même terme, « gwer », que l’on entend dans une des vidéos tournées le soir du meurtre de Thomas, à Crépol. De quoi rendre encore plus incontestable la dimension raciale et raciste du crime ? « Selon les magistrats sur lesquels on tombe, on ne sait pas trop, hélas, déplore le délégué général de l’AGRIF au micro de BV. Certains jugements ne sont plus rendus en droit, mais en fonction d’une idéologie. Mais là, il y a quand même un ensemble de faits, une médiatisation, des élus qui montent au créneau... Donc on a bon espoir que même un juge partisan ne puisse pas mettre sous le tapis la réalité. »
Affaire à suivre dans les prochains mois.
Jean Kast
https://www.bvoltaire.fr/racisme-anti-blanc-le-grand-deni-de-notre-temps/