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Le laxisme et les failles de la « justice »

Contexte d’affrontement entre bandes rivales et un « jeune homme », originaire du quartier des Hautes-Mardelles de Brunoy dans l’Essonne, a été poignardé devant le lycée professionnel Louis-Armand de Yerres, où il n’était cependant pas scolarisé. On imagine parfaitement le profil très habituel des protagonistes. Le maire de Yerres, Olivier Clodong se dit « effondré » par ce drame… toujours les mots forts, le problème, c’est que des effondrés, il y en a tous les jours, parce que ce genre d’histoires, à multiples versions, est devenu un classique de la vie publique en France. Et l’élu de lancer « un cri d’alarme » après ce drame « inhabituel » dans cette commune « très sûre » de l’Essonne, exhortant les jeunes « à ce qu’il n’y ait pas de match retour ». Il devrait atterrir, quand ce n’est pas chez lui, c’est ailleurs. Le département de l’Essonne, territoire compte 1,3 million d’habitants et il est régulièrement le théâtre d’affrontements entre bandes de « jeunes » adolescents.

Bruno Retailleau a quant à lui, pointé du doigt « un ensauvagement des mineurs » et une politique pénale « trop laxiste » les concernant. Il oublie la responsabilité parentale et les brillants commentateurs, tous répétiteurs de l’immigration chance pour la France d’évoquer, en matière justement de responsabilité parentale, le concept de « mères isolées », qui ferait qu’il faudrait excuser ces enfants qui manquent de père. Le problème est que ce ne sont pas des mères isolées, mais des secondes ou troisièmes épouses de familles communautaires, qui bien que la polygamie soit interdite en France, trouvent ce subterfuge parfaitement légal pour vivre dans cette forme de famille « culturelle ».

Mais ces « jeunes » utilisent une autre faille de notre système : la présomption d’innocence. Ils tabassent à dix, quinze contre un et la justice cherche à savoir qui a porté le coup mortel, sauf que souvent, ce n’est pas un coup qui est mortel, mais une avalanche de coups. Et donc, avec des images de mauvaise qualité, des témoins qui n’osent pas parler par peur des représailles, le ou les auteurs du « coup mortel » ne peuvent pas être identifiés et donc tout le monde s’en tire au « bénéfice du doute », alors qu’il y a mort d’homme. Et quand bien même, il n’y a pas mort d’homme, la justice étonne.

Ce carambolage qui a eu lieu ce samedi 22 mars n’a pas refroidi ceux qui en sont à l’origine, des individus connus des services de police et donc, avec les « profils » habituels… A peine 24 heures plus tard, deux des trois jeunes hommes impliqués dans ce refus d’obtempérer ayant blessé dix policiers à Paris ont été de nouveau interpellés, la nuit suivante, lors d’un contrôle routier, dont l’un conduisait malgré la rétention de son permis après le carambolage avec la police datant de moins de 24 heures. On se pince, devant tant de laxisme. Non seulement ces « gens » n’ont peur de rien, mais ils savent qu’ils ne craignent rien de l’appareil judiciaire. On finit par se demander ce qui se passerait si la même chose se passait dans la Creuse avec des individus provinciaux du cru. Le traitement ne serait assurément pas le même, il y a bien, comme nous l’avons déjà expliqué au RPF après examen de plusieurs verdicts, une ethnicisation de l’appareil judiciaire. Ou alors, c’est à n’y rien comprendre. C’est ainsi que l’on croise, en région parisienne, des « individus » en totale liberté, malgré des dizaines de condamnations à leur actif.

Et la préfète de l’Essonne Frédérique Camilleri, d’informer qu’on avait engagé des CRS pour « saturer » le terrain et qu’elle allait déployer des moyens pour les jours qui viennent, en l’occurrence, la CRS 8, unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines. Mais il n’y a pas que les faits précis de délinquance, il y a le travail des services de police, le travail des fonctionnaires de la justice, les blessures des gens de terrain dans l’exercice de leur travail, l’impact psychosocial de ces violences sur les riverains, le coût des dispositifs techniques de surveillance et de prévention… se rend-t-on compte en haut lieu du prix exorbitant de ces défauts éducatifs ? En réalité, tout cela sert surtout à faire adhérer les administrés à une surveillance de plus en plus intrusive… des gens honnêtes. Ceux qui peuvent nuire en toute liberté, peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ce sont eux qui « saturent » les policiers et pas le contraire, comme le voudrait la préfète. Retailleau a raison quand il parle de laxisme, reste à en trouver la cause. Le problème est que provincial est poursuivi jusqu’en enfer pour dix kilomètres heure de trop et que dans les campagnes, personne n’a l’impression que la justice est laxiste.

Après Yerres, on sait parfaitement ce qui va se passer. Les élus vont dire et écrire « plus jamais ça » et ça va arriver encore demain, où on dira encore « plus jamais ça » et ainsi de suite… puisque personne n’a l’air de vouloir ou pouvoir éduquer, encadrer ces « jeunes », tous issus de la contre société que tout le monde ne connaît que trop et avec laquelle, il semble acté que l’on doit les laisser tout casser. Il faut commencer par changer les hommes du pouvoir.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/03/25/le-laxisme-et-les-failles-de-la-justice/

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