Macron est encore en train de provoquer la Russie, et est prêt à provoquer une guerre directe avec Moscou en l'annonçant dans des conférences de presse et, toujours, en louvoyant des plans faisant impliquer des soldats français, européens, -sans le consentement des peuples concernés- alors que les États-Unis et la Russie discutent pour trouver des accords assurant la paix en Ukraine.
La France sabote les discussions de paix pour l'Ukraine. Le président français vient - ce jeudi au sommet ayant réuni une trentaine de pays à Paris qui forment une coalition d'action pour une paix solide et durable et aux côtés du secrétaire général de l'OTAN et des institutions de l'Union européenne - d'allumer encore les tensions avec la Russie, en annonçant la création d’une « force de réassurance » qui serait placée sur le sol ukrainien : l'envoi de soldats européens.
Pour le chef d'État français, « la Russie n'a pas son mot à dire si l'Ukraine demande à des forces alliées d'être sur son territoire en garantie d'un accord de paix ».
Une « force de réassurance » en cas de cessez-le-feu et dès maintenant l'envoi d'une une équipe franco-britannique pour consolider l'armée ukrainienne. « Il y aura bien une force de réassurance avec plusieurs pays qui se déploieront », a confirmé Emmanuel Macron jeudi 27 mars 2025.
Alors que la Russie réclame une Ukraine pacifiée, sans la présence de soldats de l'OTAN, le président français veut après un accord de paix signé « une armée ukrainienne forte, bien équipée le jour d'après ». Macron fait savoir : « Nous avons acté que le premier ministre britannique et moi-même donnions mandat à nos chefs d'État-major des Armées pour qu'une équipe franco-britannique puisse être déléguée dans les prochains jours en Ukraine » pour fixer « le format de l'armée ukrainienne de demain ». Macron sait que la Russie ne peut pas accepter de telles conditions et, ainsi, signer un accord de paix. Le président français joue au poker menteur, misant sur le bluff alors que la Russie ne bluffe pas. Il continue de pousser l'UE sur le chemin de la guerre directe contre la puissance nucléaire russe.
BFMTV fait savoir qu'il est question d’une force militaire, composée de « plusieurs pays européens », qui serait déployée dans « certains endroits stratégiques » et n’aurait « pas vocation à se substituer aux armées ukrainiennes ». C'est clairement une provocation et une agitation de la montée des tensions contre la Russie et un sabotage des discussions entre les Américains et les Russes pour trouver des accords de paix dans le conflit en Ukraine.
Observateur Continental avertissait que Macron avait pris le rôle du général fou de l'Armée de l'air américaine Jack D. Ripper, dans la comédie satirique Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe ?
Le couple Macron Zelensky. Macron suit les ordres de Volodymyr Zelensky car, selon BFMTV, « si les contours de cette force d'intervention restent flous, elle vise à répondre au président ukrainien qui demande à l'UE de prouver qu'elle peut se défendre ». Le président français mise sur la présence de plusieurs pays qui interviendraient sur le sol ukrainien, une fois un accord de paix signé entre la Russie et Kiev. « Ce serait des forces de quelques États européens qui seraient présentes dans des endroits stratégiques pré-identifiés avec les Ukrainiens », a expliqué le chef de l'État lors d'une conférence de presse à l'Élysée.
« Ces forces de réassurance n'ont pas vocation à être des forces de maintien de la paix, elles n'ont pas vocation à être des forces présentes sur la ligne de contact, elles n'ont pas vocation à être un substitut aux armées ukrainiennes », a précisé Macron.
Une chose est rassurante. L'intervention du président français en conférence de presse a plutôt montré un discours vide avec une annonce peu précise. BFMTV le remarque également : « Mais le locataire de l'Élysée n'a pas levé le flou sur plusieurs questions clefs. « Combien de militaires faudrait-il envoyer alors que la plupart des pays européens peinent à recruter pour leurs armées ? Quels matériels utiliser ? Qui pour commander et avec quel mandat ? ».
En France, la grande majorité des Français ne veulent pas la guerre contre la Russie ou continuer de financer à perte un pays, l'Ukraine, qui a déjà tout perdu. « 68% des Français sont opposés à l’envoi de troupes françaises combattants pour aider l’Ukraine si la guerre avec la Russie se poursuit » et « 75% des Français ne se disent pas prêts à payer plus d’impôts pour aider l’Ukraine ».
L'annonce de l'envoi d'un manuel de survie aux Français et au niveau européen en demandant à ses citoyens de se préparer aux risques de catastrophes naturelles et de guerre, suscite - dans un premier temps- une peur mais surtout un haussement d'épaule et un rejet profond de ces élites qui continuent de cultiver le langage guerrier.
« Ils jouent à la guerre en fait », a ainsi tancé la cheffe du RN à l’Assemblée, Marine Le Pen, selon le JDD. « C’est méprisable au regard des soldats ukrainiens qui vivent un enfer et attendent probablement que l’on s’attache sérieusement à avancer sur le chemin de la paix », a-t-elle encore fustigé, quelques semaines seulement après avoir accusé l’Union européenne de « ne pas souhaiter la paix ».
Sur X, Hadja Lahbib, commissaire européenne pour l’égalité, la préparation et la gestion de crise, a publié ce mercredi une vidéo où elle présente les éléments utiles à posséder dans un kit de survie. De son sac à main, elle sort successivement une bouteille d’eau, un couteau suisse militaire, des médicaments, une lampe de poche, ou encore ses documents d’identité.
Les Européens s'inquiètent d'une élite qui attise les provocations verbales. Pour la grande majorité des Européens, la Russie n'est pas une menace. La menace pour les peuples européens se trouve à l'Élysée et à Bruxelles. Une poignée non élue avec un président français désavoué de ses électeurs, agitent la guerre contre la Russie. Que 58% des Français, selon un sondage, estiment que Macron aborde la menace russe dans sa juste mesure.
Du côté de l'Allemagne à la question, « Pensez-vous qu'il soit possible que la Russie attaque un pays de l'OTAN dans les prochaines années ? », 59% des électeurs de l'AfD (désormais la deuxième force du pays) répondent négativement. La CDU du futur chancelier allemand, Friedrich Merz, - aussi homme d'affaires - connaît un départ de ses membres. En cause, la préparation à la guerre contre la Russie de ce responsable politique et président fédéral de la CDU, très proche de Macron.
Pierre Duval
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