
Comme pour le Covid ou le carbone, les médias mainstream passent à la manœuvre et nous expliquent en boucle que Trump est en train d’appauvrir la planète, de liquider les multinationales et de jouer contre son propre pays qui en sortira lui-aussi appauvri. Nous avions les médecins de plateaux qui distillaient la peur du Covid et la bénédiction du vaccin, nous avons les économistes de plateaux qui distillent la peur de Trump, qui ne fait jamais que ce que tous préconisaient avant, c’est à dire, la régulation du capitalisme sauvage. Pourtant quelques voix dissonantes se font entendre très modestement, un peu comme ces rares médecins, qui, pendant le Covid, préconisaient de soigner, impensable pour un médecin.
Et comme Raoult était qualifié de vieux druide, Trump est qualifié de débile et d’incompétent. La méthode est identique et tous ceux qui ne sont pas d’accord sont au choix des complotistes, des séditieux ou des fachos. Sauf que la France est mal placée pour donner des leçons, elle qui a tout bradé, liquidé ses entreprises et ses industries sur l’autel du libre-échange. Est ce qu’avant Trump et ses taxes, nous étions prospères ? Non. Est ce que le libre échange, sens dans lequel nous n’avons cessé d’aller nous a apporté quoi que ce soit ? Non plus.
L’inflation aux États-Unis, allons donc ! Le prix du pétrole a beaucoup baissé et cela est largement susceptible d’aller dans le sens des ménages américains et les nouvelles taxes devraient générer un gain de plus de 400 à 700 milliards de dollars annuels pour l’État fédéral, pas forcément de quoi s’appauvrir. Pour mémoire, en France, quand vous achetez une voiture américaine de type Corvette, vous avez au bas mot 50 000 euros de taxes… ah oui, mais là, ce n’est pas pareil, c’est pour la planète. Ben voyons. Le seul problème pour Trump sera de faire coïncider sa politique économique avec le calendrier électoral, c’est à dire les élections de mi-mandat, tant il est vrai que les effets de ses droits de douane vont mettre une bonne année à produire un changement palpable pour le consommateur américain et les décisions des investisseurs de relocaliser ou non. Quoi qu’il en soit, Trump a bluffé pour se repositionner en force et va négocier maintenant, pays par pays, à son avantage et surtout à l’avantage du peuple américain moyen, ses électeurs, au moins lui ne travaille pas que pour les actionnaires, comme nos européens, VDL et Macron en tête.
Ces deux là ne vont pas avoir grand-chose à opposer à Trump. Depuis la « Russie à genoux », l’industrie européenne utilise du gaz naturel liquéfié américain. Le robinet peut donc être coupé. Les USA maîtrisent également le système de paiement international SWIFT sans lequel plus d’achats internationaux. Les USA ont également la haute main sur notre matériel militaire, géré par des logiciels américains, qui peuvent nous rendre obsolète et arrêter nos velléités de guerre. Et même, plus subtil, les USA gèrent aussi les machines à voter, qui peuvent faire gagner des candidats pro-européens en difficulté. C’est complotiste d’évoquer ce sujet mais si la triche n’était pas courante on se demande bien pourquoi nos « élites européennes » tiennent tant à ces machines, là où le papier a suffit pendant des décennies ?
Avons nous vraiment des moyens de rétorsion à notre disposition ? Non. Si Trump tient bon, négocie avec Poutine et les Chinois, cela se fera en plus sur le dos de l’Europe, engluée dans sa politique mafieuse, sa fable carbonée et son mythe de l’enrichissement culturel de l’islam qui met à feu et à sang les sociétés européennes pacifiques. En réalité, nous sommes arrivés au bout d’un système et les gens qui nous ont menti pendant le Covid et la guerre en Ukraine, menti sur le réchauffement climatique provoqué par l’homme et la nécessité d’une immigration afro-arabo-musulmane de masse ne vont plus pouvoir continuer dans ce sens. Relocaliser, travailler, trouver de nouveaux partenaires économiques, trouver des sources d’énergie abondantes et peu chères, rationaliser, planifier, remettre en route une politique économique, une politique scolaire, une politique d’aménagement du territoire de type gaulliste, va devenir une forme d’urgence nationale, en y ajoutant une politique systématique d’expulsion des parasites étrangers, pour ne garder qu’une immigration de travail. Mais pour cela, il ne faudra pas compter sur ceux qui nous amenés là où nous en sommes, ni sur les fainéants et profiteurs qui les ont laissés faire par purs calculs de rentes personnelles…