Une semaine contre l'islamophobie à Sciences Po Paris !
Cela fait un mois que la polémique couve au sujet de cette semaine qui doit se tenir à partir de lundi. Sur la sellette : Thomas Sibille, fondateur d’une librairie musulmane, surveillé comme « individu en relation avec la mouvance islamiste d’Île-de-France », d'après Le Figaro, qui précise que la présence de cet invité de l’association Salaam a été dénoncée par une membre du Conseil de l’IEP de Paris. Dans le viseur, aussi, l’association Salaam Sciences Po elle-même, accusée d'avoir fait intervenir, entre autres, une personnalité fichée S au sein de l’établissement. Louise Garnier, élue au Conseil de l’Institut d’études politiques de Paris, listait sur X, dès le 14 mars dernier, toutes ces accointances problématiques et demandait une enquête à la direction.
Déjà, la Journée mondiale de lutte contre l'islamophobie, le 15 mars...
On savait qu'il y avait déjà, depuis 2022, une Journée mondiale de lutte contre l'islamophobie décidée par l'ONU, à l'initiative de la République islamique du Pakistan et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui rassemble des pays où la liberté religieuse… n'existe pas ! Une Journée dont Arnaud Florac avait dénoncé les hypocrisies et les intentions : l'entrisme islamiste. La lutte contre l'islamophobie est bien ce cheval de Troie de l'islamisme lancé à la conquête des sociétés occidentales. Elle avait sa journée mondiale ; elle crée, ici ou là, sa semaine.
Journée, semaine, mois : l'islamisme avale tout le calendrier !
Mais si vous recherchez sur le Net les initiatives de lutte contre l'islamophobie, en France mais ailleurs aussi, vous allez constater que c'est… tout le temps ! Jour, semaine, mois : tout est bon pour favoriser la propagande d'un islam victimaire qui serait persécuté. Telle journée de septembre ou semaine de janvier au Canada (29 janvier, à l'initiative de Justin Trudeau), de novembre en France (la célèbre manif de 2019, avec ses débordements et ses polémiques), tel « mois canadien de l'histoire islamique », selon telle ou telle commémoration, déclaration, événement au Proche-Orient ou le calendrier électoral de l'islamo-gauchisme. Islamisation du calendrier et du temps (le ramadan, désormais incontournable, au JT, dans les rayons des supermarchés), islamisation de l'espace, par les mosquées, les voiles, les tenues, les prières de rue, islamisation des mœurs, islamisation par la langue, entrisme dans les universités via, notamment, les syndicats étudiants de gauche (voir la représentante de l'UNEF à l'université Bordeaux Montaigne débloquée vendredi). Une inflation inversement proportionnelle au nombre d'actes anti-musulmans effectivement commis en France qui, selon le ministère de l'Intérieur, a diminué d'un tiers en 2024 (173 actes seulement). Alors, quelle sera la prochaine étape ?