En France, on savait déjà qu’il était plus grave de faire travailler un employé dans une boulangerie le 1er Mai que de lyncher de jeunes militants du Rassemblement national, avec la nette intention de les tuer – le tribunal de Rennes ayant relaxé sept ultragauchistes pour ces faits, prétextant que la vidéo utilisée pour les incriminer était « illégale », les images capturées par le -drone excédant la zone géographique autorisée par le préfet ! –, ou encore qu’agresser des policiers municipaux avec une hache, comme l’a fait un individu imbibé d’alcool le 2 mai dernier, remis en liberté dans la foulée, dans l’attente de son procès en janvier 2026. Ne parlons pas de la petite Léa, une fillette massacrée en 2018 à Mairieux (Nord) de vingt-deux coups de couteau et dont l’assassin – adolescent au moment des faits, donc excusé par sa minorité – a été libéré au bout de six ans.
Et que dire de l’impunité dont jouit la diversité – particulièrement quand elle prie vers l’Orient ! –, souvent déclarée irresponsable de ses actes, ou organisant en toute décontraction une évasion depuis une prison et faire volontairement assassiner des agents pénitentiaires, tel cet immonde Mohamed Amra, tout sourire devant les caméras au moment de son arrestation en Roumanie, comme s’il savait par avance que la vie dans une prison française pouvait être très confortable pour des caïds de son acabit.
Les prisons, parlons-en justement, car, après les avoir vidées au moment du Covid, par la grâce de Nicole Belloubet – à l’origine d’une idée lumineuse visant à limiter au maximum les incarcérations, initiative accélérée à l’époque par l’épidémie –, une « mission d’urgence mandatée par le ministère de la Justice a préconisé une réduction exceptionnelle de peine applicable à l’ensemble des détenus, à quelques exceptions près, afin de lutter contre la surpopulation dans les prisons françaises ».
https://www.lefigaro.fr/politique/nicole-belloubet-fait-polemique-en-vidant-les-prisons-20200612
La mission en question préconise ainsi une « réduction de peine exceptionnelle ». Il s’agirait de ne pas dépasser le taux de 100 % d’occupation des centres pénitentiaires, et peu importe la dangerosité de certains détenus relâchés pour garder un taux acceptable d’incarcération. On nous rassure cependant – enfin, pour ceux qui y croient ! –, les très méchants prisonniers resteront en prison. Donc, pas de libération possible, pour le moment, pour un Salah Abdeslam par exemple.
Évidemment, les victimes n’ont pas été consultées, dans un pays où l’on préfère réinsérer les criminels, « victimes » de la société !
Par contre, l’idée de construire des prisons en urgence semble ne pas avoir effleuré l’esprit embrumé de ces décideurs qui, eux, sont surprotégées dans leurs tours d’ivoire et ne sauraient se soucier de la plèbe qui subit les assauts de plus en plus violents et meurtriers de la diversité car, n’ayons pas peur de le dire, ce sont eux qui, majoritairement, occupent les prisons. Après cela, les pouvoirs publics et les médias à leur botte se demandent pourquoi la population ne leur fait plus confiance et se désintéresse de la chose publique.
Ne nous étonnons pas, avec de telles décisions, si quelque jour prochain le peuple, le vrai, se fait justice lui-même. « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse », dit le proverbe…