Les choses se passent rarement comme on peut les prévoir ou les anticiper.
Je suis donc toujours surpris par les certitudes érigées en dogme quasi-religieux de notre Sainte Eglise de l’escrologie.
Nous pouvons tous nous accorder j’en suis certain sur la nécessité de faire attention, de mieux consommer, de souvent beaucoup moins consommer et de manière générale d’essayer de moins polluer comme c’était le cas lorsque j’étais enfant, que la mondialisation n’existait pas, que tout coûtait très cher et que l’on achetait très peu et ou l’on faisait « durer ». Qui reprise encore ses chaussettes à 3 euros le paquet de 10 chez Action ou chez Kiabi (la mode à petit prix) alors que j’ai toujours vu ma mère le faire il y a… 45 ans ! Réapprendre la couture n’est pas juste une lubie, ce sera sans doute pour demain, une nécessité.
Bref, je ne voulais pas vous parler de tout cela.
Je voulais encore une fois vous parler de tous ceux qui nous expliquent que nous allons tous mourir dans d’horribles et atroces souffrances climatiques, la terre Gaïa se chargeant de se venger des hommes qui se tiennent mal.
Comment ? Notamment par la montée des eaux et la fonte des glaces.
Gaïa va nous noyer.
Sauf que la science dit que parfois le niveau des eaux peut chuter de 30 mètre à cause d’un affaissement de la croute océanique. Ce mouvement d’affaissement doit bien pouvoir s’accompagner aussi de son mouvement inverse à savoir un « gonflement » de la croute océanique entraînant une élévation du niveau de la mer.
Un affaissement de la croûte océanique pourrait avoir fait chuter le niveau de la mer de 30 mètres titre Géo
« Il y a environ quinze à six millions d’années, une diminution de la production de croûte océanique pourrait avoir entraîné un approfondissement des bassins océaniques, provoquant une baisse de 26 à 32 mètres du niveau de la mer.
De nos jours, la montée des océans est principalement attribuée au réchauffement climatique, qui entraîne la fonte des calottes glaciaires et des glaciers ainsi que la dilatation thermique de l’eau. Cependant, sur des échelles de temps plus longues, s’étendant sur des millions d’années, la dynamique des plaques tectoniques modifie aussi la forme et la profondeur des bassins océaniques, influençant ainsi le niveau marin global.
Publiée fin février sur la plateforme scientifique AGU, une étude menée par Colleen A. Dalton et trois de ses collègues démontre en ce sens l’impact significatif d’une phase de ralentissement de l’expansion des fonds marins, survenue entre quinze et six millions d’années auparavant, sur le niveau des océans.
Les chercheurs ont pris pour base des études antérieures qui avaient révélé une diminution de 35% de la production de croûte océanique à cette période. Une réduction drastique principalement due à la formation de nouvelles roches aux dorsales océaniques qui repoussent progressivement les plus anciennes vers les zones de subduction. »
Et le magazine de conclure…
« Bien que les archives géologiques de ces changements de niveau marin soient limitées, les résultats de l’étude sont cohérents avec les données de stratigraphie séquentielle obtenues à partir de dépôts sédimentaires côtiers, notamment au New Jersey et au large de la Nouvelle-Écosse. »
Alors sans tomber dans le poncif « tout ce que je sais c’est que je ne sais rien », car nous savons beaucoup de choses, nos « escrologues » pétris de certitudes qu’ils nous assignent comme des vérités absolues qui ne doivent pas se discuter (ce qui est le commencement de tous les totalitarismes), devraient faire preuve d’humilité et introduire dans leurs propos, analyses et réflexions toutes les inconnues de la science qui avance.
Ils ne peuvent pas le faire, car nuancer la gravité de la menace c’est en réalité faire disparaître la menace.
Ils sont donc piégés dans le mensonge et la bêtise.
Ne vous laissez donc pas avoir par ce discours de fin du monde, sans pour autant nier les défis auxquels nous sommes confrontés et auxquels nous devons apporter des réponses sages, pondérées et efficaces qui passent notamment par une déconsommation massive et donc une évidente et nécessaire démondialisation, car, c’est la mondialisation qui est la cause de la surconsommation.
Charles SANNAT
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