
Les individus, trois hommes et deux femmes, sont soupçonnés de poursuivre les activités du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) pourtant dissout par décret en 2020 pour provocation à des actes de terrorisme et à la discrimination.
Mardi 13 mai, les policiers du Val d’Oise ont interpellé ces activistes à leur domicile au Thillay (Val d’Oise), après un signalement le 30 octobre dernier de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale. Les services de la place Beauvau ont en effet relevé de nombreuses similarités entre le CCIE et le CCIF. Deux personnes, également suivies par les enquêteurs, étaient absentes, en voyage en Algérie et au Maroc.
La femme de l’un d’eux a néanmoins été placée en garde à vue après la découverte lors de la perquisition d’un contrat de travail la liant au CCIE en tant que chargée de communication.
Lors de l’une des interpellations, les enquêteurs ont découvert une jeune femme en situation irrégulière, placée en retenue pour vérification du droit au séjour. Une enquête en flagrant délit pour aide au séjour irrégulier a été ouverte.
Pour une des salariées, une unité de policiers a frappé à la porte du domicile de sa mère, dès 6 h 30. Tous étaient cagoulés et l’un d’entre eux était « lourdement armé », précise une proche, en contact avec la famille. Le foyer a été entièrement fouillé, même si la mère de la salariée avait précisé que sa fille n’habitait plus là depuis plusieurs mois. (…)