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Se shooter à Choose-France…

A quelques encablures du sommet Choose-France, la grand-messe macroniste du « Nous sommes les plus attractifs », les bémols se multiplient de la part d’économistes qui semblent avoir décidé de ne plus se laisser bercer par les illusions de cette première place de l’attractivité en Europe. Oui, nous sommes toujours, en France, les plus attractifs pour les investisseurs. Oui, mais on compte les « projets » et pas du tout les réalisations, parce qu’entre les deux, il y a un monde. Les projets sont les illusions et les réalisations, bien en deçà des annonces. Second bémol : le solde des investissements : les entreprises françaises investissent plus à l’étranger que les étrangers n’investissent en France. Troisième bémol : le solde en terme d’emplois : non seulement les entreprises françaises créent à l’étranger des emplois qu’elles ne créent pas en France mais au solde des niveaux de compétences, nous sommes perdant, à importer de la main d’oeuvre sous qualifiée ou peu qualifiée, pour des emplois également peu qualifiés, pendant que nos travailleurs les plus qualifiés s’en vont. Quatrième bémol : l’ensemble de l’Europe est en régression en terme d’attractivité et la France reste dont en tête d’un groupe qui globalement descend. Et la tendance n’est pas bonne, au-delà de l’instantané flatteur mis en exergue par une presse dont tout le monde a bien compris qu’elle est aux ordres.

Plusieurs paramètres sont avancés par les économistes pour expliquer cette première place en trompe l’oeil : le coût du travail, la pression des normes, les pressions écologistes, la faiblesse de la main d’oeuvre. Le coût du travail n’aura échappé à personne, nous sommes le pays industrialisé le plus taxé au monde et relevons de l’économie stalinienne plus que libérale. Les pressions écologiste et normative ont été illustrées très récemment par le patron de Safran ne souhaitant plus investir dans les villes à majorité écologique, trop compliqué, trop « prise de tête ». Dans le même temps, les émissions de carbone, en France, ont enregistré une chute spectaculaire et ce n’est pas un bon signe. En plus du fait que le carbone n’est pas un polluant, ces émissions à la baisse corroborent la perte d’activité industrielle, il n’y a pas de quoi s’en réjouir. La main d’oeuvre enfin, à la baisse, selon deux axes, la perte d’efficacité du système scolaire et l’importation d’une main d’oeuvre sous-qualifiée, majoritairement des zones arabo-afro-musulmanes, qui tire à la baisse le niveau global de qualification du pays. Là où les gauchistes expliquent qu’ils font les boulots que les Français ne veulent pas faire, sans la moindre preuve, la réalité montre qu’ils travaillent dans de bien moins grandes proportions que la population d’origine et qu’ils font les métiers, non pas que les Français ne veulent pas faire, mais qui correspondent à leur niveau de qualification, souvent très faible. Nous sommes donc, objectivement, dans une spirale descendante en matière de qualification et d’efficience.

Comme nous l’avons déjà expliqué au RPF, il faut en passer par la qualité de l’enseignement, à la base de l’édifice, retrouver le principe de « massification » de l’enseignement adopté après guerre et qui nous avait conduits à la Caravelle, au Concorde, au France, au TGV et au nucléaire. Améliorer la sécurité des entreprises, victimes de vols et de dégâts qui ont un coût financier et social, comme cette banque qui fait accompagner ses salariés par des vigiles, à Paris. Alléger le coût du travail par une baisse drastique des normes et des impôts. Mieux répartir le travail sur l’ensemble du territoire en veillant à un maillage plus serré des réseaux : routes, voies ferrées et fluviales, canaux informatiques, énergie. Ce n’est pas le chemin que non prenons, la nouvelle doxa européenne est résumée par Poutine : « Ils s’infligent des douleurs pour essayer de nous nuire. Ce sont des abrutis ». Oui, un bilan de secteurs industriels entiers ruinés, une inflation hors de contrôle, des usines qui ferment… tout ça pour « punir » une Russie qui selon la banque mondiale et le FMI, est devenue la 4e plus grande économie mondiale en termes de PIB en parité de pouvoir d’achat (PPA) alors que l’union européenne s’étrangle avec ses propres sanctions. Il y a urgence à changer ceux qui nous ont entraînés dans cette spirale totalement inique.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/05/16/se-shooter-a-choose-france/

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