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L’invitation de Poutine à Istanbul était un traquenard pour l’assassiner

Les sourires de faux-culs partagés par Fripounette et Zygomyr, lorsqu’ils ont mis en demeure Vladimir de se rendre à Istanbul, les a trahis. Tout autant que les regards de connivence qu’ils échangeaient en convoquant le tsar, tel un cancre appelé à se présenter devant le proviseur pour se prendre un savon.

Pas besoin d’être un expert en relations internationales, ni un maître espion, pour deviner qu’un coup hénaurme se préparait. Le contexte, la psychologie des acteurs, le timing, l’insistance suspecte à faire sortir l’ours de sa tanière, et toutes les ruses grossières pour l’attirer en terrain découvert afin d’en faire une cible.

J’ai demandé son avis à Madison A… Fille d’un sénateur US, elle bossait pour le S.C.S (Special Collection Service) le bureau de veille et d’écoute de la N.S.A. On était ensemble au Soudan en 1988-89. Et on n’a jamais perdu le contact.

Hi Maddie, tu me confirmes que Poutine a bien fait de ne pas aller à Istanbul ?

Absolument. Zelensky, qui est à moitié turc, nage comme un poisson dans les eaux troubles d’Erdogan. Ils se comprennent. Ils sont amis, complices, et associés dans plusieurs activités offshore… La plupart des armes données à l’Ukraine et revendues sur le marché noir, passent par le Bosphore. Avec l’accord d’Erdogan qui prélève son pourcentage.

Ce n’est pas un hasard si la Turquie a été choisie comme lieu des soi-disant pourparlers. Mettre en confiance un prince ennemi pour l’attirer dans des négociations, le prendre en otage ou l’assassiner est une tradition turque depuis les croisades. On ne compte plus le nombre de chrétiens crédules victimes de cette perfidie.

Fou furieux que son stratagème n’ait pas fonctionné, Zelensky a vomi un torrent d’injures contre le président russe avec lequel il prétendait vouloir discuter pacifiquement. Finie la diplomatie. En une fraction de seconde, le masque est tombé. Comme dans le bureau ovale. On a retrouvé le clown hystérique. Sa vraie nature, quoi… 

L’invitation mielleuse du nabot de Kiev était louche. Ce minus agité qui, depuis trois ans, refusait tout contact direct avec Poutine, le convie tout d’un coup chez son ami le tortionnaire assassin Erdogan…

Avec Macron qui en a fait des tonnes dans le même registre pour l’attirer dans le piège. Ce type est répugnant et inquiétant. Il a une gueule et des manières de serial killer. En tant que femme, je frémirais si je le croisais dans la pénombre, et je sortirais mon flingue.

Candace Owens prépare d’autres révélations qui vont bien au-delà de ses facéties sexuelles. Je me demande comment les Français ont pu voter pour lui. La triche comme avec Biden qui avait, lui au moins, l’excuse d’être gâteux ? Même sans Candace, tout analyste rompu aux évaluations comportementales reposant sur la gestuelle, les mimiques, les variations de tonalité vocale, les mouvements des paupières, le choix et la répétition de mots clés, ne pouvait conclure qu’une chose : « Mister Poutine, surtout n’y allez pas ! »

Tu as eu des détails sur ce qu’ils lui préparaient ?

Pour le moment, on s’est orientés sur quelques scénarios plausibles. Le premier, le plus simple, aurait consisté à faire arrêter le président russe à sa descente d’avion en vertu d’une commissions rogatoire internationale de l’ICC (international criminal court, en français CPI) de neutraliser ses gardes du corps submergés par des nervis turcs, et de le livrer aux sbires de La Haye pour l’y laisser croupir en attente d’un hypothétique procès.

Medvedev a dit qu’en pareil cas, les Russes atomiseraient l’ICC

Je l’en crois capable. Il a déjà prouvé qu’il ne reculait pas quand il a utilisé les TOS-1 pour faire griller vifs des Tchétchènes. Sous le nez des observateurs de l’ONU. C’était le cran juste au-dessous du nucléaire tactique. Mais les Allemands, les Ukrainiens et les Français ne croient pas qu’il oserait en Europe. Trop content de reprendre la place du chef qu’il occupait naguère.

Ce sont des imbéciles. Medvedev était là en doublure. Et si le patriotisme et la loyauté sont des valeurs perdues en Europe, elles sont toujours vivantes en Russie.

Et aussi en Amérique… Mais ça, tu le sais.

Sinon, c’était quoi les autres projets pour neutraliser Poutine ?

Grosso modo, « accident » ou attentat. Du classique. Sans imagination mais efficace. Avion saboté, commandes ne répondant plus. Heurt avec un semi-remorque sur la route. Incendie ou bombe dans la salle de conférences. Mitraillages dans la rue. Embuscade montée par des djihadistes dont certains groupes sévissent en Syrie pour Erdogan. Avec un sniper que personne n’aurait vu venir. Les possibilités sont infinies.

Tout ça semble s’inspirer des projets criminels visant Donald Trump lorsqu’il est apparu qu’il pouvait revenir au pouvoir.

Plus ou moins. On peut même imaginer que Trump a prévenu personnellement Poutine de ce qui l’attendait en Turquie. Comme celui-ci nous avait signalé des projets d’opérations ukrainiennes dont le FSB avait eu vent. Échange de bons procédés. « Je ne sais pas s’il ira. Mais je sais qu’il voudrait que j’y sois s’il y va » a déclaré notre président, se proposant en bouclier en quelque sorte. Ça donne une idée de l’excellence de leurs relations. En toute hypothèse, la présence annoncée du secrétaire d’État Marco Rubio est un signe.

Puisqu’ils sont censés débattre entre personnes sérieuses et réalistes, il n’y a pas lieu de s’étonner que la délégation russe comprenne des personnalités importantes, mais non indispensables au fonctionnement de l’État en cas de malheur, comme le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Galouzine et le vice-ministre de la Défense Alexandre Fomine.

Ce sera la première fois que des représentants russes de haut niveau discuteront directement avec des délégués ukrainiens depuis l’échec des discussions tenues pour arrêter la guerre en février-mars 2022. Mais quand Zelensky assure que l’Ukraine serait prête à toutes les formes de négociations en vue de mettre fin au conflit, c’est juste pour gagner du temps. Pour que ses alliés dont les arsenaux sont vides accélèrent leurs chaînes de fabrication.

Une fois son armée équipée de neuf et ses soldats reposés, l’ancien bouffon de télé-réalité utilisera la connivence des médias mainstream pour faire retomber sur les Russes la responsabilité de l’échec des pourparlers. Et la reprise des hostilités lui permettra de rester indéfiniment au pouvoir. Lui, puis sa famille. Comme en Corée du Nord.

Les positions sont trop tranchées de part et d’autre pour espérer aboutir à une solution de compromis. Je vois mal sur quoi ils pourraient s’entendre. 

En effet, la Russie et l’Ukraine campent sur des positions diamétralement opposées. Poutine réclame toujours que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et veut l’assurance de garder la Crimée et les régions ukrainiennes peuplées de Russes, annexées par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés européens. Alors pourquoi en parler pour ne rien dire ? Le président Trump a fait savoir qu’il n’émettrait aucune objection au fait qu’on gèle les positions sur la ligne de front et qu’on discute ensuite. À condition que l’Europe cesse d’armer l’Ukraine.

L’Ukraine exige de son côté, outre le retour aux frontières d’avant 2022, des « garanties de sécurité » pour obliger l’armée russe, qui contrôle 20 % de son territoire, à s’en retirer. Comment peut-on s’entendre ? Sinon en différant la solution et en s’en remettant au sort des armes. On n’a jamais vu des vainqueurs capituler.

Les Européens ont menacé la Russie de sanctions massives si celle-ci n’acceptait pas un cessez-le-feu dans les prochains jours. Évidemment, quand on mesure l’effet des 17 vagues de punitions depuis trois ans, ça fait rigoler au Kremlin.

Autant que la réunion des ministres des Affaires étrangères des États de l’OTAN à Antalya en Turquie, pour décider de la hausse des dépenses militaires des pays de l’Alliance. Des gesticulations dérisoires.

Je vois que nous sommes toujours sur la même longueur d’onde.

Et comment !

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/linvitation-de-poutine-a-istanbul-etait-un-traquenard-pour-lassassiner.html

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