2.131, un point c'est tout !
Invité de BFM Côte d'Azur, l'écrivain tente de ramener la conversation sur la raison de sa venue. Peine perdue. Le projecteur est braqué sur le plancher rayé par les dents du nouveau venu. Un ponçage des sols des studios est à prévoir. Au-delà de cet épiphénomène menuisier, l'intérêt pour le livre s'est dissous dans l'acide de la curiosité journalistique. En librairie, le constat est identique. À ce jour, Le Parisien compte 2.131 exemplaires écoulés.
La campagne de promo XXL fut un coup d'épée dans l'eau. Entre culture historique et coup d'envoi d'une carrière prometteuse, la cible fut trop floue pour être atteinte. Les presque 200.000 ventes de Jordan Bardella (Ce que je cherche) laissent loin derrière le « promis-à-un-bel-avenir ». Au « happy few » new-yorkais, le public a préféré la simplicité d'un ex-banlieusard.
La littérature progressiste à la poursuite de Bardella
La gauche tente de rattraper le retard, avec les 89.000 exemplaires du livre de Nicolas Demorand relatant sa bipolarité. Jean-Luc Mélenchon travaille sur le coup de cafard qu'il eut en 1993. Un best-seller en prévision ! Les chiffres de Bardella peuvent être atteints en s'y mettant à plusieurs. La rédaction de France Inter épluche les bulletins de santé de ses invités. Un recueil des plus belles maladies attrapées par les cadres du PS et de LFI pourrait dépasser Bardella, voire frôler le record d'Éric Zemmour avec Le Suicide français.
Un retour de Louis Sarkozy est attendu pour la rentrée avec un livre au titre retentissant : Ce que je cherche dans le suicide médiatique. Les aventures malheureuses d'un homme à qui les journalistes avaient laissé croire qu'il allait casser la baraque. Deux allusions aux succès de librairie des auteurs de droite. Deux raisons d'intéresser enfin les Français.