La torpeur estivale associée à la pauvreté de l’info a toujours été propice à la croissance des marronniers. Inusables depuis des décennies. Yéti, Big Foot, serpent à sornettes du Loch Ness, fantômes et ectoplasmes, soucoupes volantes, recettes pour devenir irrésistible ou apprivoiser sa belle mère…
Cette année, un nombre croissant d’ignares au QI déficient, motivés par l’ambition de faire parler d’eux, se sont improvisés scientifiques. Après tout pourquoi pas ? Après la mongolienne illettrée venue du Grand Nord pour faire du yachting chez les salafistes, tout le monde peut se dire savant. Surtout s’il fait partie d’une secte réchauffiste.
Parmi ces sommités, j’ai relevé un accordéoniste de bals de campagne, un pâtissier au chômage, un champion local de VTT, et une malchanceuse parmi les 15% qui ont raté le bac. Il ne lui restera plus qu’à traverser à la nage… Curieusement, je n’ai trouvé que des Gaulois certifiés. Aucun zyva ni wesh wesh dans l’échantillon.
La poésie surréaliste des écolos-barjots m’a amusé. Dans un premier temps. Mais je me suis repris. En me demandant combien de zéros des réseaux goberaient leurs élucubrations et les colporteraient pour se donner l’air intelligent.
À tout seigneur, tout honneur, Donald serait coupable du déluge au Texas !
Des inondations monstrueuses ont fait plus de 100 morts dont de nombreux enfants, et le sujet ne porte pas à rire. Sauf que nos écolo gauchistes ont profité de cette tragédie pour accuser Trump d’en être responsable. Parce qu’il a viré un bon nombre de fonctionnaires de gauche qui se la coulaient douce. Et parce qu’il est climato-sceptique. L’étiquette infamante pire que facho.
Ces ânes ignorent que la gestion des inondations et des secours ne relève pas du pouvoir fédéral mais du pouvoir local. Bien que le POTUS ait dépêché une première vague de 400 secouristes professionnels. Sinon, qui peut accuser le gouverneur de n’avoir pas prévu la catastrophe, tant elle a été soudaine ? Même si les modèles de prédictions hydrologiques ont fait des progrès, il n’est pas voyant extra lucide.
Ces inondations subites ne sont pas un phénomène rarissime lié au prétendu réchauffement climatique. Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut absorber, font partie des calamités naturelles. Déplorées avant 1845, quand le Texas était encore mexicain.
Les tribus Kushatta, Kickapoo et Pueblo étaient plus futées. À la saison des pluies, ces sauvages emplumés déplaçaient les tipis, les squaws et les papooses sur les hauteurs où ils gardaient les pieds au sec en psalmodiant de vieilles complaintes indiennes. Ces gens étaient de vrais écolos. Vivant en osmose avec la nature.
Si la partie Ouest de l’État est aride, la partie Est a un climat subtropical humide avec 3 700 cours d’eau et 15 systèmes fluviaux pour une longueur cumulée de 307 385 kilomètres. Quant à la partie Sud bordant le golfe du Mexique, elle est assujettie à un climat tropical donc fortement arrosé avec tous les risques de précipitations et d’ouragans que cela comporte.
Après avoir annoncé la renverse du Gulf Stream qui ne s’est pas produite, les écolo-barjots nous servent l’inversion du courant de l’océan Austral qui serait en train de provoquer un effondrement du système climatique.
L’accordéoniste scientifique autodidacte se réfère à une observation non confirmée de marins espagnols selon laquelle on assisterait à une renversement stupéfiant (ils avaient sniffé quoi avant ?) de la circulation océanique dans l’hémisphère sud. Annonçant avec certitude que cela confirme leurs vaticinations. Le système climatique mondial serait entré dans une phase critique. En vertu de quelle analyse synoptique ?
Quelles mesures ont été effectuées ? Dans quel cadre ? Selon quels critères ? Par qui ? À quels endroits ? À quelles profondeurs ? Avec quels instruments ? Combien de fois ? À quelles périodes de l’année ? Ont-elles été croisées et collationnées ? Soumises à la validation collective ? C’est la base même de tout protocole scientifique sérieux. Mais le pâtissier et le champion cycliste ne sont pas très versés en épistémologie.
Pas trop non plus en géographie puisqu’ils mélangent allégrement l’Atlantique Sud et l’Antarctique, et leurs ventilations respectives. Comme s’ils ne voyaient pas de différences entre les pamperos et les vents catabatiques, à supposer qu’ils en aient jamais entendu parler. Alors que ce sont des vents violents très froids, qui devraient plutôt contrarier le réchauffement de la planète. De quoi en être soufflé.
Glissements progressifs de la pataphysique à la pensée magique, en passant par la grétologie et la science infuse.
C’est mal de se moquer des handicapés mentaux. Mais difficile de ne pas rigoler quand on écoute les écolos réchauffards exposer les pouvoirs surnaturels, quasi mystiques, qu’ils accordent aux courants marins et aériens. Des phénomènes quantifiables, pas quantiques, persistants et prévisibles dans des plages itératives selon les saisons.
Les déplacements d’eau ont été observés et sérieusement documentés depuis le XIXe siècle avec des navires océanographiques et des bouées météo, et plus finement étudiés au XXe avec les satellites, qui ont aussi répertorié et analysé les flux des jetstreams. Auxquels les réchauffards attribuent le pouvoir magique de modifier la densité et la température des profondeurs océaniques et, pourquoi pas aussi, la saisons des amours chez les méduses. Sans déterminisme ni relations causales. Hormis le postulat du réchauffement anthropique. La théorie du chaos dans sa plus simple expression.
On comprend mieux pourquoi les médias menteurs refusent d’inviter de vrais scientifiques pour disserter de ces sujets et en discuter avec les réchauffards. Il leur serait trop facile d’exploser les écolos plombés par leur ignorance crasse et leur insondable bêtise. Ce serait pourtant un plaisir de fin gourmet de clouer en direct le bec de la tondelière. En dégainant les rapports bruts de la NASA.
Pour l’anecdote, les écolos adorent comme une déesse (après la sardine Ruisseau tout de même) une certaine Marilena Oltmanns dont le domaine d’expertise est l’Arctique et le Groenland. Ils surinterprètent ses travaux comme un axiome selon lequel des changements dans les courants de profondeur autour de l’Antarctique, ni observés ni démontrés de façon sérieuse, auraient pour effet d’altérer la capacité de l’océan Austral à conserver le CO2. Nous y voilà enfin. Après un long détour.
Tous aux abris et n’oubliez pas vos masques ! Pas contre le covid mais contre le CO2
Visiblement, ils confondent ce gaz inoffensif et favorable à la végétation, avec le monoxyde de carbone formule CO inodore donc indétectable, particulièrement toxique et même létal.
Ces gogoles sonnent le tocsin des toqués en exagérant les risques, selon eux, liés à la libération massive de CO₂. Le dioxyde de carbone piégé dans les grands fonds océaniques, s’il s’échappait, doublerait les concentrations atmosphériques actuelles de CO₂. Et nous serions tous morts. CQFD. Plus borné, tu meurs ! Bien que la glace en Antarctique connaisse une extension régulière, pour eux ça ne remet pas en question la tendance globale à la fonte sur le long terme.
Après des décennies de stabilisation, avec un déclin lent sur certains rivages et un renforcement partout ailleurs, une étude récente révèle que la calotte glaciaire de l’Antarctique a énormément gagné en masse depuis 2009. Et ça continue ! Selon la revue « China Earth Sciences », alors que la calotte glaciaire avait perdu 142 milliards de tonnes de glace avant de se stabiliser en 2010, elle a regagné dans les 108 milliards de tonnes par an depuis cette date. Des cycles normaux et connus depuis belle lurette.
Et vous savez ce qu’elle dit la belle Lurette ? C’est à cause du réchauffement climatique ! Parce que les chutes de neige sont liées à un air chaud et humide. Donc plus il fait chaud, plus il neige, et plus il fait froid. Et ça fait de la glace. CQFD bis. De toutes façons, ça ne durera pas. Les astrologues du GIEC sont formels. Le Pôle sud va fondre comme un eskimo sur la plage de vos vacances.
Pour finir de rigoler avant d’aller vous tremper les orteils
Pour ces bouffons, la température de la Méditerranée va tellement augmenter que vous n’aurez plus qu’à apporter la rouille et les croûtons pour manger la bouillabaisse. Le poisson sera déjà cuit. Préparez-vous, la fin du monde arrive !
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
https://ripostelaique.com/le-rechauffement-climatique-les-rend-completement-barjots.html