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Pédophilie: dans l’immonde affaire Cottineau, assourdissant silence de la gauche

Capture écran Le Figaro TV
Capture écran Le Figaro TV
En février, on avait entendu parler de Pierre-Alain Cottineau, et BV avait déjà évoqué l'affaire. Militant homosexuel, engagé en politique aux côtés de La France insoumise (il en a été exclu au début de l'affaire le 2 octobre 2024), cet assistant familial de la région nantaise avait été démasqué au terme d’une enquête menée sur le Darknet, par les polices française et néerlandaise. Le Parisien vient de dévoiler les horreurs dont cette personne s’est rendue coupable sur de très jeunes enfants, en compagnie d’un réseau de pervers dont les policiers s’emploient à arracher les profondes et terrifiantes racines. Mais, à l’exception de la presse de droite (JDDLe FigaroValeurs Actuelles) et de la presse régionale, personne ne parle de ce scandale. Pourquoi ce silence ?

Viols de petits enfants

Quand les premières vidéos de viol d’enfant ont été découvertes par la police néerlandaise, la police française a diffusé la capture d’écran du visage de la victime, une toute petite fille, âgée de trois ou quatre ans tout au plus. C’est une directrice d’école de Couffé (Loire-Atlantique) qui identifie alors l’enfant : handicapée, scolarisée en maternelle, elle est placée chez M. Cottineau, assistant familial.

Arrêté puis placé en garde à vue, Pierre-Alain Cottineau s’avèrera être l’administrateur d’une boucle Telegram destinée à l’organisation de viols d’enfants en très bas âge. On épargnera au lecteur le détail des sévices et des stratagèmes employés par ce monstre pour droguer puis offrir en pâture à d’autres criminels des enfants parfois âgés de deux ou trois ans, que les services sociaux avaient placés chez lui. La lecture de l’article du Parisien ne laisse pas indemne et provoque à la fois une brutale montée de rage, une violente nausée… et des larmes de compassion pour ces pauvres enfants, innocents, parfois malades ou handicapés, déjà brisés par leur naissance dans des familles instables, avant d’être ravagés par des ordures. À ceux-là, qui demandera pardon ?

Le camp du Bien aux abonnés absents

Maintenant que tout cela est dit, il est peut-être temps de se demander une chose toute simple : où est le camp du Bien, dans cette affaire ? Il y a eu, naguère, une commission d’enquête, plutôt à charge il faut le dire, sur les abus commis à Bétharram. On se souvient, notamment, des attaques ad personam contre un François Bayrou qui, sous le feu de LFI, fut objectivement admirable de patience. Il y a un climat de suspicion générale, de la part de la gauche mais pas seulement, autour du clergé catholique, dont les scandales à répétition ont fini par jeter l’opprobre, par défaut, sur tous les curés. Alors, où est la commission d’enquête sur l’Aide sociale à l’enfance ? Où sont les enquêteurs qui déclencheront perquisitions, saisies, gardes à vue et auditions dans le milieu de la petite enfance, y compris dans l’Éducation nationale, où les professeurs qui nous lisent savent que les scandales de ce type ne sont pas exceptionnels ? Et, plus généralement, où sont les grands médias dans le traitement de cette affaire ?

Imaginons une seconde que ce scandale immonde ait éclaté dans un établissement catholique ou qu’il implique des élus de droite ou des militants opposés à l’agenda LGBTQXYZ. On en aurait entendu parler, avec tous les détails les plus sordides, à des heures de grande écoute. Candidat aux élections départementales en 2021 sous l’étiquette LFI, Pierre-Alain Cottineau n’a pas, à ce jour, été désavoué bruyamment par les dirigeants de ce qui fut son parti - et on ne leur a d'ailleurs rien demandé. Ils se sont donc contentés de l'exclure discrètement. Un minimum. Imaginons un seul instant qu’il ait été candidat RN…

Aujourd’hui encore, le silence médiatique et politique, le silence des services publics spécialisés dans la petite enfance, sont assourdissants. Et on peut dire, plus généralement, que le silence de la gauche est une chose suffisamment rare pour poser question. Mais s’ils se taisent, on sait bien qu’un jour les pierres crieront.

Arnaud Florac

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