Une récente enquête de l’INSEE vient de dévoiler que 90% des propriétaires jouissaient d’un espace largement supérieur à leurs besoins. L’idée même que l’on puisse s’intéresser à cette sphère de notre vie privée est déjà une curiosité, comme si d’autres sujets plus « prioritaires » n’étaient pas en manque de statistiques. Mais il faut bien occuper les agents de cet institut. Sur quelle base ont-ils construit leur étude ? Quel a bien pu être l’étalon pour déterminer le nombre de mètres carrés au-delà desquels on est en richesse de superficie ? Qui cela gêne-t-il vraiment, sachant que les commanditaires sont ceux qui voyagent en jet privé, qui ont des manoirs ou des propriétés vides de leur présence les trois quarts de l’année ? Oui vous l’aurez compris, la restriction de l’espace de vie c’est comme les efforts budgétaires, cela s’adresse invariablement à la même catégorie d’individus. Ceux qu’on appelle depuis peu et avec raison : les gueux. Y aurait-il un code de l’occupation de l’espace habitable en préparation et quels en seraient les fondements ? Pourquoi montrer du doigt quelque chose qui parait évident et qui n’est que la continuation de ce qui a toujours existé, à savoir qu’une habitation est conçue pour une famille avec deux, trois enfants ou plus et lorsqu’ils ont quitté le nid, les parents se retrouvent dans une maison grande et uniquement remplie de souvenirs.
Devront-ils nécessairement vendre pour aller rejoindre, selon une norme sans doute en préparation, qui fleure bon le communisme avancé, un logement adapté à leur nouvelle configuration ? Et se priver ainsi de réceptions familiales ? Recevront-ils un courrier de l’administration de la gestion de l’espace commun, où toute notion de propriété privée inviolable et sacrée aura disparu, pour laisser place à une autorisation d’occuper un espace public, forcément payant, pour le bien de la communauté, car le partage des richesses est nécessaire pour vivre en harmonie dans une société ou tout dépend de l’État ? Revenons à cette étude, qui semble bien être comme toujours avec ce pouvoir stalinien, un ballon d’essai. L’espace en trop a-t-il été volé à quelqu’un ? N’est-il pas le fruit d’un labeur, la traduction d’une forme de récompense par rapport à des efforts consentis pour se construire un cocon ?
Des technocrates ont donc jugé qu’un être humain avait un espace légal suffisant à sa survie, comme un poulet dans un élevage, et qu’au-delà de cette norme il vivait dans un luxe superflu, voire, indécent. C’est là une vision purement communiste de notre société, où tout doit se partager, et le surplus confisqué pour être redistribué. En ligne de mire aussi, peut-être, ces familles avec beaucoup d’enfants et un seul salaire, quand il y en a un, qui vivent à douze dans soixante mètres carrés et à qui on attribuerait les grands logements de ceux qui ont trimé toute leur vie ? Dans un pays où l’impôt est devenu quasiment confiscatoire, où la liberté de pensée n’est autorisée que si elle se confond avec le discours officiel, où la dissidence est punie d’excommunication sociale, s’attaquer à la propriété privée, c’est un peu ce qu’ils ont essayé de faire avec l’épargne. Souvenez-vous, leur mantra c’est : Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ! Cette étude vise à préparer les esprits et n’en doutons pas, vous aurez des partisans de l’auto-flagellation qui trouveront normal d’être sanctionnés pour avoir l’outrecuidance de profiter d’un logement acquis à la sueur de leur front mais qu’ils seront prêts à abandonner en signe d’une solidarité qui leur aura été vantée. Les mêmes que ceux qui veulent des caméras partout, parce qu’ils n’ont rien à cacher, pour qui la liberté de parole est inutile, parce qu’ils n’ont rien à dire non plus.
Le sacrifice de son bien pour protéger une république en perdition, où le modèle socialisant ayant atteint ses limites ne peut plus survivre que dans la spoliation définitive de tout, en ayant soin de vider l’individu de ses dernières velléités de liberté, et d’indépendance. L’argument écologique sera mis en avant, la fable carbone en fer de lance et pour sauver une planète qui se moque des technocrates et joue avec ses propres règles depuis qu’elle tourne, un impôt sera sans doute créé pour les mètres carrés qui dépassent, qui s’ajoutera à la Taxe foncière bien entendu… et les gogos endoctrinés applaudiront. À moins que ce ne soit pour recenser ces habitations en vue d’y loger, sous un volontariat qui sera, en cas de refus sanctionné par cette taxe, des migrants… Ces pauvres gens entrés illégalement sur notre territoire et qui posséderont de fait un droit supérieur à celui du propriétaire, humanisme oblige. Car ne nous leurrons pas, l’immigration ne s’arrêtera pas en si bon chemin, et pour ceux qui croyait au miracle Italien, Meloni, qui avait déjà grugé les chiffres en légalisant les étrangers pour faire artificiellement baisser les statiques, vient de déclarer que l’Europe avait besoin de l’immigration. Une trahison de plus me direz-vous, comme si tous nos dirigeants avaient oublié qu’une politique nataliste pouvait compenser ce besoin, certes cela se prépare et les effets sont à l’horizon d’une vingtaine d’années, mais c’est un délai qui, s’il apparaît comme lointain, n’est à l’échelle d’un pays pas si long que cela.
Point de cette volonté chez nos gouvernants, ils leur faut de la main-d’œuvre tout de suite, mais est-elle qualifiée celle qui arrive ? Non ? Faut-il l’éduquer pour lui apprendre les règles de nos sociétés, la former aux emplois qui lui reviendraient ? Oui, mais tout cela reste une promesse de papier, et la masse reçue ne permet de toute façon pas ces obligations, nous n’avons ni les structures, ni les compétences, et en face il n’y a pas une franche appétence à se plier à cet effort, mais bien celui de profiter d’un système de répartition qui prend à ceux qui produisent pour donner à ceux qui ne font rien. D’ailleurs les dernières statisques placent la France en queue de peloton des pays où les immigrés travaillent. Le système communiste ne peut que s’écrouler…L’éternelle question reste, oui mais quand ?